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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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- .......... Page(s) .......... 79
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- .......... Page(s) .......... 81
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
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- .......... Page(s) .......... 216
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... I
- 22 —
l'Intisy est exploitable à l'âge de 6 ans; nous avons dit ci-dessus que l'on
admettait 30 ans : c'est un point à faire étudier par des exploitations et des cultures
régulières. Le nombre d'Intisy connu ayant beaucoup diminué, il y a lieu peut-
être dfessayer des semis là où on exploitera. L'intisy ne donne que 125 grammes
de caoutchouc par an, peut-être à cause des méthodes actuelles de saignée ; il
y a donc lieu de surveiller ces opérations si on le peut. L'écorce de l'intisy, de
même que celle de plusieurs lianes, renferme beaucoup de caoutchouc ; on
recueillera, quand on le pourra, ces écorces, pour vérifier et rechercher les
meilleurs procédés de broyage.
Mascarenhasia longifolia ou Barabanja, Mascarenhcisia anceps ou Hazon-
drano. — Ces deux essences bénéficieront des mêmes observations au point de
vue de la protection et de la culture.
Cryptoslegia Madagascariensis ou Lombiro. — Cet arbuste est à peine
entré dans le domaine des études exacles, en ce qui concerne sa production
vraie et sa reproduction. La forme liane cultivée sous bois m'a paru, en bon
état, susceptible de se bouturer. Elle se reproduit également par marcotte.
Quant a la culture du lombiro arbuste, elle doit être mise à l'étude en pépinière
à Diego-Suarez. Je ne détaillerai pas les renseignements rappelés plus haut.
2° Lianes
Les procédés de récolte du latex des lianes caoutchoutifères des genres et
espèces les plus répandues sont connus de tous ; les lianes, rarement incisées, vu
le peu de hauteur à laquelle on peut atteindre, comparée au développement
de la liane sur les cimes des arbres voisins, sont coupées rez de terre et même
déracinées brutalement, afin de diminuer la recherche des parties aériennes. Il
faut essayer de proscrire absolument cette façon de faire. Les lignes, d'abord
incisées pendant quelques années lorsque leur circonférence est de 15 l 27 cen-
timètres (il en existe encore à Madagascar), seront sectionnées à 1 mètre ou mieux
à 1 m. 30 du sol, puis seront détachées des arbres tirées à terre en un nombre de
morceaux aussi faible que possible, afin de diminuer les pertes de latex; elles
seront ensuite tronçonnées etégouttées sur place par les procédés souvent décrits ;
les améliorations, dans cette dernière partie de l'opération de récolte, sont à voir
pour chaque région et portent principalement sur le soin à y dpporter ; enfin, on
verra si le rendement en latex de chaque tronçon serait rémunérateur pour
l'emploi des machines à broycr ettamiseret pour la coagulation par les moyens
mécaniques.
Les , procédés de coagulation par les acides minéraux ne donnent pas, en
général, de bons résultats et souvent, lorsqu'ils amènent la coagulation, l'indus-
trie se plaint du peu de souplesse du produit ; il y a double raison de les éviter,
sauf cas spéciaux.
Pour la création ou la régénération des peuplements de lianes; trois modes
de procéder sont à l'étude :
1° Le marcottage que tous les exploitants savent pratiquer lorsqu'ils veulent
y prêter quelque attention ; il faut en tout cas prendre une longeur de liane de
3 mètres à 4 mètres au minimum que l'on repliera en terre plusieurs fois afin
d'assurer une reprise de racines par trois points de contact : les lianes indigènes
de la région de la forêt de l'est semblent pouvoir reprendre de la sorte ;
2° Les boutnrages-Ies auteurs ne sont point d'accord à leur sujet; -la liane,
venue de bouture a environ 7 à 8 ans à croître avant de donner un latex utilisa-
ble, croit-on ; ce n'est donc que par des analyses annuelles de tissus, de sol et
de latex que l'on pourra préciser l'âge de l'exploitabilité et la hauteur exacte
au-dessus du sol où arrive la racine ; la disposition des faisceaux fibro-vasculaires
est un critérium pour cette dernière expérience. Le bouturage peut se faire soit
en pépinières, soit sur place, c'est-à-dire à la place même où la liane doit vivre.
Les essais en pépinières pour repiquer ensuite se font sous couvert très
clair avec abris mobiles artificiels, ou sous couvert plus serré. Ils paraissent des
plus difficiles à réussir, et en tout cas très peu rémunérateurs ; ils ne sont donc
pas à recommandera Madagascar, dans le climat actuel de la forêt de l'est.
Les mises en place directe de bouturages se font sur des terrains de surface
assez grande, d'un seul tenant, de 50 à 100 hectares, pour diminuer les difficultés
et frais de surveillance. Ces grandes surfaces ou cantons sont divisées en parcelles.
de 2 à 5 hectares, débroussaillées seulement pour pouvoir en ameublir le
l'Intisy est exploitable à l'âge de 6 ans; nous avons dit ci-dessus que l'on
admettait 30 ans : c'est un point à faire étudier par des exploitations et des cultures
régulières. Le nombre d'Intisy connu ayant beaucoup diminué, il y a lieu peut-
être dfessayer des semis là où on exploitera. L'intisy ne donne que 125 grammes
de caoutchouc par an, peut-être à cause des méthodes actuelles de saignée ; il
y a donc lieu de surveiller ces opérations si on le peut. L'écorce de l'intisy, de
même que celle de plusieurs lianes, renferme beaucoup de caoutchouc ; on
recueillera, quand on le pourra, ces écorces, pour vérifier et rechercher les
meilleurs procédés de broyage.
Mascarenhasia longifolia ou Barabanja, Mascarenhcisia anceps ou Hazon-
drano. — Ces deux essences bénéficieront des mêmes observations au point de
vue de la protection et de la culture.
Cryptoslegia Madagascariensis ou Lombiro. — Cet arbuste est à peine
entré dans le domaine des études exacles, en ce qui concerne sa production
vraie et sa reproduction. La forme liane cultivée sous bois m'a paru, en bon
état, susceptible de se bouturer. Elle se reproduit également par marcotte.
Quant a la culture du lombiro arbuste, elle doit être mise à l'étude en pépinière
à Diego-Suarez. Je ne détaillerai pas les renseignements rappelés plus haut.
2° Lianes
Les procédés de récolte du latex des lianes caoutchoutifères des genres et
espèces les plus répandues sont connus de tous ; les lianes, rarement incisées, vu
le peu de hauteur à laquelle on peut atteindre, comparée au développement
de la liane sur les cimes des arbres voisins, sont coupées rez de terre et même
déracinées brutalement, afin de diminuer la recherche des parties aériennes. Il
faut essayer de proscrire absolument cette façon de faire. Les lignes, d'abord
incisées pendant quelques années lorsque leur circonférence est de 15 l 27 cen-
timètres (il en existe encore à Madagascar), seront sectionnées à 1 mètre ou mieux
à 1 m. 30 du sol, puis seront détachées des arbres tirées à terre en un nombre de
morceaux aussi faible que possible, afin de diminuer les pertes de latex; elles
seront ensuite tronçonnées etégouttées sur place par les procédés souvent décrits ;
les améliorations, dans cette dernière partie de l'opération de récolte, sont à voir
pour chaque région et portent principalement sur le soin à y dpporter ; enfin, on
verra si le rendement en latex de chaque tronçon serait rémunérateur pour
l'emploi des machines à broycr ettamiseret pour la coagulation par les moyens
mécaniques.
Les , procédés de coagulation par les acides minéraux ne donnent pas, en
général, de bons résultats et souvent, lorsqu'ils amènent la coagulation, l'indus-
trie se plaint du peu de souplesse du produit ; il y a double raison de les éviter,
sauf cas spéciaux.
Pour la création ou la régénération des peuplements de lianes; trois modes
de procéder sont à l'étude :
1° Le marcottage que tous les exploitants savent pratiquer lorsqu'ils veulent
y prêter quelque attention ; il faut en tout cas prendre une longeur de liane de
3 mètres à 4 mètres au minimum que l'on repliera en terre plusieurs fois afin
d'assurer une reprise de racines par trois points de contact : les lianes indigènes
de la région de la forêt de l'est semblent pouvoir reprendre de la sorte ;
2° Les boutnrages-Ies auteurs ne sont point d'accord à leur sujet; -la liane,
venue de bouture a environ 7 à 8 ans à croître avant de donner un latex utilisa-
ble, croit-on ; ce n'est donc que par des analyses annuelles de tissus, de sol et
de latex que l'on pourra préciser l'âge de l'exploitabilité et la hauteur exacte
au-dessus du sol où arrive la racine ; la disposition des faisceaux fibro-vasculaires
est un critérium pour cette dernière expérience. Le bouturage peut se faire soit
en pépinières, soit sur place, c'est-à-dire à la place même où la liane doit vivre.
Les essais en pépinières pour repiquer ensuite se font sous couvert très
clair avec abris mobiles artificiels, ou sous couvert plus serré. Ils paraissent des
plus difficiles à réussir, et en tout cas très peu rémunérateurs ; ils ne sont donc
pas à recommandera Madagascar, dans le climat actuel de la forêt de l'est.
Les mises en place directe de bouturages se font sur des terrains de surface
assez grande, d'un seul tenant, de 50 à 100 hectares, pour diminuer les difficultés
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