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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 17 —
tuation de l'espèce. Etant moins recherché, par suite moins détruit à cette heure,
pour les mêmes causes que le Landolphia Perrieri, il pourra fournir un appoint
au caoutchouc noir proprement dit, car il a des qualités de souplesse et de
ténacité suffisantes.
Un dernier arbre à caoutchouc serait le Nonoky du Menabe, à fruits ronds,
en grappes, dont les branches viennent reprendre dans le sol et qui est évidem-
ment une Artocarpée, même un ficus. Il est à étudier.
Nous signalons simplement les lianes Réhé (Voahé), Reiabo, Yahimainty,
(un Secamone), Babaka (dit caoutchouc Morondava?) déjà rencontrés ou à
identifier.
Une région sud pourrait englober les pays s'étendant d'Ankazoabo à Tuléar
à l'ouest, de Tuléar à Fort-Dauphin en passant par Ihosy et s'arrêtant, comme
limite nord, à quelques journées de Fort-Dauphin, là où la région de l'est le
rejoindrait ; ce serait le point indéterminé où les lianes caoutchoutifères du
nord-est et de l'est cessent d'être exclusives des arbres caoutchouquicrs, c'est-
à-dire à peu près dans la région de. Midongy. :
- La première plante productrice de caoutchouc est de nouveau le lombiro.
Il. s'y rencontre principalement dans l'ouest, aux parties dénudées ou couvertes
de brousse, La forme arbuste parait y être exclusive et l'on signalait en 1904
que, saigné en août au bas de la tige, il donnait un latex blanc qui, versé dans
un récipient très large de manière que l'épaisseur de la couche de latex ne fllt
pas supérieure à 1 centimètre avec addition d'une infusion d'écorce de sékatsé,
formait une coagulation instantanée (lesékatsé est un arbuste épineux-non déter-
miné peut-être une malvacée épineuse.) Nul doute que si l'on eût répandu le
liquide en une couche encore plus mince comme l'ont fait par hasard dans le
nord, MM. Pusta, Zotier, etc., on eut constaté une coagulation sans aucun
réactif. Cependant, c'est à vérifier pour cette région sud. Une liane Vahimainty
se retrouve dans les massifs boisés de Tuléarr apparemment les forêts d'Anka-
zoabo ; de même, les lianes Reiabo, Voahahy, Bokabe des genres correspondants
de l'ouest; aucune analyse de latex n'a été faite à leur sujet ; on croit savoir
seulement que le caoutchouc est gris clair, mais on n'est pas encore certain
que tel caoutchouc exporté de Tuléar comme provenant d'une seule espèce ne
soit pas un mélange, les indigènes de l'ouest ayant remarqué souvent que deux
latex se coagulent réciproquement, — alors qu'isolés ils résistent longtemps aux
réactifs; — il est très probable qu'il en a été de même dans la région sud.
Passons à la famille des Euphorbiacées, caractérisée par le genre Euphorbia
dont quelques rares espèces sont caoutchoutifères et dont Jumelle et divers
auteurs ont commencé l'étude.
Euphorbia Intisy ou Intisy. — Elle vit dans la « brousse cactée » en terrains
de gneiss et de micaschistes. Très robuste, de croissance très lente, de hauteur
médiocre '5 à 7 mètres), l'Intisy a un port assez variable ; tantôt, ses premières
-branches sont très près du sol, tantôt seulement à trois mètres. Les feuilles sont
avortées ; on en voit la trace sous forme d'un mamelon. Les fleurs sont groupées
en inflorescences ; les fleurs femelles sont à étudier de très près ; en effet, il y
a lieu de vérifier s'il y à constance du caractère de l'ovaire biloculaire, ce dont
les botanistes discutent encore, et qui a attiré leur attention vu la rareté du fait
dans le genre Euphorbia. Le fruit est une capsule. Le latex de l'Intisy don-
nerait un caoutchouc brunissant rapidement à 1 air, très nerveux et très souple,
à très forte teneur en caouthouc pur (U.
Nous avons dit plus haut que l'Intisy pousse très lentement ; or les An-
tandroy et les Antanosy paraissent depuis 1891 avoir récolté de très grandes
quantités de latex sur l'Intisy, en coupant même les racines quand le tronc
était couvert d'incisions, ce qui a probablement amené la disparition d'une
grande partie des adultes ; et il faudra peut-être, si même il existe des jeunes
plants, un très long temps avant de retrouver assez de sujets incisables.
Du reste, ce produit s'écoulait eh général vers Fort-Dauphin, port dont les
exportations de caouthouc ont eu tendance à diminuer de 1904 à 1905. De plus,
les procédés de récolte ont été des plus imparfaits, mais ils semblent s'améliorer
un peu.
On a signalé à diverses reprises que des quantités considérables d'écorces
d'Intisy, abandonnées sur le sol dans ces régions, seraient susceptibles de donner
d'excellent caoutchouc ; les deux renseignements sont à vérifier.
:- Quoi qu'il en soit, un régime spécial de récolte et de traitement est à
(1) Jumelle, Pierre, et autres passim.
V
tuation de l'espèce. Etant moins recherché, par suite moins détruit à cette heure,
pour les mêmes causes que le Landolphia Perrieri, il pourra fournir un appoint
au caoutchouc noir proprement dit, car il a des qualités de souplesse et de
ténacité suffisantes.
Un dernier arbre à caoutchouc serait le Nonoky du Menabe, à fruits ronds,
en grappes, dont les branches viennent reprendre dans le sol et qui est évidem-
ment une Artocarpée, même un ficus. Il est à étudier.
Nous signalons simplement les lianes Réhé (Voahé), Reiabo, Yahimainty,
(un Secamone), Babaka (dit caoutchouc Morondava?) déjà rencontrés ou à
identifier.
Une région sud pourrait englober les pays s'étendant d'Ankazoabo à Tuléar
à l'ouest, de Tuléar à Fort-Dauphin en passant par Ihosy et s'arrêtant, comme
limite nord, à quelques journées de Fort-Dauphin, là où la région de l'est le
rejoindrait ; ce serait le point indéterminé où les lianes caoutchoutifères du
nord-est et de l'est cessent d'être exclusives des arbres caoutchouquicrs, c'est-
à-dire à peu près dans la région de. Midongy. :
- La première plante productrice de caoutchouc est de nouveau le lombiro.
Il. s'y rencontre principalement dans l'ouest, aux parties dénudées ou couvertes
de brousse, La forme arbuste parait y être exclusive et l'on signalait en 1904
que, saigné en août au bas de la tige, il donnait un latex blanc qui, versé dans
un récipient très large de manière que l'épaisseur de la couche de latex ne fllt
pas supérieure à 1 centimètre avec addition d'une infusion d'écorce de sékatsé,
formait une coagulation instantanée (lesékatsé est un arbuste épineux-non déter-
miné peut-être une malvacée épineuse.) Nul doute que si l'on eût répandu le
liquide en une couche encore plus mince comme l'ont fait par hasard dans le
nord, MM. Pusta, Zotier, etc., on eut constaté une coagulation sans aucun
réactif. Cependant, c'est à vérifier pour cette région sud. Une liane Vahimainty
se retrouve dans les massifs boisés de Tuléarr apparemment les forêts d'Anka-
zoabo ; de même, les lianes Reiabo, Voahahy, Bokabe des genres correspondants
de l'ouest; aucune analyse de latex n'a été faite à leur sujet ; on croit savoir
seulement que le caoutchouc est gris clair, mais on n'est pas encore certain
que tel caoutchouc exporté de Tuléar comme provenant d'une seule espèce ne
soit pas un mélange, les indigènes de l'ouest ayant remarqué souvent que deux
latex se coagulent réciproquement, — alors qu'isolés ils résistent longtemps aux
réactifs; — il est très probable qu'il en a été de même dans la région sud.
Passons à la famille des Euphorbiacées, caractérisée par le genre Euphorbia
dont quelques rares espèces sont caoutchoutifères et dont Jumelle et divers
auteurs ont commencé l'étude.
Euphorbia Intisy ou Intisy. — Elle vit dans la « brousse cactée » en terrains
de gneiss et de micaschistes. Très robuste, de croissance très lente, de hauteur
médiocre '5 à 7 mètres), l'Intisy a un port assez variable ; tantôt, ses premières
-branches sont très près du sol, tantôt seulement à trois mètres. Les feuilles sont
avortées ; on en voit la trace sous forme d'un mamelon. Les fleurs sont groupées
en inflorescences ; les fleurs femelles sont à étudier de très près ; en effet, il y
a lieu de vérifier s'il y à constance du caractère de l'ovaire biloculaire, ce dont
les botanistes discutent encore, et qui a attiré leur attention vu la rareté du fait
dans le genre Euphorbia. Le fruit est une capsule. Le latex de l'Intisy don-
nerait un caoutchouc brunissant rapidement à 1 air, très nerveux et très souple,
à très forte teneur en caouthouc pur (U.
Nous avons dit plus haut que l'Intisy pousse très lentement ; or les An-
tandroy et les Antanosy paraissent depuis 1891 avoir récolté de très grandes
quantités de latex sur l'Intisy, en coupant même les racines quand le tronc
était couvert d'incisions, ce qui a probablement amené la disparition d'une
grande partie des adultes ; et il faudra peut-être, si même il existe des jeunes
plants, un très long temps avant de retrouver assez de sujets incisables.
Du reste, ce produit s'écoulait eh général vers Fort-Dauphin, port dont les
exportations de caouthouc ont eu tendance à diminuer de 1904 à 1905. De plus,
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d'excellent caoutchouc ; les deux renseignements sont à vérifier.
:- Quoi qu'il en soit, un régime spécial de récolte et de traitement est à
(1) Jumelle, Pierre, et autres passim.
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