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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 25 -
bouses de vache mêlées à de la terre glaise, ou seulement en terre argi-
leuse. Placées à une certaine distance du sol, près de l'àtre, ces amphores
sont dans de bonnes conditions pour conserver des grains.
Schématiquement, un grenier proprement dit se compose d'un plan-
cher surélevé (fig. 4), maintenu par des piliers à une certaine distance du
sol, par raison de salubrité, surmonté de murs et d'un toit, à l'abri des
attaques des rongeurs. Les espèces de champignons en bois, placés sous
les poutres principales, répartissent mieux la charge sur les piliers de
bois ; ils rendent plus difficille la montée des rats et autres animaux
nuisibles. On peut encore, à cet effet, disposer le long des piliers du verre
cassé, l'entourer d'une lame de fer-blanc.
Nous croyons inutile de reproduire ici le grenier malgache, que tout
le monde connaît. Il est d'ailleurs bien conçu et rend de grands services
dans tous les villages.
En France, le plus souvent, le grenier est placé au-dessus des
écuries ; c'est un mauvais système, car les odeurs et l'humidité de l'écurie
pénètrent dans le grenier par les joints imparfaits du plancher et font
pourrir les matières mises en réserve ; ces inconvénients n'existent plus
avec les planchers construits en béton armé, recouvert d'un enduit.
Pour la conservation des grains, généralement, on divise l'aire du
grenier (fig. 5) par des cloisons de bois de 1 mètre de hauteur, formant
des stalles qui, en plan horizontal, mesurent 2 mètres sur 4 mètres et où
le grain repose sur une hauteur de 0m 50 au milieu. Pour assurer une
bonne conservation du grain, on pratique le « pelletage », qui consiste à
faire passer le grain de a en b avec une pelle en bois, en projetant les
grains en l'air. Cette opération aère le grain et empêche les fermentations
de se produire. Quand il s'agit de conserver une grosse quantité de
marchandise, le pelletage à la main devient trop onéreux. Pour une
quantité inférieure à 3.000 kilogrammes, le prix de la journée étant de
3 francs, le pelletage à la main revient de 0 fr. 12 à 0 fr. 15 les 100
kilogrammes. Le pelletage est fait alors mécaniquement. Dans ce cas,
les greniers sont généralement très hauts ; ils se composent d'une série
de chambres, basses de plafond, le grain s'écoulant de l'une dans l'autre
par la gravité, il est ensuite remonté, de la chambre inférieure à la plus
haute, par un élévateur à godets, mû mécaniquement. Quelquefois, on
emploie de grandes tours rondes ou carrées ; ce sont des silos en maçon-
nerie, nous en verrons un exemple (fig. 6).
II. — Conditions de conservation des grains
Quoiqu'il n'ait jamais été fait d'expériences sur le riz, nous pouvons
appliquer à cette céréale les mêmes caractéristiques qu'au blé et à
l'avoine.
Il faut principalement que le grain soit bien sec et propre. Un blé
de siccité moyenne contient 13 à 14 d'eau. Cette donnée se détermine
bouses de vache mêlées à de la terre glaise, ou seulement en terre argi-
leuse. Placées à une certaine distance du sol, près de l'àtre, ces amphores
sont dans de bonnes conditions pour conserver des grains.
Schématiquement, un grenier proprement dit se compose d'un plan-
cher surélevé (fig. 4), maintenu par des piliers à une certaine distance du
sol, par raison de salubrité, surmonté de murs et d'un toit, à l'abri des
attaques des rongeurs. Les espèces de champignons en bois, placés sous
les poutres principales, répartissent mieux la charge sur les piliers de
bois ; ils rendent plus difficille la montée des rats et autres animaux
nuisibles. On peut encore, à cet effet, disposer le long des piliers du verre
cassé, l'entourer d'une lame de fer-blanc.
Nous croyons inutile de reproduire ici le grenier malgache, que tout
le monde connaît. Il est d'ailleurs bien conçu et rend de grands services
dans tous les villages.
En France, le plus souvent, le grenier est placé au-dessus des
écuries ; c'est un mauvais système, car les odeurs et l'humidité de l'écurie
pénètrent dans le grenier par les joints imparfaits du plancher et font
pourrir les matières mises en réserve ; ces inconvénients n'existent plus
avec les planchers construits en béton armé, recouvert d'un enduit.
Pour la conservation des grains, généralement, on divise l'aire du
grenier (fig. 5) par des cloisons de bois de 1 mètre de hauteur, formant
des stalles qui, en plan horizontal, mesurent 2 mètres sur 4 mètres et où
le grain repose sur une hauteur de 0m 50 au milieu. Pour assurer une
bonne conservation du grain, on pratique le « pelletage », qui consiste à
faire passer le grain de a en b avec une pelle en bois, en projetant les
grains en l'air. Cette opération aère le grain et empêche les fermentations
de se produire. Quand il s'agit de conserver une grosse quantité de
marchandise, le pelletage à la main devient trop onéreux. Pour une
quantité inférieure à 3.000 kilogrammes, le prix de la journée étant de
3 francs, le pelletage à la main revient de 0 fr. 12 à 0 fr. 15 les 100
kilogrammes. Le pelletage est fait alors mécaniquement. Dans ce cas,
les greniers sont généralement très hauts ; ils se composent d'une série
de chambres, basses de plafond, le grain s'écoulant de l'une dans l'autre
par la gravité, il est ensuite remonté, de la chambre inférieure à la plus
haute, par un élévateur à godets, mû mécaniquement. Quelquefois, on
emploie de grandes tours rondes ou carrées ; ce sont des silos en maçon-
nerie, nous en verrons un exemple (fig. 6).
II. — Conditions de conservation des grains
Quoiqu'il n'ait jamais été fait d'expériences sur le riz, nous pouvons
appliquer à cette céréale les mêmes caractéristiques qu'au blé et à
l'avoine.
Il faut principalement que le grain soit bien sec et propre. Un blé
de siccité moyenne contient 13 à 14 d'eau. Cette donnée se détermine
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