Au début de sa création, l'atelier était alimenté avec des cocons d'achat, difficiles à trouver dans un pays qui en produisait peu, et par nos quatre magnaneries et celle de Tuyên-quang, dont la production jusqu'à cette époque était peu considérable.
En 1915, ces derniers établissements suffirent à la production des graines ; mais, en 1916, les demandes de graines toujours plus nombreuses nous obligèrent à acheter un nombre de kilogs de cocons assez important.
Les quantités de pontes distribuées et de cocons employés au cours de ces trois premières années sont les suivantes :
COCONS EMPLOYÉS COCONS = PONTES PONTES ., CONSERVES ANNEE Provenant Cocons TOTAL POUR LE PITODUITES l, des POUR LE PRODUITES DISTRIBUÉES magnaneries d'achat GRAIXAGE. 1914. • • 1.692 KI3O 439^140 2 J3I K270 1.535 K 745 597.907 576.868 igi5. 3-092 700 71 5oo 3.164 200 2.307 400 1.018.695 1.003.864 1916. 3.8O3 23o 1.780 900 5.584 I3O 4. o38 370 1-717 197 1.657.400
Cette année, nos magnaneries suffiront à la production d'environ 1.500.000 pontes sélec- tionnées.
Il est inutile d'insister sur la qualité des graines distribuées, la qualité des cocons em- ployés en fait foi, ainsi que les demandes des indigènes et le développement qu'a pris la sériciculture sur les bords de la Rivière Claire, du Fleuve Rouge et du Day.
Afin de maintenir à un taux raisonnable le prix de vente des cocons, et aussi dans le but de favoriser l'industrie de la soie, une filature à bassines à feu perfectionnées a été installée à Bach-hat, à proximité du grainage. Cette filature, dirigée par un indigène que nous subven- tionnons, à l'aide de primes et surtout en lui cédant les cocons d'écarts du grainage, à un prix au-dessous de leur valeur, a acheté l'année dernière 7.000 kilogs de cocons, dont deux mille kilogs ont été expédiés à la filature à vapeur de Kiên-an. Cette année le chiffre de ses affaires sera encore plus élevé ; en juin seulement, elle a expédié deux tonnes de cocons à Kién-an et produit 18 kilogs de filés de soie et 25 kilogs de frisons.
La région de Viétri devenant un centre béricicole important, la Société Dông-loi de Kiên-an vient d'acquérir, à Viétri même, deux immeubles importants, afin d'y installer une filature à t vapeur. Il est donc démontré que nos eflorts n'ont pas été vains et qu'en peu d'années nous m avons réussi à donner une réelle impulsion à la sériciculture dans cette partie du Tonkin.
IV H. GILBERT, Inspecteur des Services agricoles et commerciaux de l'Indochine.
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Le mouvement commercial des Etablissements français dans l'Inde pen- dant le 2e trimestre 1917 (1). — Le mouvement du commerce général des Etablis- sements français dans l'Inde, pendant le 2e trimestre 1917, a atteint le total de 7.003.651 francs, dont 862.648 francs à l'importation et 6.141.003 francs à l'exportation.
(1) Le petit bulletin de l'Office Colonial no 112 - décembre 1917.
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