Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
— 463 -
fournitures avaient été faites annonçaient l'intention de faire des commandes considérables à
la condition que le prix de vente en gros des éventails, qui était au début de 0 $ 10, pût être
abaissé.
« Les sociétés d'éventaillistes de Tchang-thôn et Dai-dông ont fait tous leurs efforts pour
abaisser leurs prix de production et y sont parvenus dans une certaine mesure. Les prix
actuels sont de 0 $ 05 à o$07 pour les éventails ordinaires peints à la main et de 0 $ 10
pour les éventails sur monture plus fine.
« Ils ont, d'autre part, commencé à fabriquer cette année des éventails composés de
plaques de bambou peintes à la main qui ont obtenu un vif succès, mais qui, demandant un
travail soigné et délicat, ne peuvent être confectionnés qu'au prix relativement élevé de 0 $ 25
Pour pouvoir concurrencer les éventails japonais dont tout le dessin est imprimé et
complété seulement par quelques touches à l'aquarelle, ce qui permet un tirage rapide et
bon marché, il était nécessaire de familiariser les éventaillistes avec les procédés industriels.
Un groupe de 52 éventaillistes, en octobre 1916, avait demandé qu'une machine à imprimer
fût installée à l'Ecole professionnelle pour qu'ils pussent apprendre les procédés de l'im-
pression en noir et en couleurs et ils s'engageaient, dès qu'ils seraient suffisamment formés
et assurés de l'écoulement de leurs produits, à se cotiser pour acheter cette machine et à
constituer une société pour la production industrielle des éventails.
« En mars 1 9 17, grâce au concours de M. le capitaine Salel, chef du Service géographi-
que, qui a bien voulu dresser pour ses ateliers les premiers dessinateurs sur zinc et grâce à
la cession faite à l'Ecole professionnelle d'une machine à imprimer, qui était disponible au
Service géographique, un atelier a été formé à l'Ecole professionnelle de Sontây. Toutefois,
les difficultés rencontrées depuis cette époque pour faire venir de France les produits
nécessaires, couleurs, zinc et notamment les crayons spéciaux (crayons copal pour la gravure
sur zinc) ont nui au bon fonctionnement de cet atelier.
« L'arrêt des exportations a également entravé cette industrie naissante. Quelques milliers
d'éventails imprimés ont cependant été fabriqués et vendus pour la plupart en Cochinchine
et le reste à des commerçants européens de Hanoi et Haiphong. Ces éventails imprimés ont
pu être fournis au prix de 0 $ 04 pièce et, lorsque le papier sera revenu à un prix plus
normal, ils pourront être vendus à 0 $ 03. Ce n'est que lorsque le prix de o$o5 aura pu
être atteint que l'éventail à bon marché japonais pourra être concurrencé. Comme pour la
vannerie, les éventaillistes apportent à l'Ecole professionnelle toutes les matières premières
qui leur sont nécessaires pour l'impression ou la décoration à l'aquarelle. Les éventails
sont montés dans les ateliers des villages.
« Ces ateliers sont au nombre de 12 à Tchang-thôn et à Dai-dông 4 ; ils comprennent 64
ouvriers formés à l'Ecole professionnelle el les montures sont fabriquées par les femmes et
les enfants de ces deux villages pour un à deux cents pièce selon la qualité du bambou
employé. •
« Enfin, quelques élèves de l'Ecole professionnelle ont récemment fait, à titre d'essai, des
tableaux peints sur verre qu'ils ont vendus très facilement à Hanoi. L'un d'eux, sur les
conseils du résident de Lao-kay, s'est rendu dans cette localité et en a rapporté une impor-
tante commande des Européens et des Chinois de la région.
« L'école professionnelle a donc, au cours de l'année 1917, continué sou œuvre d'une
façon aussi efficace que le lui permettaient les circonstances, mais les progrès réalisés ne
pourront être pleinement mis à profit qu'au moment de la reprise des affaires après la guerre.
« Les dispositions des apprentis de l'école orientent cet établissement vers les applications
industrielles du dessin et de la peinture ; aussi serait-il désirable, si un professeur de dessin
français ne peut être affecté à cette école, qu'au moins une école de dessin soit créée à
Hanoi où pourraient être envoyés, avec une bourse, les éventaillistes de Sontây qui sont les
mieux doués. L'Ecole professionnelle gagnerait à pouvoir être agrandie et à posséder une
salle spécialement aménagée pour le dessin ».
fournitures avaient été faites annonçaient l'intention de faire des commandes considérables à
la condition que le prix de vente en gros des éventails, qui était au début de 0 $ 10, pût être
abaissé.
« Les sociétés d'éventaillistes de Tchang-thôn et Dai-dông ont fait tous leurs efforts pour
abaisser leurs prix de production et y sont parvenus dans une certaine mesure. Les prix
actuels sont de 0 $ 05 à o$07 pour les éventails ordinaires peints à la main et de 0 $ 10
pour les éventails sur monture plus fine.
« Ils ont, d'autre part, commencé à fabriquer cette année des éventails composés de
plaques de bambou peintes à la main qui ont obtenu un vif succès, mais qui, demandant un
travail soigné et délicat, ne peuvent être confectionnés qu'au prix relativement élevé de 0 $ 25
Pour pouvoir concurrencer les éventails japonais dont tout le dessin est imprimé et
complété seulement par quelques touches à l'aquarelle, ce qui permet un tirage rapide et
bon marché, il était nécessaire de familiariser les éventaillistes avec les procédés industriels.
Un groupe de 52 éventaillistes, en octobre 1916, avait demandé qu'une machine à imprimer
fût installée à l'Ecole professionnelle pour qu'ils pussent apprendre les procédés de l'im-
pression en noir et en couleurs et ils s'engageaient, dès qu'ils seraient suffisamment formés
et assurés de l'écoulement de leurs produits, à se cotiser pour acheter cette machine et à
constituer une société pour la production industrielle des éventails.
« En mars 1 9 17, grâce au concours de M. le capitaine Salel, chef du Service géographi-
que, qui a bien voulu dresser pour ses ateliers les premiers dessinateurs sur zinc et grâce à
la cession faite à l'Ecole professionnelle d'une machine à imprimer, qui était disponible au
Service géographique, un atelier a été formé à l'Ecole professionnelle de Sontây. Toutefois,
les difficultés rencontrées depuis cette époque pour faire venir de France les produits
nécessaires, couleurs, zinc et notamment les crayons spéciaux (crayons copal pour la gravure
sur zinc) ont nui au bon fonctionnement de cet atelier.
« L'arrêt des exportations a également entravé cette industrie naissante. Quelques milliers
d'éventails imprimés ont cependant été fabriqués et vendus pour la plupart en Cochinchine
et le reste à des commerçants européens de Hanoi et Haiphong. Ces éventails imprimés ont
pu être fournis au prix de 0 $ 04 pièce et, lorsque le papier sera revenu à un prix plus
normal, ils pourront être vendus à 0 $ 03. Ce n'est que lorsque le prix de o$o5 aura pu
être atteint que l'éventail à bon marché japonais pourra être concurrencé. Comme pour la
vannerie, les éventaillistes apportent à l'Ecole professionnelle toutes les matières premières
qui leur sont nécessaires pour l'impression ou la décoration à l'aquarelle. Les éventails
sont montés dans les ateliers des villages.
« Ces ateliers sont au nombre de 12 à Tchang-thôn et à Dai-dông 4 ; ils comprennent 64
ouvriers formés à l'Ecole professionnelle el les montures sont fabriquées par les femmes et
les enfants de ces deux villages pour un à deux cents pièce selon la qualité du bambou
employé. •
« Enfin, quelques élèves de l'Ecole professionnelle ont récemment fait, à titre d'essai, des
tableaux peints sur verre qu'ils ont vendus très facilement à Hanoi. L'un d'eux, sur les
conseils du résident de Lao-kay, s'est rendu dans cette localité et en a rapporté une impor-
tante commande des Européens et des Chinois de la région.
« L'école professionnelle a donc, au cours de l'année 1917, continué sou œuvre d'une
façon aussi efficace que le lui permettaient les circonstances, mais les progrès réalisés ne
pourront être pleinement mis à profit qu'au moment de la reprise des affaires après la guerre.
« Les dispositions des apprentis de l'école orientent cet établissement vers les applications
industrielles du dessin et de la peinture ; aussi serait-il désirable, si un professeur de dessin
français ne peut être affecté à cette école, qu'au moins une école de dessin soit créée à
Hanoi où pourraient être envoyés, avec une bourse, les éventaillistes de Sontây qui sont les
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salle spécialement aménagée pour le dessin ».
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