Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1910 01 septembre 1910
Description : 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31. 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331312
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 645 —
« Wray considérait que, dans les Etats Malais, 5oo.ooo graines devaient fournir une tonne
d'amandes séchées à l'air. Il évaluait à i .000 graines la production d'un arbre et à 40 7. la
teneur en huile de ces graines.
« Une expérience, plus récente, faite à Ceylan par M. Macmillan et nous-mêmes, démontra
que 700.000 graines, prises sur des arbres saignés, étaient nécessaires pour donner une tonne
d'amandes sèches: Celles-ci étant estimées 250 francs la tonne, il restait à peine o f. 35 pour
couvrir les frais de récolte, décortication et fret, alors qu'il est d'usage de payer o fr. 40 pour
a seule récolte d'un millier de graines.
« Une autre expérience, sur une plus grande échelle, a été faite dans une propriété de
Ceylan. Elle a prouvé qu'il fallait un million de graines pour obtenir une tonne d'amandes sèthes
et que le rendement en huile fourni par les moulins indigènes ne dépassait pas 3o Dans ces
conditions, l'extration de l'huile ne pouvait être d'aucun profit.
« Le supérintendant d'une autre plantation bien connue de Ceylan, ayant expédié des se-
mences d'Hévéa à toutes les parties de la zone tropicale, affirme qu'il ne peut guère espérer
plus de 100 graines par arbre de 12 ans, en exploitation. La meilleure production des vieux'
arbres d'Henaratgoda a été de 43o graines par pied; nous devons remarquer que ces arbres
sont trop rapprochés et qu'un rendement plus élevé serait sans doute obtenu d'arbres du même
âge (20 à 3o ans) plus espacés.
« Le problème actuel doit porter sur la récolte des graines par un moyen plus économique.
On sait que les capsules se rompent brusquement en projetant leur contenu dans toutes les
directions et qu'elles mùrissent successivement pendant une période de deux mois. D'autre
part, les graines, abandonnées sur le sol, germent en très peu de temps. A moins qu'une
méthode économique de cueillette puisse être adoptée, il n'existe aucun espoir de tirer un parti
rémunérateur des graines d'Hévéa pour l'industrie oléagineuse. »
*
* M
Le Coffea robusta en Extrême-Orient. - Nous relevons dans plusieurs revues
étrangères de courts renseignements sur le Coffea robusta dont la culture a été recommandée
aux planteurs indochinois par M. le Dr P. J. S. Cramer. Ce caféier ne paraît donner de bons
résultats pour le moment qu'à Java. Mais les essais entrepris à Ceylan et aux Straits Settlements
ne sont pas définitifs : s'ils ne sont pas abandonnés, il ne pourrait que l'espèce s'y acclimatât
et y fructifiât avec la même intensité qu'à Java. Les plants, issus des graines récemment intro-
duites en Indo-Chine, se comporteront peut être de la même façon ; aussi les essais devront-ils
être poursuivis même si les débuts sont peu encourageants.
D'après le rapport annuel des « Royal Botanic Gardens » de Ceylan, en 1908 , les premiers
résultats des essais entrepris, sur le C. robusta n'étaient pas encourageants. La plante était
vigoureuse mais ne donnait qu'une faible récolte de petites cerises. Mais il paraîtrait d'après
les observations recueillies à Java que sa productivité augmente après la deuxième ou la
troisième récolte.
L'« Agricultural Bulletin of the Straits » de mai i gio signale que, dans les Straits, le
C. robusta, introduit en 1910, s'est montré très florifère ; mais la fructification a été peu
importante. Cet état de chose pourrait changer, fait remarquer l'auteur, car une plante nou-
vellement introduite peut quelquefois mal fructifier durant les premières années et donner de
meilleurs résultats par la suite.
Le C. robusta avait déjà été essayé à Singapore peu de temps après l'introduction du
G. stenophglla, mais à ce moment la culture du caféier fut négligée. M. W. W. Bailey aurait
obtenu un hybride de C. slenophylla avec C. liberica qui promettait beaucoup ; sa fructification
était abondante et le café de toute première qualité. Malheureusement ces plants ont disparu.
Si la culture du caféier n'avait pas subi une période d'arrêt, l'auteur ne doute pas que le
C. robusta et les hybrides de.C. stenophylla auraient été l'objet d'une culture intensive dans -
les Etats Malais.
« Wray considérait que, dans les Etats Malais, 5oo.ooo graines devaient fournir une tonne
d'amandes séchées à l'air. Il évaluait à i .000 graines la production d'un arbre et à 40 7. la
teneur en huile de ces graines.
« Une expérience, plus récente, faite à Ceylan par M. Macmillan et nous-mêmes, démontra
que 700.000 graines, prises sur des arbres saignés, étaient nécessaires pour donner une tonne
d'amandes sèches: Celles-ci étant estimées 250 francs la tonne, il restait à peine o f. 35 pour
couvrir les frais de récolte, décortication et fret, alors qu'il est d'usage de payer o fr. 40 pour
a seule récolte d'un millier de graines.
« Une autre expérience, sur une plus grande échelle, a été faite dans une propriété de
Ceylan. Elle a prouvé qu'il fallait un million de graines pour obtenir une tonne d'amandes sèthes
et que le rendement en huile fourni par les moulins indigènes ne dépassait pas 3o Dans ces
conditions, l'extration de l'huile ne pouvait être d'aucun profit.
« Le supérintendant d'une autre plantation bien connue de Ceylan, ayant expédié des se-
mences d'Hévéa à toutes les parties de la zone tropicale, affirme qu'il ne peut guère espérer
plus de 100 graines par arbre de 12 ans, en exploitation. La meilleure production des vieux'
arbres d'Henaratgoda a été de 43o graines par pied; nous devons remarquer que ces arbres
sont trop rapprochés et qu'un rendement plus élevé serait sans doute obtenu d'arbres du même
âge (20 à 3o ans) plus espacés.
« Le problème actuel doit porter sur la récolte des graines par un moyen plus économique.
On sait que les capsules se rompent brusquement en projetant leur contenu dans toutes les
directions et qu'elles mùrissent successivement pendant une période de deux mois. D'autre
part, les graines, abandonnées sur le sol, germent en très peu de temps. A moins qu'une
méthode économique de cueillette puisse être adoptée, il n'existe aucun espoir de tirer un parti
rémunérateur des graines d'Hévéa pour l'industrie oléagineuse. »
*
* M
Le Coffea robusta en Extrême-Orient. - Nous relevons dans plusieurs revues
étrangères de courts renseignements sur le Coffea robusta dont la culture a été recommandée
aux planteurs indochinois par M. le Dr P. J. S. Cramer. Ce caféier ne paraît donner de bons
résultats pour le moment qu'à Java. Mais les essais entrepris à Ceylan et aux Straits Settlements
ne sont pas définitifs : s'ils ne sont pas abandonnés, il ne pourrait que l'espèce s'y acclimatât
et y fructifiât avec la même intensité qu'à Java. Les plants, issus des graines récemment intro-
duites en Indo-Chine, se comporteront peut être de la même façon ; aussi les essais devront-ils
être poursuivis même si les débuts sont peu encourageants.
D'après le rapport annuel des « Royal Botanic Gardens » de Ceylan, en 1908 , les premiers
résultats des essais entrepris, sur le C. robusta n'étaient pas encourageants. La plante était
vigoureuse mais ne donnait qu'une faible récolte de petites cerises. Mais il paraîtrait d'après
les observations recueillies à Java que sa productivité augmente après la deuxième ou la
troisième récolte.
L'« Agricultural Bulletin of the Straits » de mai i gio signale que, dans les Straits, le
C. robusta, introduit en 1910, s'est montré très florifère ; mais la fructification a été peu
importante. Cet état de chose pourrait changer, fait remarquer l'auteur, car une plante nou-
vellement introduite peut quelquefois mal fructifier durant les premières années et donner de
meilleurs résultats par la suite.
Le C. robusta avait déjà été essayé à Singapore peu de temps après l'introduction du
G. stenophglla, mais à ce moment la culture du caféier fut négligée. M. W. W. Bailey aurait
obtenu un hybride de C. slenophylla avec C. liberica qui promettait beaucoup ; sa fructification
était abondante et le café de toute première qualité. Malheureusement ces plants ont disparu.
Si la culture du caféier n'avait pas subi une période d'arrêt, l'auteur ne doute pas que le
C. robusta et les hybrides de.C. stenophylla auraient été l'objet d'une culture intensive dans -
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