Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 456 -
de bétail chinois s'adresserait de préférence à notre Protectorat, le bétail chinois
revenant à 52 pesos par tête alors que celui du Cambodge ne vaut que 41 pesos.
Depuis plusieurs années, nos importations de ciment ont été sans cesse en
décroissant. Leur minimum a été atteint en 1916 avec 2.982 tonnes seulement
alors qu'en 1913 nous avions encore importé plus de huit mille tonnes. C'est
une situation qui doit retenir notre attention, car la proximité des Iles Philip-
pines de notre centre de production doit amener des résultats plus satisfaisants.
Je rappellerai qu'en 1913 l'Allemagne était la principale importatrice de ciment
avec un total de 36.306 tonnes et qu'en 1914, elle en a encore importé 14.457
tonnes. La comparaison des chiffres est suffisamment éloquente sans qu'il soit
besoin d'insister outre mesure pour faire ressortir l'intérêt qui s'attache pour
nous à cette question.
Au cours de l'année 1916, j'ai eu l'honneur de signaler aux divers charbon-
nages du Tonkin, par l'intermédiaire de notre Gouverneur général, l'occasion
qui s'offrait pour nous d'essayer de prendre pied sur le marché philippin. Le
charbon japonais, qui constitue la majeure partie de l'importation, se cotait alors
à Manille 26 pesos la tonne. Depuis lors, la question n'a fait que prendre un
intérêt croissant puisqu'il est Coté actuellement 45 pesos, mais nous n'avons
rien fait : certains charbonnages ne voudraient livrer que du poussier, se trou-
vant engagés par ailleurs pour le gros. Il est bien évident que l'industrie locale
ne peut s'accommoder d'un produit de cette nature.
D'autres charbonnages, sans manifester leur existence à l'extérieur, semblent
vouloir attendre sur place leur clientèle. Dans ces conditions, il est difficile d'ar-
river à s'entendre, car il serait au moins nécessaire que ces charbonnages se
- fissent connaître du consommateur étranger si l'on veut qu'il s'adresse à eux.
Dans l'un comme dans l'autre cas, il nous apppartient de rechercher un terrain
d'entente qui permette d'aboutir à un résultat satisfaisant, car nous ne devons
négliger aucun moyen d'accroître nos relations commerciales.
Je ferai remarquer que des maisons de Manille cherchent à établir des rela-
tions avec notre colonie et, voyant que l'Indochine avait besoin de certains pro-
duits manufacturés, elles y ont envoyé des voyageurs.
Ces quelques remarques permettent d'entrevoir la possibilité d'un échange
plus actif de relations commerciales entre l'Indochine et les Iles Philippines.
Je dois reconnaître qu'un des éléments principaux à ce développement nous
fait défaut : je veux parler des moyens de communications. Si les deux posses-
sions sont reliées par les fréquents voyages des vapeurs allant chercher les riz à
Saigon (78 voyages en 1916) il ne s'agit que de relations accidentelles sur les-
quelles on ne peut compter. Je crois savoir que les autorités philippines ont
songé à un certain moment à combler cette lacune. Les circonstances n'ont pas
permis d'approfondir la question et, tout bien considéré, les Philippines y ont un
intérêt beaucoup moins considérable que nous. En effet, si nous ne nous réfé-
rons qu'à la question du transport des riz, nous constatons d'une part, que 90.%
du tonnage affecté à cet effet était du tonnage philippin, utilisé seulement en
de bétail chinois s'adresserait de préférence à notre Protectorat, le bétail chinois
revenant à 52 pesos par tête alors que celui du Cambodge ne vaut que 41 pesos.
Depuis plusieurs années, nos importations de ciment ont été sans cesse en
décroissant. Leur minimum a été atteint en 1916 avec 2.982 tonnes seulement
alors qu'en 1913 nous avions encore importé plus de huit mille tonnes. C'est
une situation qui doit retenir notre attention, car la proximité des Iles Philip-
pines de notre centre de production doit amener des résultats plus satisfaisants.
Je rappellerai qu'en 1913 l'Allemagne était la principale importatrice de ciment
avec un total de 36.306 tonnes et qu'en 1914, elle en a encore importé 14.457
tonnes. La comparaison des chiffres est suffisamment éloquente sans qu'il soit
besoin d'insister outre mesure pour faire ressortir l'intérêt qui s'attache pour
nous à cette question.
Au cours de l'année 1916, j'ai eu l'honneur de signaler aux divers charbon-
nages du Tonkin, par l'intermédiaire de notre Gouverneur général, l'occasion
qui s'offrait pour nous d'essayer de prendre pied sur le marché philippin. Le
charbon japonais, qui constitue la majeure partie de l'importation, se cotait alors
à Manille 26 pesos la tonne. Depuis lors, la question n'a fait que prendre un
intérêt croissant puisqu'il est Coté actuellement 45 pesos, mais nous n'avons
rien fait : certains charbonnages ne voudraient livrer que du poussier, se trou-
vant engagés par ailleurs pour le gros. Il est bien évident que l'industrie locale
ne peut s'accommoder d'un produit de cette nature.
D'autres charbonnages, sans manifester leur existence à l'extérieur, semblent
vouloir attendre sur place leur clientèle. Dans ces conditions, il est difficile d'ar-
river à s'entendre, car il serait au moins nécessaire que ces charbonnages se
- fissent connaître du consommateur étranger si l'on veut qu'il s'adresse à eux.
Dans l'un comme dans l'autre cas, il nous apppartient de rechercher un terrain
d'entente qui permette d'aboutir à un résultat satisfaisant, car nous ne devons
négliger aucun moyen d'accroître nos relations commerciales.
Je ferai remarquer que des maisons de Manille cherchent à établir des rela-
tions avec notre colonie et, voyant que l'Indochine avait besoin de certains pro-
duits manufacturés, elles y ont envoyé des voyageurs.
Ces quelques remarques permettent d'entrevoir la possibilité d'un échange
plus actif de relations commerciales entre l'Indochine et les Iles Philippines.
Je dois reconnaître qu'un des éléments principaux à ce développement nous
fait défaut : je veux parler des moyens de communications. Si les deux posses-
sions sont reliées par les fréquents voyages des vapeurs allant chercher les riz à
Saigon (78 voyages en 1916) il ne s'agit que de relations accidentelles sur les-
quelles on ne peut compter. Je crois savoir que les autorités philippines ont
songé à un certain moment à combler cette lacune. Les circonstances n'ont pas
permis d'approfondir la question et, tout bien considéré, les Philippines y ont un
intérêt beaucoup moins considérable que nous. En effet, si nous ne nous réfé-
rons qu'à la question du transport des riz, nous constatons d'une part, que 90.%
du tonnage affecté à cet effet était du tonnage philippin, utilisé seulement en
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