Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
— 272 —
Chanvre de manille. — On désigne sous ce nom les fibres d'abaca. Son
exportation a toujours joué un rôle important dans les échanges du pays et a
atteint certaines années 65, 67 et 72 des exportations totales. En 1917, elle
n'a atteint que 38 %, bien que la valeur tolale du produit exporté ait été de
53.384.593 pesos. C'est le chiffre le plus important qui ait été atteint, aussi bien
au total que pour le prix moyen à la tonne qui, en 1916, était de 388 pesos 70
supérieur de 25 0 o à celui de 1915. La quantité exportée a été de 137.326
tonnes, inférieure de 5.684 à celle de 1915.
Le prix moyen que j'indique plus haut ne donne qu'une idée approximative
de la valeur du chanvre, qui ne comporte pas moins de vingt-deux qualités
différentes. La première qualité s'est cotée environ à 1.000 pesos la tonne, alors
que la plus basse s'est cotée 100 pesos.
Ce sont principalement les qualités courantes qui sont recherchées des
acheteurs et sont généralement employées à la fabrication des cordages. Les
quatre qualités les plus demandées étaient cotées, à la tonne, 482, 464, 360 et
344 pesos. La hausse s'est manifestée sur toutes les qualités et a porté jusqu'à
près de 200 pesos sur les qualités supérieures.
Ce sont les Etats-Unis, l'Angleterre et le Japon qui sont les principaux
acheteurs.
Incidemment, je mentionnerai que l'industrie locale des cordages a progres-
sé d'une manière très satisfaisante. Tout en fournissant aux besoins de la
marine philippine, elle a pu tripler son exportation, qui a atteint 614 tonnes.
L'importation des produits similaires étrangers n'avait d'ailleurs jamais été
très considérable et elle se réduisait à 5o tonnes en 1916, d'une valeur de
28.817 pesos.
Sucre. — L'exportation du sucre a atteint son maximum en 1916 avec
337.490 tonnes, soit un excédent de 100.000 tonnes sur 1914 et de 126.478
sur 1915. Quant à la cote, elle a été de 110 pesos 15 la tonne, contre 93,10 en
1914 et 107.20 en 1915. Les exportateurs ont donc été avantagés à tous points
de vue. La production s'est maintenue abondante au cours de la présente année,
mais de grandes difficultés de transport ont été rencontrées, faute de tonnage.
La situation de cette exportation dépend beaucoup de celle du marché amé-
ricain, car ce sont les Etats-Unis qui sont les principaux acheteurs : 131 .885
tonnes en 1916. Viennent ensuite l'Angleterre (67.192 tonnes), Hongkong
(54.927 tonnes), la Chine (35.931 tonnes), le Japon (35.218 tonnes).
Tabac. — L'exportation du tabac (en feuilles et manufacturé) accuse égale-
ment des gains importants.
Celle du tabac en feuilles a dépassé de plus de 50° o celle de 1915, avec 17.766
tonnes contre 10.948. C'est l'Espagne qui est l'acheteur le plus important, avec
10.166 tonnes. La Régie française a acheté 2.931 tonnes de tabacs en feuilles,
la même quantité que l'année précédente ; mais, avec cette différence, qu'en
Chanvre de manille. — On désigne sous ce nom les fibres d'abaca. Son
exportation a toujours joué un rôle important dans les échanges du pays et a
atteint certaines années 65, 67 et 72 des exportations totales. En 1917, elle
n'a atteint que 38 %, bien que la valeur tolale du produit exporté ait été de
53.384.593 pesos. C'est le chiffre le plus important qui ait été atteint, aussi bien
au total que pour le prix moyen à la tonne qui, en 1916, était de 388 pesos 70
supérieur de 25 0 o à celui de 1915. La quantité exportée a été de 137.326
tonnes, inférieure de 5.684 à celle de 1915.
Le prix moyen que j'indique plus haut ne donne qu'une idée approximative
de la valeur du chanvre, qui ne comporte pas moins de vingt-deux qualités
différentes. La première qualité s'est cotée environ à 1.000 pesos la tonne, alors
que la plus basse s'est cotée 100 pesos.
Ce sont principalement les qualités courantes qui sont recherchées des
acheteurs et sont généralement employées à la fabrication des cordages. Les
quatre qualités les plus demandées étaient cotées, à la tonne, 482, 464, 360 et
344 pesos. La hausse s'est manifestée sur toutes les qualités et a porté jusqu'à
près de 200 pesos sur les qualités supérieures.
Ce sont les Etats-Unis, l'Angleterre et le Japon qui sont les principaux
acheteurs.
Incidemment, je mentionnerai que l'industrie locale des cordages a progres-
sé d'une manière très satisfaisante. Tout en fournissant aux besoins de la
marine philippine, elle a pu tripler son exportation, qui a atteint 614 tonnes.
L'importation des produits similaires étrangers n'avait d'ailleurs jamais été
très considérable et elle se réduisait à 5o tonnes en 1916, d'une valeur de
28.817 pesos.
Sucre. — L'exportation du sucre a atteint son maximum en 1916 avec
337.490 tonnes, soit un excédent de 100.000 tonnes sur 1914 et de 126.478
sur 1915. Quant à la cote, elle a été de 110 pesos 15 la tonne, contre 93,10 en
1914 et 107.20 en 1915. Les exportateurs ont donc été avantagés à tous points
de vue. La production s'est maintenue abondante au cours de la présente année,
mais de grandes difficultés de transport ont été rencontrées, faute de tonnage.
La situation de cette exportation dépend beaucoup de celle du marché amé-
ricain, car ce sont les Etats-Unis qui sont les principaux acheteurs : 131 .885
tonnes en 1916. Viennent ensuite l'Angleterre (67.192 tonnes), Hongkong
(54.927 tonnes), la Chine (35.931 tonnes), le Japon (35.218 tonnes).
Tabac. — L'exportation du tabac (en feuilles et manufacturé) accuse égale-
ment des gains importants.
Celle du tabac en feuilles a dépassé de plus de 50° o celle de 1915, avec 17.766
tonnes contre 10.948. C'est l'Espagne qui est l'acheteur le plus important, avec
10.166 tonnes. La Régie française a acheté 2.931 tonnes de tabacs en feuilles,
la même quantité que l'année précédente ; mais, avec cette différence, qu'en
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