Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 494 -
Le Japon, pays non producteur de coton, a réussi, en deux ans, à développer l'industrie
manufacturière à un tel degré, grâce à un tarif protecteur qui exempte de droits d'entrée le
coton brut et frappe, par contre, le coton manufacturé importé de droits très élevés.
L'industrie cotonnière moderne a été introduite en Chine en 1890, et elle s'y est développée
considérablement en 1896 et 1897, grâce à l'apport des capitaux étrangers engagés dans les
manufactures locales. Toutefois, jusqu'en 1902, les capitaux engagés n'étaient pas rémunérés,
par suite du rapide accroissement des broches et de l'approvisionnement insuffisant en coton
indigène, inférieur à la demande, et aussi par le fait que le prix du coton brut, à cause de sa
pénurie, augmentait hors de proportion avec le prix du fil. Ensuite la demande de coton brut
fut couverte, par le fait qu'on augmenta la superficie des cultures, et les manufactures de-
vinrent plus prospères durant ces dernières années.
Depuis l'organisation de la « Shanghai Cotton Testing House » (Chambre de contrôle du
coton), le contrôle exercé en vue de déceler le mouillage et d'autres fraudes a donné des
résultats très utiles ces dernières années. Les manufactures associées soumises aux règles
de cette organisation ne sont pas autorisées à accepter du coton contenant plus de 15 o o
d'eau, et l'on s'efforce d'abaisser ce taux maximum en dessous de 12 ; la teneur naturelle
en eau du coton américain est de 8 \)/0, ; en Chine elle est ordinairement de 10 0/0, mais
chez le coton Shensi, de 9 Q/0 seulement.
Comme on l'a dit plus haut, la Chine exporte la moitié du coton brut qu'elle produit au
Japon, qui le lui renvoie sous forme de fils et de tissus qui pourraient aussi bien être manu-
facturés en Chine. Lorsque les manufactures de Shanghai utilisent des cotons Shensi, Shentung,
Hupeh, ou d'autres cotons non produits dans cette province, la douane perçoit, au port d'en-
trée, un droit de 0,35 hai-kwan tael par picul (1), et ensuite, comme droit d'importation à
Shanghai, 0,175 hai-kwan-tael, soit, en tout, o,525 hai-kwall-tael. Les manufactures évi-
tent naturellement, autant que possible, d'employer du coton provenant de districts autres que
le leur ; il en est résulté qu'une grande partie de la récolte produite dans les provinces non
limitrophes de Shanghai est exportée et retourne en Chine sous forme de produits manufactu-
rés. La demande de coton étranger (lequel est indispensable pour certains usages) augmente
chaque année, mais les droits que les manufactures doivent payer sur le coton importé consti-
tuent un obstacle considérable au développement futur de l'industrie.
*
* #
Les œufs desséchés Lindet, dans Comptes rendus des séances de l'Académie
d'Agriculture de France, t. III, n° 40, p. 1116-1119. Paris, 19 déc. 1917.
Depuis quelque temps, on vend à Paris des œufs desséchés provenant de Hang-Tchéou
(Chine), où s'est installée une usine américaine pour exploiter un procédé qui avait déjà été
mis en pratique à Chicago.
L'auteur ne connaît pas le procédé permettant cette dessiccation,mais il sait que l'évaporation
de l'eau se fait à une température inférieure à 5o-55° ; l'albumine de l'œuf, en effet, commence
à se coaguler à 50-550 ; or, l'auteur a reconnu dans ces œufs la présence d'une quantité
d'albumine soluble, non coagulée, représentant 30o/ o du produit sec, alors que le calcul
fait sur des œufs de composition moyenne donne 36 à 37%. L'albumine n'a donc pas été
(1) La Haikwan-tael des Douanes chinoises pèse 07,72 grammes et avait, en 1915, une
valeur moyenne de 3,81 francs ; 1 picul de 100 chin = 60,455 kg. (N. d, 1. r.).
Le Japon, pays non producteur de coton, a réussi, en deux ans, à développer l'industrie
manufacturière à un tel degré, grâce à un tarif protecteur qui exempte de droits d'entrée le
coton brut et frappe, par contre, le coton manufacturé importé de droits très élevés.
L'industrie cotonnière moderne a été introduite en Chine en 1890, et elle s'y est développée
considérablement en 1896 et 1897, grâce à l'apport des capitaux étrangers engagés dans les
manufactures locales. Toutefois, jusqu'en 1902, les capitaux engagés n'étaient pas rémunérés,
par suite du rapide accroissement des broches et de l'approvisionnement insuffisant en coton
indigène, inférieur à la demande, et aussi par le fait que le prix du coton brut, à cause de sa
pénurie, augmentait hors de proportion avec le prix du fil. Ensuite la demande de coton brut
fut couverte, par le fait qu'on augmenta la superficie des cultures, et les manufactures de-
vinrent plus prospères durant ces dernières années.
Depuis l'organisation de la « Shanghai Cotton Testing House » (Chambre de contrôle du
coton), le contrôle exercé en vue de déceler le mouillage et d'autres fraudes a donné des
résultats très utiles ces dernières années. Les manufactures associées soumises aux règles
de cette organisation ne sont pas autorisées à accepter du coton contenant plus de 15 o o
d'eau, et l'on s'efforce d'abaisser ce taux maximum en dessous de 12 ; la teneur naturelle
en eau du coton américain est de 8 \)/0, ; en Chine elle est ordinairement de 10 0/0, mais
chez le coton Shensi, de 9 Q/0 seulement.
Comme on l'a dit plus haut, la Chine exporte la moitié du coton brut qu'elle produit au
Japon, qui le lui renvoie sous forme de fils et de tissus qui pourraient aussi bien être manu-
facturés en Chine. Lorsque les manufactures de Shanghai utilisent des cotons Shensi, Shentung,
Hupeh, ou d'autres cotons non produits dans cette province, la douane perçoit, au port d'en-
trée, un droit de 0,35 hai-kwan tael par picul (1), et ensuite, comme droit d'importation à
Shanghai, 0,175 hai-kwan-tael, soit, en tout, o,525 hai-kwall-tael. Les manufactures évi-
tent naturellement, autant que possible, d'employer du coton provenant de districts autres que
le leur ; il en est résulté qu'une grande partie de la récolte produite dans les provinces non
limitrophes de Shanghai est exportée et retourne en Chine sous forme de produits manufactu-
rés. La demande de coton étranger (lequel est indispensable pour certains usages) augmente
chaque année, mais les droits que les manufactures doivent payer sur le coton importé consti-
tuent un obstacle considérable au développement futur de l'industrie.
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Les œufs desséchés Lindet, dans Comptes rendus des séances de l'Académie
d'Agriculture de France, t. III, n° 40, p. 1116-1119. Paris, 19 déc. 1917.
Depuis quelque temps, on vend à Paris des œufs desséchés provenant de Hang-Tchéou
(Chine), où s'est installée une usine américaine pour exploiter un procédé qui avait déjà été
mis en pratique à Chicago.
L'auteur ne connaît pas le procédé permettant cette dessiccation,mais il sait que l'évaporation
de l'eau se fait à une température inférieure à 5o-55° ; l'albumine de l'œuf, en effet, commence
à se coaguler à 50-550 ; or, l'auteur a reconnu dans ces œufs la présence d'une quantité
d'albumine soluble, non coagulée, représentant 30o/ o du produit sec, alors que le calcul
fait sur des œufs de composition moyenne donne 36 à 37%. L'albumine n'a donc pas été
(1) La Haikwan-tael des Douanes chinoises pèse 07,72 grammes et avait, en 1915, une
valeur moyenne de 3,81 francs ; 1 picul de 100 chin = 60,455 kg. (N. d, 1. r.).
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