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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
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- .......... Page(s) .......... 378
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- .......... Page(s) .......... I
- 19 -
Le la,vages inconsidérés de la boule de caoutchouc, dans le but d'augmenter
son POIds. et non de la rendre propre, ou les procédés imparfaits de coagulation
sont aussi de grandes causes de dépréciation; il résulte, des renseignements
fournis par les industriels auxquels des échantillons ont été soumis que la
nervn et l'absence du gluant de caoutchouc sont assurés lorsque le latex a
été t <*r par les acides organiques ; de plus en plus, on tend à l'exclusion des
tIdesl Ineraux et des liquides fermentescibles ainsi que de l'eau de mer.
emploi de procédés mécaniques de coagulation — le barattage — a été forte-
ment préconisé, sans compter ceux pour l'extraction mécanique du caoutchouc
des tronçons* de. lianes, des jeunes rameaux et des écorces, opérations pour
le.queIJes on pourra peut-être étudier des machines spéciales; il en existe
déjà pour le grattage. Mais il est incontestable que l'on ne pourra se pro-
noner qu'après des expériences faites dans les conditions les plus voisines
possible de celles dans lesquelles se trouverait une industrie ; d'autre part, beau-
oup, e latx nc: Son t pas transportables à grandes distances sans altération.
L'a vérification des qualités de caoutchouc peut être faite par les commerçants
qui ont l'habitude du produit ou par les agents techniques. Le service de la
aouane pourra-t-il suffire? Dans l'Afrique occidentale, on ne paraît pas désireux
de recourir à lui. La grosse difficulté résidera évidemment dans ce fait qu'il
paraît impossible, même avec un budget assez élevé, de placer dans les ports
un nombre suffisant d'agents techniquespour la classification des caoutchoucs.
En ce qui concerne la composition intrinsèque du caoutchouc - abstraction
faIte des introductions de matériaux étrangers-l'industrie a admis qu'un caout-
chouc doitrenfermermoins de 10 de matières étrangèresetmoinsde 15% d'eau
de constitution, à déterminer sur échantillon prélevé dans un stock ; mais, pour
pouvoir utiliser toutes les sortes de caoutchouc, il importerait de savoir, auprès
des négociants d'Europe et d'Amérique, quelles sont les qualités physiques
réclamées et le degré de pureté exigé, pour tous les usages possibles ; on
pourrait mieux ainsi éliminer définitivement les préparations défectueuses, et,
et autre part, ne pas négliger des sortes inférieures, de récolte facile et encore
rémunératrice.
Si, enfin, l'on doit renoncer à imposer immédiatement partout des procédés
nouveaux, il y aurait lieu d'en pratiquer l'essai sur certains points, que les chefs
de province pourront être appelés à déterminer.
, En l'état actuel de la question, il est un point à fixer ; c'est le gros danger
(i avenir qu'il y aurait à déraciner les lianes ou arbres, de pratiquer des inci-
sions à moins de 1 mèlre du sol et même plus haut dans des cas à étudier, sauf
lorsque l'on atteint l'âge auquel on doit renouveler la plante. Pour les essences
qu prennent la forme arborescente, le question de l'abatage et de l'écorçage
doit être examinée de près dès maintenant ; il faut, à titre de mesure transitoire,
éviter d'abattre tant que les jeunes sujets ne sont pas assez nombreux pour
perpétuer l'espèce ou que l'on n'a pu recueillir des graines à placer dans un
terraIn préparé sommairement. Chaque arbre caoutchoutifère demandera très
probablement un traitement spécial.
ÉTUDE ET AMÉLIORATION DES PROCÉDÉS DE RÉCOLTE
ET DES FACULTÉS DE PRODUCTION
Il apparaît que les qualités des caoutchoucs exportés de Madagascar n'ont
pas varié beaucoup depuis l'année 1903 ; cependant, il ressortirait des renseigne-
ments que j'ai recueillis auprès de quelques négociants, que certains produits
qui leur ont été apportés n'ont pu être expédiés, et que, quelquefois même, des
en y ois leur ont été retournés ou ont donne lieu à des observations. Il en résulte
que des quantités plus ou moins considérables ont été perdues pour des motifs
complexes, .-
D'après ce que l'on sait à cette heure, il y a lieu de recommander pour l'amé-
lIoration des peuplements à caoutchouc les procédés ou recherches ci-après.
RÉCOLTE
En général, les indigènes ne savent pas faire rendre à la plante la totalité
du caoutchouc qu'elle renferme. Les études précédentes, en 1902-1903, relatées
Le la,vages inconsidérés de la boule de caoutchouc, dans le but d'augmenter
son POIds. et non de la rendre propre, ou les procédés imparfaits de coagulation
sont aussi de grandes causes de dépréciation; il résulte, des renseignements
fournis par les industriels auxquels des échantillons ont été soumis que la
nervn et l'absence du gluant de caoutchouc sont assurés lorsque le latex a
été t <*r par les acides organiques ; de plus en plus, on tend à l'exclusion des
tIdesl Ineraux et des liquides fermentescibles ainsi que de l'eau de mer.
emploi de procédés mécaniques de coagulation — le barattage — a été forte-
ment préconisé, sans compter ceux pour l'extraction mécanique du caoutchouc
des tronçons* de. lianes, des jeunes rameaux et des écorces, opérations pour
le.queIJes on pourra peut-être étudier des machines spéciales; il en existe
déjà pour le grattage. Mais il est incontestable que l'on ne pourra se pro-
noner qu'après des expériences faites dans les conditions les plus voisines
possible de celles dans lesquelles se trouverait une industrie ; d'autre part, beau-
oup, e latx nc: Son t pas transportables à grandes distances sans altération.
L'a vérification des qualités de caoutchouc peut être faite par les commerçants
qui ont l'habitude du produit ou par les agents techniques. Le service de la
aouane pourra-t-il suffire? Dans l'Afrique occidentale, on ne paraît pas désireux
de recourir à lui. La grosse difficulté résidera évidemment dans ce fait qu'il
paraît impossible, même avec un budget assez élevé, de placer dans les ports
un nombre suffisant d'agents techniquespour la classification des caoutchoucs.
En ce qui concerne la composition intrinsèque du caoutchouc - abstraction
faIte des introductions de matériaux étrangers-l'industrie a admis qu'un caout-
chouc doitrenfermermoins de 10 de matières étrangèresetmoinsde 15% d'eau
de constitution, à déterminer sur échantillon prélevé dans un stock ; mais, pour
pouvoir utiliser toutes les sortes de caoutchouc, il importerait de savoir, auprès
des négociants d'Europe et d'Amérique, quelles sont les qualités physiques
réclamées et le degré de pureté exigé, pour tous les usages possibles ; on
pourrait mieux ainsi éliminer définitivement les préparations défectueuses, et,
et autre part, ne pas négliger des sortes inférieures, de récolte facile et encore
rémunératrice.
Si, enfin, l'on doit renoncer à imposer immédiatement partout des procédés
nouveaux, il y aurait lieu d'en pratiquer l'essai sur certains points, que les chefs
de province pourront être appelés à déterminer.
, En l'état actuel de la question, il est un point à fixer ; c'est le gros danger
(i avenir qu'il y aurait à déraciner les lianes ou arbres, de pratiquer des inci-
sions à moins de 1 mèlre du sol et même plus haut dans des cas à étudier, sauf
lorsque l'on atteint l'âge auquel on doit renouveler la plante. Pour les essences
qu prennent la forme arborescente, le question de l'abatage et de l'écorçage
doit être examinée de près dès maintenant ; il faut, à titre de mesure transitoire,
éviter d'abattre tant que les jeunes sujets ne sont pas assez nombreux pour
perpétuer l'espèce ou que l'on n'a pu recueillir des graines à placer dans un
terraIn préparé sommairement. Chaque arbre caoutchoutifère demandera très
probablement un traitement spécial.
ÉTUDE ET AMÉLIORATION DES PROCÉDÉS DE RÉCOLTE
ET DES FACULTÉS DE PRODUCTION
Il apparaît que les qualités des caoutchoucs exportés de Madagascar n'ont
pas varié beaucoup depuis l'année 1903 ; cependant, il ressortirait des renseigne-
ments que j'ai recueillis auprès de quelques négociants, que certains produits
qui leur ont été apportés n'ont pu être expédiés, et que, quelquefois même, des
en y ois leur ont été retournés ou ont donne lieu à des observations. Il en résulte
que des quantités plus ou moins considérables ont été perdues pour des motifs
complexes, .-
D'après ce que l'on sait à cette heure, il y a lieu de recommander pour l'amé-
lIoration des peuplements à caoutchouc les procédés ou recherches ci-après.
RÉCOLTE
En général, les indigènes ne savent pas faire rendre à la plante la totalité
du caoutchouc qu'elle renferme. Les études précédentes, en 1902-1903, relatées
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