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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 23 —
Dans les contrées où les pluies sont plus abondantes et le sol plus
perméable, on retrouve néanmoins l'emploi du silo et l'application des
mêmes principes de conservation de grains.
En sol relativement sec, les Chinois creusent des puits ou des caver-
nes appelées « kiar » ; une fois faite, avant l'emmagasinage, on remplit la
fosse de bois et de paille qu'on allume. La haute température à laquelle
les parois sont portées doit cuire la terre et former ainsi une couche
isolante et relativement imperméable. D'ailleurs, ces parois sont tapis-
sées de paille, le fond de balle de riz recouverte par des nattes ; la
partie supérieure est également recouverte d'une natte et de 0m20 de
balle de riz ou de paille hachée. Quand il se trouve en terrain trop
humide, l'agriculteur chinois élève des tours rondes, en briques crues ou
en pisé, maintenues par des contreforts ; le sommet porte un toit, mais
le silo est recouvert néanmoins d'un glacis de terre battue.
La figure 2 représente un type de silo employé à la Station de Nani-
sana — (Tananarive) pour l'ensilage du fourrage. Le fourrage (maïs,
sorgho, rameaux de patate, andropogon, fataka et bozaka), débité au
hache-paille ou coupé à la bèche en bouts de 6 à 8 centimètres de
longueur, est mis en fosse. Le tas est monté à 1 mètre au-dessus du
niveau du sol et recouvert de claies et de terre. Ces silos, ouverts en
saison sèche, ont pu fournir au bétail une nourriture abondante ; garnis
de briques, ils pourraient fort bien contenir du grain.
En France, de grands silos ont été construits, le plus souvent pour
les besoins de l'administration militaire ; mais on a gardé envers eux,
pendant longtemps, une certaine méfiance, à la suite d'essais entrepris
dans des conditions telles qu'ils ne pouvaient avoir qu'un résultat
désastreux. A la suite de renseignements non discutés et par suite de
l'état d'esprit du moment, on arriva à attribuer la conservation des
grains en silo à un pouvoir particulier qu'avait la terre, que les publica-
tions faites à ce sujet expliquaient par des notions plus ou moins vagues,
spirites ou métaphysiques. Elles décidèrent toutefois M. Ternaux à faire,
aux environs de Paris, une expérience malheureusement beaucoup trop
en grand. Il construisit un silo, en terrain humide et perméable, à parois
non suffisamment isolantes; on y plaça 1.400 hectolitres de blé et 2.300
hectolitres de seigle, sans aucune précaution ; certains grains étaient
« pénétrés d'eau » dit le procès-verbal de la Commission chargée de sui-
vre ces essais, d'autres étaient restés à la pluie. Il semble qu'on avait pris
à cœur d'aller à l'encontre de tous les principes scientifiques applicables
à laconservation des matières organiques. Ces expériences firent tellement
de bruit que plus de trois mille personnes assistèrent à l'ouverture des
silos et constatèrent l'état de pourriture dans lequel se trouvait le grain.
Malgré le discrédit jeté par cette triste expérience, on a construit de
grands silos, les uns en terre, les autres en maçonnerie, principalement
aux docks de Londres, aux magasins des subsistances, à Paris. Ils ont
Dans les contrées où les pluies sont plus abondantes et le sol plus
perméable, on retrouve néanmoins l'emploi du silo et l'application des
mêmes principes de conservation de grains.
En sol relativement sec, les Chinois creusent des puits ou des caver-
nes appelées « kiar » ; une fois faite, avant l'emmagasinage, on remplit la
fosse de bois et de paille qu'on allume. La haute température à laquelle
les parois sont portées doit cuire la terre et former ainsi une couche
isolante et relativement imperméable. D'ailleurs, ces parois sont tapis-
sées de paille, le fond de balle de riz recouverte par des nattes ; la
partie supérieure est également recouverte d'une natte et de 0m20 de
balle de riz ou de paille hachée. Quand il se trouve en terrain trop
humide, l'agriculteur chinois élève des tours rondes, en briques crues ou
en pisé, maintenues par des contreforts ; le sommet porte un toit, mais
le silo est recouvert néanmoins d'un glacis de terre battue.
La figure 2 représente un type de silo employé à la Station de Nani-
sana — (Tananarive) pour l'ensilage du fourrage. Le fourrage (maïs,
sorgho, rameaux de patate, andropogon, fataka et bozaka), débité au
hache-paille ou coupé à la bèche en bouts de 6 à 8 centimètres de
longueur, est mis en fosse. Le tas est monté à 1 mètre au-dessus du
niveau du sol et recouvert de claies et de terre. Ces silos, ouverts en
saison sèche, ont pu fournir au bétail une nourriture abondante ; garnis
de briques, ils pourraient fort bien contenir du grain.
En France, de grands silos ont été construits, le plus souvent pour
les besoins de l'administration militaire ; mais on a gardé envers eux,
pendant longtemps, une certaine méfiance, à la suite d'essais entrepris
dans des conditions telles qu'ils ne pouvaient avoir qu'un résultat
désastreux. A la suite de renseignements non discutés et par suite de
l'état d'esprit du moment, on arriva à attribuer la conservation des
grains en silo à un pouvoir particulier qu'avait la terre, que les publica-
tions faites à ce sujet expliquaient par des notions plus ou moins vagues,
spirites ou métaphysiques. Elles décidèrent toutefois M. Ternaux à faire,
aux environs de Paris, une expérience malheureusement beaucoup trop
en grand. Il construisit un silo, en terrain humide et perméable, à parois
non suffisamment isolantes; on y plaça 1.400 hectolitres de blé et 2.300
hectolitres de seigle, sans aucune précaution ; certains grains étaient
« pénétrés d'eau » dit le procès-verbal de la Commission chargée de sui-
vre ces essais, d'autres étaient restés à la pluie. Il semble qu'on avait pris
à cœur d'aller à l'encontre de tous les principes scientifiques applicables
à laconservation des matières organiques. Ces expériences firent tellement
de bruit que plus de trois mille personnes assistèrent à l'ouverture des
silos et constatèrent l'état de pourriture dans lequel se trouvait le grain.
Malgré le discrédit jeté par cette triste expérience, on a construit de
grands silos, les uns en terre, les autres en maçonnerie, principalement
aux docks de Londres, aux magasins des subsistances, à Paris. Ils ont
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