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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— if -
Il est très résistant aux vents, mais il a l'inconvénient de pousser
assez lentement. Il se multiplie par semis ou par bouturage. Le feuillage
de l'Albizzia Lebbeck est caduc, mais cet arbre, excessivement proli-
fique, produit une quantité considérable de larges gousses qui persistent
pendant la saison froide et remplacent en partie les feuilles.
Le Pithecolobium Saman a ses partisans et ses détracteurs. Il n'est
pas employé à Trinidad ni à la Guyane hollandaise, où on lui reproche
de ne rien laisser pousser sous son couvert.
A Tamatave, cette espèce n'a pas donné de bons résultats jusqu'à pré-
sent. La croissance s'y est montrée très irrégulière et très lente.
L'Inga laurina de la Guadeloupe remplit l'office d'arbre d'ombrage
et d'arbre d'abri contre les vents. Il est, paraît-il, attaqué par une maladie
qui provoque la chute de ses feuilles. Peut-être, s'il était transporté dans
un autre pays, la maladie ne l'y suivrait-elle pas et pourrait-il y rendre
des services ? Le pois doux n'est pas un arbre très grand.
Parmi les espèces citées plus haut et n'appartenant pas à la famille
des légumineuses, quelques-unes paraissent peu recommandables; ce sont
les Eugenia, dont la valeur, comme brise-vent, est indiscutable, mais qui
fournissent une ombre beaucoup trop compacte et qui épuisent beau-
coup trop le sol pour qu'il soit pratique de les planter dans les caféières.
Le Cedrela Toona pousse avec une extrême rapidité, atteint des pro-
portions gigantesques et, par suite, gêne les arbustes qu'il a pour mission
d'abriter.
Les Artocarpus fournissent de bons brise-vents, mais ils épuisent
aussi beaucoup trop le sol pour être employés avantageusement comme
arbres d'ombrage.
A citer, le Musanga Schmiti du Congo, dont M. Dybowski (Traité
pratique des cultures tropicales) dit beaucoup de bien. Cet arbre appar-
tient à la famille des Artocarpées; il conviendrait surtout pour les régions
très humides, car il absorbe une quantité considérable d'eau et peut
jouer, dans une certaine mesure, l'office de drain; il serait, au contraire,
à rejeter pour les pays secs.
Distance à conserver entre les arbres d'ombrage. — La distance à
réserver entre les arbres d'ombrage est essentiellement variable. Le
climat, l'exposition, le sol, l'espèce employée, influent sur elle et peuvent
la faire varier dans des proportions considérables.
On peut poser en principe que l'ombrage ne doit pas être trop com-
pact, autrement il réduit énormément la production.
Néanmoins, au début, il vaut mieux voir trop d'ombre que d'en
manquer. Si on a planté les arbres d'ombrage trop près les uns des au-
tres, il sera très facile d'augmenter les distances qui les séparent en sup-
primant un certain nombre d'entre eux.
Des distances variant entre 14 et 16 mètres paraissent suffisantes
pour les Albizzia.
Il est très résistant aux vents, mais il a l'inconvénient de pousser
assez lentement. Il se multiplie par semis ou par bouturage. Le feuillage
de l'Albizzia Lebbeck est caduc, mais cet arbre, excessivement proli-
fique, produit une quantité considérable de larges gousses qui persistent
pendant la saison froide et remplacent en partie les feuilles.
Le Pithecolobium Saman a ses partisans et ses détracteurs. Il n'est
pas employé à Trinidad ni à la Guyane hollandaise, où on lui reproche
de ne rien laisser pousser sous son couvert.
A Tamatave, cette espèce n'a pas donné de bons résultats jusqu'à pré-
sent. La croissance s'y est montrée très irrégulière et très lente.
L'Inga laurina de la Guadeloupe remplit l'office d'arbre d'ombrage
et d'arbre d'abri contre les vents. Il est, paraît-il, attaqué par une maladie
qui provoque la chute de ses feuilles. Peut-être, s'il était transporté dans
un autre pays, la maladie ne l'y suivrait-elle pas et pourrait-il y rendre
des services ? Le pois doux n'est pas un arbre très grand.
Parmi les espèces citées plus haut et n'appartenant pas à la famille
des légumineuses, quelques-unes paraissent peu recommandables; ce sont
les Eugenia, dont la valeur, comme brise-vent, est indiscutable, mais qui
fournissent une ombre beaucoup trop compacte et qui épuisent beau-
coup trop le sol pour qu'il soit pratique de les planter dans les caféières.
Le Cedrela Toona pousse avec une extrême rapidité, atteint des pro-
portions gigantesques et, par suite, gêne les arbustes qu'il a pour mission
d'abriter.
Les Artocarpus fournissent de bons brise-vents, mais ils épuisent
aussi beaucoup trop le sol pour être employés avantageusement comme
arbres d'ombrage.
A citer, le Musanga Schmiti du Congo, dont M. Dybowski (Traité
pratique des cultures tropicales) dit beaucoup de bien. Cet arbre appar-
tient à la famille des Artocarpées; il conviendrait surtout pour les régions
très humides, car il absorbe une quantité considérable d'eau et peut
jouer, dans une certaine mesure, l'office de drain; il serait, au contraire,
à rejeter pour les pays secs.
Distance à conserver entre les arbres d'ombrage. — La distance à
réserver entre les arbres d'ombrage est essentiellement variable. Le
climat, l'exposition, le sol, l'espèce employée, influent sur elle et peuvent
la faire varier dans des proportions considérables.
On peut poser en principe que l'ombrage ne doit pas être trop com-
pact, autrement il réduit énormément la production.
Néanmoins, au début, il vaut mieux voir trop d'ombre que d'en
manquer. Si on a planté les arbres d'ombrage trop près les uns des au-
tres, il sera très facile d'augmenter les distances qui les séparent en sup-
primant un certain nombre d'entre eux.
Des distances variant entre 14 et 16 mètres paraissent suffisantes
pour les Albizzia.
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