pour les autres. — En échange des chapeaux de feutre, des calicots, des sampots, des cotonnades imprimées, des vestons de coton blanc, de registres en papier ardoisé, de crayons, etc., les Chinois reçoivent de l'argent, de la cire, des cornes de cerfs et de buffles, de l'ivoire, du cardamome, des peaux séchées, des fiels d'ours, des cornes tendres de chevreuils, de cerfs, etc.
Ce que les Anglais font sur le Mékong, il n'est pas douteux que nous ne puissions le faire au Tran-ninh, au grand avantage de notre commerce, comme à celui de la population indigène. Les marchan- dises, dont la vente parait d'un écoulement facile, sont : les vestons de coton blanc et de flanelle ou molleton, de préférence bleu, les chapeux de feutre, les bérets bleus et rouges, le calicot fort, l'andri- nople, le molleton bleu en pièces, la flanelle rouge, les cotonnades noires et bariolées, les couvertures de laine, couvertures de coton, tricots à manches en laine, les parapluies, le fil, le coton, les aiguil- les, la soie annamite en pièces bleu-clair, bleu-foncé, rouge, jaune, vert ; les marmites, la poterie, les plateaux en cuivre, le sel, le nuoc-mam, etc., etc.
En échange, les commerçants pourraient se faire donner de l'ar- gent, de la cire, des cornes molles de cerfs et de chevreuils, de la cannelle, du benjoin, du caoutchouc, du cardamome, etc., tous articles dont la valeur,cotée au pays d'origine, laisserait au trafiquant des bénéfices considérables.
C'est à lui qu'il appartient, de profiter de ces conditions d'un commerce relativement primitif, surtout par le choix des inter- médiaires destinés à se mettre en contact direct avec la population indigène.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
