Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 457 -
vue des besoins des Philippines. Le prix des frets est resté dans le pays, puisque
les armateurs sont tous Philippins. Par conséquent, la lacune dont je parle plus
haut ne touche pas outre mesure le commerce de ce pays qui possède des ba-
teaux pour se ravitailler dans notre colonie.
Je mentionnerai, d'autre part, qu'en 1916 le pavillon français n'a participé 1
que pour une part infime au mouvement entre l'Indochine et les Philippines,
-mouvement représenté par plus de 180.000 tonnes de riz dont le fret, au taux
de 12 pesos la tonne, équivaut en chiffres ronds à 2.200.000 pesos. Or, il n'y a -
pas de raison pour que nous ne cherchions pas à recueillir une part plus consi-
dérable de ce trafic.
D'un autre côté, si nous envisageons les relations commerciales et postales
entre la Métropole et les Philippines, nous constatons qu'elles s'effectuent par
l'intermédiaire de Hongkong, par navires étrangers, et l'on est amené à se deman-
der pourquoi pas par l'intermédiaire de notre colonie et par bateaux français ?
En posant là question, je n'ai pas la prétention de la résoudre, ce qui ne
m'appartient pas d'ailleurs, mais j'ai pensé qu'il était bon d'appeler sur elle
l'attention du Gouvernement français et du Gouvernement général de l'Indochine,
ce qui revient à envisager la création d'une ligne commerciale entre l'Indochine
et Manille.
[1 ne peut être question d'un service limité au voyage Saigon-Manille. On
serait assuré à toute époque de l'année d'un plein chargement de riz pour
Manille; mais le bateau retournerait sur lest. Il y aurait donc lieu d'envisager
un itinéraire complémentaire Manille-Hongkong-Haiphong ou Hongay-Saigon.
Il semble qu'il soit facile de trouver du fret pour ces diverses destinations
d'escale à escale.
Enfin, je signalerai que Cebu pourrait être éventuellement compris sur la
route Saigon-Manille puisque, pour la durée de la guerre, suivant une décision
récente du Gouvernement américain, les navires étrangers pourront prendre les
chargements réservés aux caboteurs, ce qui était le cas entre Cebu et Manille.
Pour revenir à la question proprement dite des relations entre la Métropole
et les Philippines, il est évident qu'un service de cette nature pourrait prendre
en transbordement à Saigon nos produits français destinés à Manille, au lieu
d'aller les transborder à Hongkong, ce qui, dans l'état actuel des choses, occa-
sionne une perte de temps de dix jours au minimum. La même remarque
s'applique à nos correspondances postales qui vont transborder à Hongkong
également. J'ai essayé d'arriver à un arrangement sur ce dernier point avec les
autorités postales d'Indochine par l'intermédiaire des vapeurs philippins, mais
sans résultat pratique.
Or, il est bien certain que nous avons tout avantage, au point de vue général
de notre exportation, à faire parvenir nos marchandises et notre correspondance
commerciale à leur point de destination par les voies les plus rapides, puisque
cela constitue un avantage sur les concurrents. J'aime à croire que le Gouverne.
ment général de l'Indochine ne se désintéresserait pas de cet aspect de la question.
vue des besoins des Philippines. Le prix des frets est resté dans le pays, puisque
les armateurs sont tous Philippins. Par conséquent, la lacune dont je parle plus
haut ne touche pas outre mesure le commerce de ce pays qui possède des ba-
teaux pour se ravitailler dans notre colonie.
Je mentionnerai, d'autre part, qu'en 1916 le pavillon français n'a participé 1
que pour une part infime au mouvement entre l'Indochine et les Philippines,
-mouvement représenté par plus de 180.000 tonnes de riz dont le fret, au taux
de 12 pesos la tonne, équivaut en chiffres ronds à 2.200.000 pesos. Or, il n'y a -
pas de raison pour que nous ne cherchions pas à recueillir une part plus consi-
dérable de ce trafic.
D'un autre côté, si nous envisageons les relations commerciales et postales
entre la Métropole et les Philippines, nous constatons qu'elles s'effectuent par
l'intermédiaire de Hongkong, par navires étrangers, et l'on est amené à se deman-
der pourquoi pas par l'intermédiaire de notre colonie et par bateaux français ?
En posant là question, je n'ai pas la prétention de la résoudre, ce qui ne
m'appartient pas d'ailleurs, mais j'ai pensé qu'il était bon d'appeler sur elle
l'attention du Gouvernement français et du Gouvernement général de l'Indochine,
ce qui revient à envisager la création d'une ligne commerciale entre l'Indochine
et Manille.
[1 ne peut être question d'un service limité au voyage Saigon-Manille. On
serait assuré à toute époque de l'année d'un plein chargement de riz pour
Manille; mais le bateau retournerait sur lest. Il y aurait donc lieu d'envisager
un itinéraire complémentaire Manille-Hongkong-Haiphong ou Hongay-Saigon.
Il semble qu'il soit facile de trouver du fret pour ces diverses destinations
d'escale à escale.
Enfin, je signalerai que Cebu pourrait être éventuellement compris sur la
route Saigon-Manille puisque, pour la durée de la guerre, suivant une décision
récente du Gouvernement américain, les navires étrangers pourront prendre les
chargements réservés aux caboteurs, ce qui était le cas entre Cebu et Manille.
Pour revenir à la question proprement dite des relations entre la Métropole
et les Philippines, il est évident qu'un service de cette nature pourrait prendre
en transbordement à Saigon nos produits français destinés à Manille, au lieu
d'aller les transborder à Hongkong, ce qui, dans l'état actuel des choses, occa-
sionne une perte de temps de dix jours au minimum. La même remarque
s'applique à nos correspondances postales qui vont transborder à Hongkong
également. J'ai essayé d'arriver à un arrangement sur ce dernier point avec les
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Or, il est bien certain que nous avons tout avantage, au point de vue général
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cela constitue un avantage sur les concurrents. J'aime à croire que le Gouverne.
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