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feuille de de germer. Ainsi, une goutte de bouillie bordelaise tombée
sur iinp Lnî 6 ne tue pas, n'altère même pas cette-tache; mais elle
ahtispnticû *i'eat* dans laquelle la spore serait tentée germer.
Il faut donc ici, bien plus que pour la pulvérisation corrosive qui se propose
de .tru!re toutes les taches existant à un moment donné, il faut ici que l'action
periste et se prolonge pendant toute la saison où il y a des spores d'hemileia
husceptimes de germer, donc pendant tout l'hivernage.
Il faut ici pulvériser, non plus les feuilles vieilles, mais au contraire les
pfpnun'n ies jeunes, qui sontbeaucoup plus facilement infectées ; non plus les feuilles
très malades devenues inutiles à l'arbuste et qu'il faut sacrifier, mais les feuilles
saines qu'il faut sauver. Il faut donc non plus une pulvérisation centrifuge, mais
au contraire centripète, et c'est celle qu'on a l'habitude en effet de pratiquer.
Il faut une pulvérisation aussi peu corrosive que possible, afin qu'elle puisse
sejourner longtemps sur une feuille très jeune sans l'abîmer.
Bouillie bordelaise. — La bouillie bordelaise remplit très bien ces condi-
tions. Imaginée pour lutter contre les maladies cryptogamiques de la vigne,
eue a vu son emploi s'étendre d'année en année, non seulement pour la vigne,
mais pour diverses autres plantes, notamment le caféier.
, Elle a été étudiée d'une façon très complète, en particulier au point de vue
spécial du caféier, par M. le Dr Delacroix. Les meilleures conditions de son em-
ploi sont aussi bien déterminées que possible, ainsi que le nombre et les époques
des applications à faire.
Adhérence. — Une grande adhérence étant nécessaire, en raison de la
violence des pluies tropicales, M. Delacroix recommande d'employer de préfé-
rence a la bouillie simple (aussi neutre que possible, tout au moins), la bouillie
?uÇJ e® ou la bouillie à la colophane. A la Réunion, on emploi la bouillie sucrée ;
a Madagascar on a essayé la bouillie à la colophane à la station d'essais de
1 Ivo}oma, près Tamatave, en 1903. Ce dernier essai, notamment, a montré une
adhernce extraordinaire, des taches bleues ayant persisté tout l'hivernage,
maigre la violence des pluies de cette région. La Réunion étant un pays su-
crle, la mélasse est tout indiquée pour préparer une bouillie très suffisamment
adhérente.
, Fréquence des pulvérisations à faire. -- Il faut bien remarquer d'ailleurs
que, quand même la première pulvérisation pourrait persister pendant tout
i nivernage, cela ne supprimerait pas la nécessité de la renouveler : car le ca-
feIer pousse activement pendant cette saison, et en un mois de jeunes feuilles
se sont entièrement renouvelées ; un mois est l'intervalle maximum qu'on doive
recommander entre les pulvérisations. Même à cet intervalle, bien des feuilles
auront le temps de naître, s'infecter et se développer avec leurs taches mûris-
santes d'une opération à l'autre, et c'est un des graves reproches que l'on peut
objecter à ce traitement.
Époque du premier traitement. — D'après M. Delacroix, l'opportunité des
traitements est plus importante encore que le mode de préparation de la bouil-
lie. Cela se conçoit aisément quand on réfléchit que la pulvérisation cuprique
est destinée à empêcher la germination des spores, et que, dès que cette germi-
nation est opérée, la bouillie devient inutile.
C'est en fin janvier ou commencement février à la Réunion, et en novem-
bre ou décembre sur la côte est de Madagascar que l'on voit apparaître les
premières taches.
La période d'incubation de l'hemileia, c'est-à-dire l'intervalle qui sépare la
germination de la spore de l'apparition de la tache, est de 14 à 17 jours (Ward).
? est vrai que ces premières taches peuvent être dues à une autre forme de spore
(spermogonie) dont on n'a pas encore décélé la présence et dont la période
d incubation est inconnue. Mais on voit que la première pulvérisation, pour
être pleinement efficace, doit être faite avant l'apparition des premières taches,
et qu il serait bon de la prévenir d'une semaine ou deux. Au contraire, à la
Réunion, les planteurs essayent ces pulvérisations et pratiquent la première,
deux ou trois semaines après l'apparition des taches, ce qui compromet gra-
vement l'efficacité du résultat.
Traitements ultérieurs. — Si donc la première pulvérisation est faite en
«^-janvier (Réunion, partie sous le Vent), la troisième serait faite en mi-mars,
et son action se prolongerait au moins jusqu'en avril. A ce moment la crois-
sance du caféier se relentit beaucoup, la maladie sévit avec son maximum
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feuille de de germer. Ainsi, une goutte de bouillie bordelaise tombée
sur iinp Lnî 6 ne tue pas, n'altère même pas cette-tache; mais elle
ahtispnticû *i'eat* dans laquelle la spore serait tentée germer.
Il faut donc ici, bien plus que pour la pulvérisation corrosive qui se propose
de .tru!re toutes les taches existant à un moment donné, il faut ici que l'action
periste et se prolonge pendant toute la saison où il y a des spores d'hemileia
husceptimes de germer, donc pendant tout l'hivernage.
Il faut ici pulvériser, non plus les feuilles vieilles, mais au contraire les
pfpnun'n ies jeunes, qui sontbeaucoup plus facilement infectées ; non plus les feuilles
très malades devenues inutiles à l'arbuste et qu'il faut sacrifier, mais les feuilles
saines qu'il faut sauver. Il faut donc non plus une pulvérisation centrifuge, mais
au contraire centripète, et c'est celle qu'on a l'habitude en effet de pratiquer.
Il faut une pulvérisation aussi peu corrosive que possible, afin qu'elle puisse
sejourner longtemps sur une feuille très jeune sans l'abîmer.
Bouillie bordelaise. — La bouillie bordelaise remplit très bien ces condi-
tions. Imaginée pour lutter contre les maladies cryptogamiques de la vigne,
eue a vu son emploi s'étendre d'année en année, non seulement pour la vigne,
mais pour diverses autres plantes, notamment le caféier.
, Elle a été étudiée d'une façon très complète, en particulier au point de vue
spécial du caféier, par M. le Dr Delacroix. Les meilleures conditions de son em-
ploi sont aussi bien déterminées que possible, ainsi que le nombre et les époques
des applications à faire.
Adhérence. — Une grande adhérence étant nécessaire, en raison de la
violence des pluies tropicales, M. Delacroix recommande d'employer de préfé-
rence a la bouillie simple (aussi neutre que possible, tout au moins), la bouillie
?uÇJ e® ou la bouillie à la colophane. A la Réunion, on emploi la bouillie sucrée ;
a Madagascar on a essayé la bouillie à la colophane à la station d'essais de
1 Ivo}oma, près Tamatave, en 1903. Ce dernier essai, notamment, a montré une
adhernce extraordinaire, des taches bleues ayant persisté tout l'hivernage,
maigre la violence des pluies de cette région. La Réunion étant un pays su-
crle, la mélasse est tout indiquée pour préparer une bouillie très suffisamment
adhérente.
, Fréquence des pulvérisations à faire. -- Il faut bien remarquer d'ailleurs
que, quand même la première pulvérisation pourrait persister pendant tout
i nivernage, cela ne supprimerait pas la nécessité de la renouveler : car le ca-
feIer pousse activement pendant cette saison, et en un mois de jeunes feuilles
se sont entièrement renouvelées ; un mois est l'intervalle maximum qu'on doive
recommander entre les pulvérisations. Même à cet intervalle, bien des feuilles
auront le temps de naître, s'infecter et se développer avec leurs taches mûris-
santes d'une opération à l'autre, et c'est un des graves reproches que l'on peut
objecter à ce traitement.
Époque du premier traitement. — D'après M. Delacroix, l'opportunité des
traitements est plus importante encore que le mode de préparation de la bouil-
lie. Cela se conçoit aisément quand on réfléchit que la pulvérisation cuprique
est destinée à empêcher la germination des spores, et que, dès que cette germi-
nation est opérée, la bouillie devient inutile.
C'est en fin janvier ou commencement février à la Réunion, et en novem-
bre ou décembre sur la côte est de Madagascar que l'on voit apparaître les
premières taches.
La période d'incubation de l'hemileia, c'est-à-dire l'intervalle qui sépare la
germination de la spore de l'apparition de la tache, est de 14 à 17 jours (Ward).
? est vrai que ces premières taches peuvent être dues à une autre forme de spore
(spermogonie) dont on n'a pas encore décélé la présence et dont la période
d incubation est inconnue. Mais on voit que la première pulvérisation, pour
être pleinement efficace, doit être faite avant l'apparition des premières taches,
et qu il serait bon de la prévenir d'une semaine ou deux. Au contraire, à la
Réunion, les planteurs essayent ces pulvérisations et pratiquent la première,
deux ou trois semaines après l'apparition des taches, ce qui compromet gra-
vement l'efficacité du résultat.
Traitements ultérieurs. — Si donc la première pulvérisation est faite en
«^-janvier (Réunion, partie sous le Vent), la troisième serait faite en mi-mars,
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