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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
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— 42 —
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Le manioc de Madagascar dans l'Est Africain allemand
M. le professeur Zimmermann, directeur de l'institut de Biologie agricole
d'Amani, qui est la station agronomique de l'Est Africain allemand, donne,
dans son organe Der Pflanzer, n° 16-17, du 20 novembre 1906, un mémoire
de 15 p., très substantiel, sur le manioc ; ce petit travail constitue, en effet,
un document des plus importants, malgré sa brièveté.
M. Zimmermann s'est posé, entre autres, la question de savoir si les carac-
tères botaniques généraux indiqués par les auteurs comme distinctifs entre les
maniocs amers, étaient bien sérieux. La réponse paraît négative, tout au moins
pour quelques-uns des signes relevés ; en particulier, la plupart des caractères
qui, d'après une récente communication de Peckolt (Berichte der Deulschen
pharmaceulischen Gescllschaft, 1906, vol. XVI, p. 22), distingueraient les ma-
niocs doux du Brésil, ne se trouvent pas chez les maniocs cultivés par les noirs
de l'Est Africain allemand, généralement doux cependant. Notamment, on ne
les constate pas chez le manioc, dit de Madagascar, très apprécié dans la colonie
allemande où il est couramment consommé cru.
Du reste, il apparaît de plus en plus, que la richesse en acide cyanhydrique
qui cause l'amertume et la nocivité des maniocs vénéneux, n'est pas seulement
liée à la variété botanique, mais aussi aux conditions de culture ; d'autre part,
les maniocs les plus doux en contiennent toujours d'assez grandes quantités
dans l'écorce des tubercules ; cela a été nettement démontré par Carmody à la
Trinidad. Dans les races vénéneuses, le poison est réparti plus uniformément
dans toute la substance du tubercule.
L'influence du sol est affirmée par Burkill dont l'intéressante monographie
a été analysée dans le n° 40 du Journal d'Agriculture tropicale, p. 318. Elle est
également attestée par les noirs de l'Usambara.
M. Zimmermann a aussi recueilli le témoignage d'un noir qui lui inspire
confiance : d'après ce cultivateur, des maniocs doux deviendraient amers sous
l'influence de sécheresse prolongée, accompagnée de fortes chaleurs ; de même,
les tubercules pris sur des plantes très âgées, de maniocs généralement doux,
seraient couramment amers, etc.
Il a été dit plus haut que la plupart des maniocs couramment cultivés dans
l'Est Africain allemand sont doux. Les indigènes de la colonie distinguent les
variétés de manioc en « blanches » et en « rouges » ; les premières ont la peau
(couche tubéreuse) des tubercules légèrement jaunâtre ou grise tirant sur le
brun ; chez les secondes, elle est d'un rouge brun plus ou moins vif. La colo-
ration apparaît surtout à la face interne de la dite couche tubéreuse. Le « ma-
nioc de Madagascar », si intéressant à divers titres, se classe dans les variétés
« blanches », quoique les assises du tissu cortical sous-jacent y soient toujours
d'un rose plus ou moins vif, selon l'âge et la végétation des pieds examinés.
Les constatations visées ci-dessus sont aisées à faire sur des tubercules frais, car
ils se pèlent facilement.
La couche tubéreuse qui revêt les tiges d'un certain âge, semble participer
de la même coloration que les tubercules ; dans les tiges encore, le pigment est
abondant, surtout dans les assises internes de la dite couche. Un examen super-
ficiel ne renseigne point à cet égard, car le vert intense des assises chlorophyl-
liennes sous-jacentes transparaît toujours assez pour donner à la tige des colo-
rations extérieures variées où le rouge de la couche tubéreuse n'apparaît que
masqué par le vert de la chlorophylle et devient ainsi difficile à distinguer.
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Le manioc de Madagascar dans l'Est Africain allemand
M. le professeur Zimmermann, directeur de l'institut de Biologie agricole
d'Amani, qui est la station agronomique de l'Est Africain allemand, donne,
dans son organe Der Pflanzer, n° 16-17, du 20 novembre 1906, un mémoire
de 15 p., très substantiel, sur le manioc ; ce petit travail constitue, en effet,
un document des plus importants, malgré sa brièveté.
M. Zimmermann s'est posé, entre autres, la question de savoir si les carac-
tères botaniques généraux indiqués par les auteurs comme distinctifs entre les
maniocs amers, étaient bien sérieux. La réponse paraît négative, tout au moins
pour quelques-uns des signes relevés ; en particulier, la plupart des caractères
qui, d'après une récente communication de Peckolt (Berichte der Deulschen
pharmaceulischen Gescllschaft, 1906, vol. XVI, p. 22), distingueraient les ma-
niocs doux du Brésil, ne se trouvent pas chez les maniocs cultivés par les noirs
de l'Est Africain allemand, généralement doux cependant. Notamment, on ne
les constate pas chez le manioc, dit de Madagascar, très apprécié dans la colonie
allemande où il est couramment consommé cru.
Du reste, il apparaît de plus en plus, que la richesse en acide cyanhydrique
qui cause l'amertume et la nocivité des maniocs vénéneux, n'est pas seulement
liée à la variété botanique, mais aussi aux conditions de culture ; d'autre part,
les maniocs les plus doux en contiennent toujours d'assez grandes quantités
dans l'écorce des tubercules ; cela a été nettement démontré par Carmody à la
Trinidad. Dans les races vénéneuses, le poison est réparti plus uniformément
dans toute la substance du tubercule.
L'influence du sol est affirmée par Burkill dont l'intéressante monographie
a été analysée dans le n° 40 du Journal d'Agriculture tropicale, p. 318. Elle est
également attestée par les noirs de l'Usambara.
M. Zimmermann a aussi recueilli le témoignage d'un noir qui lui inspire
confiance : d'après ce cultivateur, des maniocs doux deviendraient amers sous
l'influence de sécheresse prolongée, accompagnée de fortes chaleurs ; de même,
les tubercules pris sur des plantes très âgées, de maniocs généralement doux,
seraient couramment amers, etc.
Il a été dit plus haut que la plupart des maniocs couramment cultivés dans
l'Est Africain allemand sont doux. Les indigènes de la colonie distinguent les
variétés de manioc en « blanches » et en « rouges » ; les premières ont la peau
(couche tubéreuse) des tubercules légèrement jaunâtre ou grise tirant sur le
brun ; chez les secondes, elle est d'un rouge brun plus ou moins vif. La colo-
ration apparaît surtout à la face interne de la dite couche tubéreuse. Le « ma-
nioc de Madagascar », si intéressant à divers titres, se classe dans les variétés
« blanches », quoique les assises du tissu cortical sous-jacent y soient toujours
d'un rose plus ou moins vif, selon l'âge et la végétation des pieds examinés.
Les constatations visées ci-dessus sont aisées à faire sur des tubercules frais, car
ils se pèlent facilement.
La couche tubéreuse qui revêt les tiges d'un certain âge, semble participer
de la même coloration que les tubercules ; dans les tiges encore, le pigment est
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