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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
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- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
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— 40 —
C. — Autres régions
Sainte-Marie. — L'île de Sainte-Marie, voisine de la côte Est, en a le sol et
le climat; les mêmes maladies y attaquent les caféiers et les mêmes consé-
quences s'en déduisent.
Le caféier de Libéria y est cultivé avec une prospérité moyenne.
Région orientale intermédiaire. — Je désigne ainsi la région déclive com-
prise entre le plateau central et la côte est, à des altitudes variant de 200 à 800
mètres, région en maintes parties occupée par la forêt. A cause peut-être de
cette forêt elle même, cette zone semble, en certains endroits, plus fertile que
la côte. Il serait imprudent de conseiller le déboisement ; mais là où il se
trouve déjà fait, et spécialement près du chemin de fer de Tamatave à Tanana-
rive, ou dans le riche district d'Ambatondrazaka, quelques concessions pour-
raient avoir un certain avenir dans la culture du Libéria, éventuellement des
caféiers de Java ou du Congo.
Hors ces endroits spéciaux, on se heurterait à de trop grandes difficultés de
communication et de ravitaillement.
Région de Fort-Dauphin. — Le climat de cette région est plus sec et moins
chaud dans l'ensemble que celui de la côte est. Le sol est riche, par endroits,
grâce à des infiltrations de terrains volcaniques.
Le caféier de Libéria a été essayé à la station d'essais de Fort-Dauphin. J'en
ai eu entre les mains un échantillon que j'ai trié : il présentait une forte pro-
portion de caracolis (grains ronds), généralement très petits; parmi les autres
grains, la dimension variait beaucoup, mais faible dans l'ensemble. Ces condi-
tions en faisaient un bon échantillon commercial après triage.
Nosy-Be. — Cette île a un climat humide et chaud, et doit à son origine
volcanique un sol beaucoup plus riche que les sols de Madagascar. Le caféier
de Libéria y réussit. Le caféier d'Arabie y trouve un climat trop humide. Il y a
pourtant chez M. Marchand une petite caféière très abritée, où le caféier d'Arabie
présente une végétation moyenne. Mais j'ai dit à propos de l'hemileia combien
la crainte de cette maladie doit nous rendre prudents, et je crois que si on
étendait un peu la culture du caféier d'Arabie à Nosy-Be, l'hemileia y pren-
drait bien vite une extension désastreuse.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le caféier d'Arabie, au point de vue de la colonisation européenne, ne
semble pas, jusqu'à présent, cultivable sur une grande échelle à Madagascar.
Le caféier de Libéria est cultivable dans les meilleurs sols de Nosy-Be,
Sainte-Marie et la côte est. Il faudra l'abriter du soleil par des arbres d'ombrage,
par exemple le bois noir (Albizzia Lebbeck), et du vent par des abris verticaux,
par des lignes d'ambrevade, par exemple, pendant les premières années. Là où
les fumures seraient possibles, elles seraient toujours à recommander, parce
que nulle part, à Madagascar, le sol n'est réellement riche. Les pulvérisations
cupriques ne sont jamais à recommander pour le Libéria, car là où elles seraient
nécessaires, le sol est pauvre et les récoltes forcément médiocres.
Le café de Libéria est d'une valeur commerciale relativement faible, qu'il
faudrait essayer de relever en triant mécaniquement la récolte, comme on le
fait aux" Indes néerlandaises, pour vendre séparément les caracolis, les petits
grains, les gros grains, et rejeter les grains tarés et les débris.
Quant à l'avenir, peut-être les caféiers de Java ou du Congo, ou tout autre
encore à découvrir, deviendront-ils plus recommandables ou plus précieux à
Madagascar que le caféier de Libéria. Pour le moment, il faut souhaiter que
l'étude culturale de ces espèces soit poursuivie avec persévérance.
D'une manière générale, le colon qui voudrait créer une plantation à Mada-
gascar devrait être bien averti que les terres agricoles n'occupent qu'une faible
partie de la surface de l'ile, et les rechercher avec un grand esprit de prudence,
et même de méfiance. Je citerai encore une fois M. Muntz.
« L'impression générale est qu'une grande partie de l'île se trouve consti-
tuée par des terres d'une très faible teneur en principes fertilisants, qui n'offrent
que peu de ressources à la grande culture et sont difficiles à exploiter.
C. — Autres régions
Sainte-Marie. — L'île de Sainte-Marie, voisine de la côte Est, en a le sol et
le climat; les mêmes maladies y attaquent les caféiers et les mêmes consé-
quences s'en déduisent.
Le caféier de Libéria y est cultivé avec une prospérité moyenne.
Région orientale intermédiaire. — Je désigne ainsi la région déclive com-
prise entre le plateau central et la côte est, à des altitudes variant de 200 à 800
mètres, région en maintes parties occupée par la forêt. A cause peut-être de
cette forêt elle même, cette zone semble, en certains endroits, plus fertile que
la côte. Il serait imprudent de conseiller le déboisement ; mais là où il se
trouve déjà fait, et spécialement près du chemin de fer de Tamatave à Tanana-
rive, ou dans le riche district d'Ambatondrazaka, quelques concessions pour-
raient avoir un certain avenir dans la culture du Libéria, éventuellement des
caféiers de Java ou du Congo.
Hors ces endroits spéciaux, on se heurterait à de trop grandes difficultés de
communication et de ravitaillement.
Région de Fort-Dauphin. — Le climat de cette région est plus sec et moins
chaud dans l'ensemble que celui de la côte est. Le sol est riche, par endroits,
grâce à des infiltrations de terrains volcaniques.
Le caféier de Libéria a été essayé à la station d'essais de Fort-Dauphin. J'en
ai eu entre les mains un échantillon que j'ai trié : il présentait une forte pro-
portion de caracolis (grains ronds), généralement très petits; parmi les autres
grains, la dimension variait beaucoup, mais faible dans l'ensemble. Ces condi-
tions en faisaient un bon échantillon commercial après triage.
Nosy-Be. — Cette île a un climat humide et chaud, et doit à son origine
volcanique un sol beaucoup plus riche que les sols de Madagascar. Le caféier
de Libéria y réussit. Le caféier d'Arabie y trouve un climat trop humide. Il y a
pourtant chez M. Marchand une petite caféière très abritée, où le caféier d'Arabie
présente une végétation moyenne. Mais j'ai dit à propos de l'hemileia combien
la crainte de cette maladie doit nous rendre prudents, et je crois que si on
étendait un peu la culture du caféier d'Arabie à Nosy-Be, l'hemileia y pren-
drait bien vite une extension désastreuse.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le caféier d'Arabie, au point de vue de la colonisation européenne, ne
semble pas, jusqu'à présent, cultivable sur une grande échelle à Madagascar.
Le caféier de Libéria est cultivable dans les meilleurs sols de Nosy-Be,
Sainte-Marie et la côte est. Il faudra l'abriter du soleil par des arbres d'ombrage,
par exemple le bois noir (Albizzia Lebbeck), et du vent par des abris verticaux,
par des lignes d'ambrevade, par exemple, pendant les premières années. Là où
les fumures seraient possibles, elles seraient toujours à recommander, parce
que nulle part, à Madagascar, le sol n'est réellement riche. Les pulvérisations
cupriques ne sont jamais à recommander pour le Libéria, car là où elles seraient
nécessaires, le sol est pauvre et les récoltes forcément médiocres.
Le café de Libéria est d'une valeur commerciale relativement faible, qu'il
faudrait essayer de relever en triant mécaniquement la récolte, comme on le
fait aux" Indes néerlandaises, pour vendre séparément les caracolis, les petits
grains, les gros grains, et rejeter les grains tarés et les débris.
Quant à l'avenir, peut-être les caféiers de Java ou du Congo, ou tout autre
encore à découvrir, deviendront-ils plus recommandables ou plus précieux à
Madagascar que le caféier de Libéria. Pour le moment, il faut souhaiter que
l'étude culturale de ces espèces soit poursuivie avec persévérance.
D'une manière générale, le colon qui voudrait créer une plantation à Mada-
gascar devrait être bien averti que les terres agricoles n'occupent qu'une faible
partie de la surface de l'ile, et les rechercher avec un grand esprit de prudence,
et même de méfiance. Je citerai encore une fois M. Muntz.
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tuée par des terres d'une très faible teneur en principes fertilisants, qui n'offrent
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