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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 32 —
La famille des Baleinidés est représentée par le genre Baleine (Ba-
loena), nom sakalave « tozombe », assez commune sur toute la côte, près
de Manombo et de Fiherenanamasay (au nord de Tulear), et à Saint-Au-
gustin (au sud). C'est à Saint-Augustin qu'autrefois faisaient escale les
baleiniers américains, danois et portugais qui venaient jusque-là pour-
suivre l'énorme cétacé. Deux espèces connues : la baleine franche (Baloe-
na mysticetus) « tozombebevata » ; — la baleine du Cap ou Nord Caper
austral (Baloena australis) « tozombé ».
Le sous-genre Baleinoptère (Baloenoptera) « tozombé lava », com-
prend trois espèces :
Le baleinoptère rorqual (Baloenoptera rorqual).
Le baleinoptère à bec (Baloenoptera aueutorostrata) « amby», qui
possède sous l'œsophage et entre les' branches de la mâchoire inférieure
une grande poche vésiculeuse et gluante à laquelle, au dire des indi-
gènes, les « petits» poissons dont il fait sa nourriture viennent se coller
et restent attachés.
Le baleinoptère Poeskop (Baloenoptera Capensis).
Les espèces baleinoptère jubarte (Baloenoptera jubartis) et balei-
noptère à ventre lisse ou gibbar des Basques (Baloenoptère gibbar ou
physalus) ne sont pas représentées.
Comme les cachalots, les baleines et les baleinoptères ne sont pas
péchés par les Vezo, qui en ont une terreur superstitieuse. Ils en font
cependant leur nourriture lorsqu'il leur est donné d'en trouver un échoué
sur le ri vage.
Au nord-ouest de la province, au large de Belavenaka et de Morombe,
il a été vu quelques individus du sous-ordre des cétacés herbivores
(Syrenia), appartenant au genre Dugong; c'est l'espèce Halieore Indicus,
appelée « tozofia» par les Vezo, qui n'hésitent pas à harponner ce mam-
mifère dont ils n'ont rien à craindre et qui leur fournit pour longtemps
une chair succulente «ayant le goût de la viande de porc ». D'après la
description qu'ils en font, le dugong serait probablement la sirène des
anciens (à moins que ce ne soit le lamantin).
Les genres Lamantin (Manatus), Halitherum et stellère (Rytina) sont
inconnus.
Les vieux du pays, qui ont quelque peu voyagé, assurent que le
lamantin se rencontrerait dans les parages de l'archipel des Comores et
du cap d'Ambre.
Les Comoriens font une cérémonie spéciale lorsqu'ils trouvent un de
ces cétacés sur le rivage. Ils lui enlèvent publiquement les mamelles et
les parties génitales avant de le dépecer et de le livrer à la consom-
mation. Cette coutume est courante à Mayotte et dans tout l'archipel.
En règle générale, les Vezo de la côte, qui sont tous marins et
pêcheurs, ne se livrent pas d'une façon assidue à la pêche des cétacés.
Lorsque, accidentellement, au cours de leurs pêches journalières, ils se
La famille des Baleinidés est représentée par le genre Baleine (Ba-
loena), nom sakalave « tozombe », assez commune sur toute la côte, près
de Manombo et de Fiherenanamasay (au nord de Tulear), et à Saint-Au-
gustin (au sud). C'est à Saint-Augustin qu'autrefois faisaient escale les
baleiniers américains, danois et portugais qui venaient jusque-là pour-
suivre l'énorme cétacé. Deux espèces connues : la baleine franche (Baloe-
na mysticetus) « tozombebevata » ; — la baleine du Cap ou Nord Caper
austral (Baloena australis) « tozombé ».
Le sous-genre Baleinoptère (Baloenoptera) « tozombé lava », com-
prend trois espèces :
Le baleinoptère rorqual (Baloenoptera rorqual).
Le baleinoptère à bec (Baloenoptera aueutorostrata) « amby», qui
possède sous l'œsophage et entre les' branches de la mâchoire inférieure
une grande poche vésiculeuse et gluante à laquelle, au dire des indi-
gènes, les « petits» poissons dont il fait sa nourriture viennent se coller
et restent attachés.
Le baleinoptère Poeskop (Baloenoptera Capensis).
Les espèces baleinoptère jubarte (Baloenoptera jubartis) et balei-
noptère à ventre lisse ou gibbar des Basques (Baloenoptère gibbar ou
physalus) ne sont pas représentées.
Comme les cachalots, les baleines et les baleinoptères ne sont pas
péchés par les Vezo, qui en ont une terreur superstitieuse. Ils en font
cependant leur nourriture lorsqu'il leur est donné d'en trouver un échoué
sur le ri vage.
Au nord-ouest de la province, au large de Belavenaka et de Morombe,
il a été vu quelques individus du sous-ordre des cétacés herbivores
(Syrenia), appartenant au genre Dugong; c'est l'espèce Halieore Indicus,
appelée « tozofia» par les Vezo, qui n'hésitent pas à harponner ce mam-
mifère dont ils n'ont rien à craindre et qui leur fournit pour longtemps
une chair succulente «ayant le goût de la viande de porc ». D'après la
description qu'ils en font, le dugong serait probablement la sirène des
anciens (à moins que ce ne soit le lamantin).
Les genres Lamantin (Manatus), Halitherum et stellère (Rytina) sont
inconnus.
Les vieux du pays, qui ont quelque peu voyagé, assurent que le
lamantin se rencontrerait dans les parages de l'archipel des Comores et
du cap d'Ambre.
Les Comoriens font une cérémonie spéciale lorsqu'ils trouvent un de
ces cétacés sur le rivage. Ils lui enlèvent publiquement les mamelles et
les parties génitales avant de le dépecer et de le livrer à la consom-
mation. Cette coutume est courante à Mayotte et dans tout l'archipel.
En règle générale, les Vezo de la côte, qui sont tous marins et
pêcheurs, ne se livrent pas d'une façon assidue à la pêche des cétacés.
Lorsque, accidentellement, au cours de leurs pêches journalières, ils se
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