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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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- .......... Page(s) .......... 79
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 31 —
gZ corrosif, assez fort pour tuer les taches d'hemileia et les feuilles très enva-
hies par elles, assez faible pour respecter les feuilles saines protégées par leur
énirippmo l'epiderme perforé à l'endroit d'une tache laisse libre accès aux
liquides et aux gaz, et le protoplasme nu de l'hemileia. est très sensible à l'ac-
tion de ces liquides et gaz, plus sensible même que le parenchyme de la feuille.
Si l'On mouille d'eau salée concentrée la face inférieure d'une feuille de
caféier présentant quelques taches, celles-ci sont tuées en quelques heures, et
prennent une couleur noirâtre ; puis on voit la tache noire s'entourer d'une
adureole rune, à mesure que l'eau salée étend son action dans le parenchyme
de la feuille
Si l'eau salée est peu concentrée, son.action se limite à la tache d'Hemileia.
Clel montre combien il est facile de tuer l'hemileia d'une feuille adulte sans
a terer la feuille elle-même.
Mais une première difficulté se présente, dans ce fait que les feuilles jeunes
ont un epiderme extrêmement tendre qui arrive à les rendre aussi sensibles
aux liquides ou gaz corrosifs que les taches d'hemileia. C'est ce fait qui a con-
damrié l'idée des fumigations d'acide sulfureux, proposées par M. Wall: la des-
ructIo de jeunes feuilles se montrant très préjudiciable à l'arbuste.
Mais, si un gaz en fumigation doit fatalement atteindre également les feuil-
les jeunes et adultes, il n'en est pas de même pour une pulvérisation solide ou
liquide. On pourrait en effet construire des jets spéciaux, qui dissémineraient
la matière dans toutes les directions. Les pulvérisateurs auraient des lances un
peu longues qu'on introduirait dans les parties centrales du feuillage de l'ar-
nuste ; les feuilles les-plus âgées se trouveraient les premières et les plus abon-
damment atteintes, tandis que les feuilles jeunes seraient complétement
épargnées. Or ce sont précisément les feuilles âgées et centrales que seules nous
ouions atteindre, car seules elles présentent en abondance ces taches mûres
d hemneI dont nous voulons tuer les spores avant dissémination. Il en sera
tout autrement, comme nous le verrons plus loin, pour les pulvérisations
cupriques, dont le but est différent.
Je crois donc que l'on pourrait, au moyen de cette pulvérisation centrifuge
et a, e bas en haut, répandre abondamment un liquide corrosif sur la face in-
ferleure des feuilles adultes, que leur épiderme défend efficacement partout où
une tache d'hemileia ne l'a pas supprimé, et au contraire épargner à peu près
les feuilles délicates et encore saines des extrémités. Si quelques-unes d'entre
elles seulement sont tuées, l'arbuste n'aura pas de peine à les remplacer.
d On a proposé, pour tuer les taches d'hemileia, les insufflations de soufre et
de chaux en. poudre (Morris), les pulvérisations de jus de tabac (Bürck). Sans
être inefficaces, ces remèdes se sont montrés insuffisants.
Pour en chercher d'autres, il faut s'inspirer des conditions suivantes.
La pulvérisation liquide doit laisser, en séchant sur la feuille, une provision
de matière susceptible de subsister au moins quelques jours, afin d'assurer la
destruction de toutes les taches. Il faut que la goutte pulvérisée en séchant ne
corode pas l'épiderme, et que, relativement diluée dans l'eau de pluie ou de
l'osee, elle corrode les taches d'hemileia.
J'estime que des recherches dans cette voie, poussées avec .une persévérance
sffisnte, en essayant un grand nombre de matières, auraient des chances de
réussir. U
Pour ma part, j'ai entrepris des essais avec le sel marin, le goudron de bois,
et avec une infusion de Siegesbeckia orientalis, plante connue à la Réunion sous
les noms de : guérit-vite, colle-colle, herbe-divine, etc.
Sel marin. — Le sel marin, dissous dans l'eau dans les proportions de l'eau
de er, corrode bien l'hemileia, tandis que sa solution concentrée respecte les
feuilles adultes saines, à condition de ne pas prolonger son contact l'humidité
jours. Ce remède serait économique, mais l'hygroscopicité du sel et 1 plusieurs
constnte de l'atmosphère tropicale maintiennent le sel dissous à la surface de
la feuille, et la première pluie le dévale. Son action serait - donc trop éphémère
Pour être efficace.
Goudron. — Le goudron de bois serait assez économique pour être tenté.
On peut le dissoudre dans l'eau froide 'alcanisée par exemple de cendres de bois
oii de chaux. Il faut une solution passablement concentrée pour qu'elle se mon-
Lrp aC8 ? Je n'ai pas eu le loisir de faire à son sujet d'expérience un peu
étendue
Guérit-vite. - M. Lescoure, de Saint-Denis (Réunion), m'a dit avoir radi-
calipement guéri des caféiers très hémiléiés en les pulvérisant d'une infusion
gZ corrosif, assez fort pour tuer les taches d'hemileia et les feuilles très enva-
hies par elles, assez faible pour respecter les feuilles saines protégées par leur
énirippmo l'epiderme perforé à l'endroit d'une tache laisse libre accès aux
liquides et aux gaz, et le protoplasme nu de l'hemileia. est très sensible à l'ac-
tion de ces liquides et gaz, plus sensible même que le parenchyme de la feuille.
Si l'On mouille d'eau salée concentrée la face inférieure d'une feuille de
caféier présentant quelques taches, celles-ci sont tuées en quelques heures, et
prennent une couleur noirâtre ; puis on voit la tache noire s'entourer d'une
adureole rune, à mesure que l'eau salée étend son action dans le parenchyme
de la feuille
Si l'eau salée est peu concentrée, son.action se limite à la tache d'Hemileia.
Clel montre combien il est facile de tuer l'hemileia d'une feuille adulte sans
a terer la feuille elle-même.
Mais une première difficulté se présente, dans ce fait que les feuilles jeunes
ont un epiderme extrêmement tendre qui arrive à les rendre aussi sensibles
aux liquides ou gaz corrosifs que les taches d'hemileia. C'est ce fait qui a con-
damrié l'idée des fumigations d'acide sulfureux, proposées par M. Wall: la des-
ructIo de jeunes feuilles se montrant très préjudiciable à l'arbuste.
Mais, si un gaz en fumigation doit fatalement atteindre également les feuil-
les jeunes et adultes, il n'en est pas de même pour une pulvérisation solide ou
liquide. On pourrait en effet construire des jets spéciaux, qui dissémineraient
la matière dans toutes les directions. Les pulvérisateurs auraient des lances un
peu longues qu'on introduirait dans les parties centrales du feuillage de l'ar-
nuste ; les feuilles les-plus âgées se trouveraient les premières et les plus abon-
damment atteintes, tandis que les feuilles jeunes seraient complétement
épargnées. Or ce sont précisément les feuilles âgées et centrales que seules nous
ouions atteindre, car seules elles présentent en abondance ces taches mûres
d hemneI dont nous voulons tuer les spores avant dissémination. Il en sera
tout autrement, comme nous le verrons plus loin, pour les pulvérisations
cupriques, dont le but est différent.
Je crois donc que l'on pourrait, au moyen de cette pulvérisation centrifuge
et a, e bas en haut, répandre abondamment un liquide corrosif sur la face in-
ferleure des feuilles adultes, que leur épiderme défend efficacement partout où
une tache d'hemileia ne l'a pas supprimé, et au contraire épargner à peu près
les feuilles délicates et encore saines des extrémités. Si quelques-unes d'entre
elles seulement sont tuées, l'arbuste n'aura pas de peine à les remplacer.
d On a proposé, pour tuer les taches d'hemileia, les insufflations de soufre et
de chaux en. poudre (Morris), les pulvérisations de jus de tabac (Bürck). Sans
être inefficaces, ces remèdes se sont montrés insuffisants.
Pour en chercher d'autres, il faut s'inspirer des conditions suivantes.
La pulvérisation liquide doit laisser, en séchant sur la feuille, une provision
de matière susceptible de subsister au moins quelques jours, afin d'assurer la
destruction de toutes les taches. Il faut que la goutte pulvérisée en séchant ne
corode pas l'épiderme, et que, relativement diluée dans l'eau de pluie ou de
l'osee, elle corrode les taches d'hemileia.
J'estime que des recherches dans cette voie, poussées avec .une persévérance
sffisnte, en essayant un grand nombre de matières, auraient des chances de
réussir. U
Pour ma part, j'ai entrepris des essais avec le sel marin, le goudron de bois,
et avec une infusion de Siegesbeckia orientalis, plante connue à la Réunion sous
les noms de : guérit-vite, colle-colle, herbe-divine, etc.
Sel marin. — Le sel marin, dissous dans l'eau dans les proportions de l'eau
de er, corrode bien l'hemileia, tandis que sa solution concentrée respecte les
feuilles adultes saines, à condition de ne pas prolonger son contact l'humidité
jours. Ce remède serait économique, mais l'hygroscopicité du sel et 1 plusieurs
constnte de l'atmosphère tropicale maintiennent le sel dissous à la surface de
la feuille, et la première pluie le dévale. Son action serait - donc trop éphémère
Pour être efficace.
Goudron. — Le goudron de bois serait assez économique pour être tenté.
On peut le dissoudre dans l'eau froide 'alcanisée par exemple de cendres de bois
oii de chaux. Il faut une solution passablement concentrée pour qu'elle se mon-
Lrp aC8 ? Je n'ai pas eu le loisir de faire à son sujet d'expérience un peu
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Guérit-vite. - M. Lescoure, de Saint-Denis (Réunion), m'a dit avoir radi-
calipement guéri des caféiers très hémiléiés en les pulvérisant d'une infusion
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