Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1898-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1898 01 juillet 1898
Description : 1898/07/01 (A1,N1)-1898/12/01 (A1,N6). 1898/07/01 (A1,N1)-1898/12/01 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534714x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 13 —
Les Méos cultivent aussi une sorte de chanvre avec lequel ils
fabriquent une toile assez solide et dont ils fument la feuille
pilée en guise de haschisch. Des essais de ramie ont été faits et ont
pleinement réussi.
Les légumes indigènes et européens donnent d'excellents résul-
tats ; il est relativement facile d'en obtenir toute l'année.
La collection des arbres fruitiers est plus complète que partout
ailleurs en Indo-Chine ; au manguier, au goyavier, au pamplemous-
sier, à l'oranger, au citronnier, au cocotier, à l'aréquier et, en
général, à toutes les espèces rencontrées en Cochinchine et au
Tonkin, il faut ajouter le poirier, le pommier, le prunier et le
pêcher. Il suffirait d'améliorer légèrement la qualité de ces quatre
dernières espèces pour rendre leurs fruits comestibles.
Les cultures n'étant l'objet d'aucun soin particulier, le rende-
ment en est faible, mais suffit à la consommation.
Le pavot à opium mérite une mention spéciale. Il constitue une
véritable industrie agricole qui est restée jusqu'à ce jour l'apanage
des Méos. Au mois de septembre, ils sèment à la volée la graine du
pavot dans les terrains où l'on vient de récolter le maïs. La germi-
nation est activée par les dernières pluies de la saison ; la plante
fleurit au commencement de décembre. La récolte s'effectue peu de
temps après que les pétales sont tombés.
Les incisions longitudinales et rapprochées, pratiquées sur toute
la surface de la capsule, laissent échapper le suc qui se coagule au
contact de l'air et qui est recueilli par les Méos tous les jours, jusqu'à
complet épuisement de la plante.
Les Laotiens du Tran-ninh n'ont pas d'instruments aratoires
qui méritent d'être signalés ; chaque famille possède la charrue et la
herse en usage dans tout l'Extrême-Orient, la bêche, le sarcloir et
le coupe-coupe.
Les animaux domestiques qui composent ordinairement, en Indo-
Chine, le bétail et la basse-cour, se rencontrent au Tran-ninh :
chevaux, taureaux, vaches, bœufs, buffles, chèvres, porcs et volailles.
Les produits forestiers qui peuvent être utilisés sont assez nom-
breux.
Il faut citer le miel et la cire que l'on trouve en assez grandes
Les Méos cultivent aussi une sorte de chanvre avec lequel ils
fabriquent une toile assez solide et dont ils fument la feuille
pilée en guise de haschisch. Des essais de ramie ont été faits et ont
pleinement réussi.
Les légumes indigènes et européens donnent d'excellents résul-
tats ; il est relativement facile d'en obtenir toute l'année.
La collection des arbres fruitiers est plus complète que partout
ailleurs en Indo-Chine ; au manguier, au goyavier, au pamplemous-
sier, à l'oranger, au citronnier, au cocotier, à l'aréquier et, en
général, à toutes les espèces rencontrées en Cochinchine et au
Tonkin, il faut ajouter le poirier, le pommier, le prunier et le
pêcher. Il suffirait d'améliorer légèrement la qualité de ces quatre
dernières espèces pour rendre leurs fruits comestibles.
Les cultures n'étant l'objet d'aucun soin particulier, le rende-
ment en est faible, mais suffit à la consommation.
Le pavot à opium mérite une mention spéciale. Il constitue une
véritable industrie agricole qui est restée jusqu'à ce jour l'apanage
des Méos. Au mois de septembre, ils sèment à la volée la graine du
pavot dans les terrains où l'on vient de récolter le maïs. La germi-
nation est activée par les dernières pluies de la saison ; la plante
fleurit au commencement de décembre. La récolte s'effectue peu de
temps après que les pétales sont tombés.
Les incisions longitudinales et rapprochées, pratiquées sur toute
la surface de la capsule, laissent échapper le suc qui se coagule au
contact de l'air et qui est recueilli par les Méos tous les jours, jusqu'à
complet épuisement de la plante.
Les Laotiens du Tran-ninh n'ont pas d'instruments aratoires
qui méritent d'être signalés ; chaque famille possède la charrue et la
herse en usage dans tout l'Extrême-Orient, la bêche, le sarcloir et
le coupe-coupe.
Les animaux domestiques qui composent ordinairement, en Indo-
Chine, le bétail et la basse-cour, se rencontrent au Tran-ninh :
chevaux, taureaux, vaches, bœufs, buffles, chèvres, porcs et volailles.
Les produits forestiers qui peuvent être utilisés sont assez nom-
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