Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1910 01 juillet 1910
Description : 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31. 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533130n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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courant de vapeur qui l'entraîne et en rencontrant le fond du récipient, la fumée
se diffuse dans toute la masse du latex, le coagule et, au bout le 15 minutes
environ, l'opération est terminée. La masse est alors prête à passer au laminoir
pour la forme définitive à lui donner. Il n'y aurait aucun inconvénient à pro-
longer l'opération plus longtemps, si on le jugeait nécessaire, attendu que la
vapeur n'agit pas par compression, mais simplement comme véhicule de la
fumée, l'eau provenant de sa condensation servant également au lavage des
impuretés du latex. A mesure que la coagulation s'opère, la masse du latex
surnage. Quand l'opération est terminée, une grille à anses reposant dans le
fond du vase, permet de retirer la masse coagulée, dont la température est
assez peu élevée, pour qu'on puisse la manipuler. Un appareil comme celui du
prospectus, avec 2 récipients, permettrait d'obtenir 3o kilos de caoutchouc
sec par opération. Comme cette opération peut être renouvelée 5 ou 6 fois en
2 heures, on conçoit combien ce procédé est expéditif et avantageux.
- Néanmoins, cet appareil d'introduction toute récente n'a pas encore reçu la
consécration d'une longue expérience ; le procédé est cependant assez séduisant
pour avoir été l'objet de la curiosité unanime à l'Exposition et mériter d'attirer
votre attention..
Le combustible, qui parait jusqu'ici avoir donné les meilleurs résultats pour
la fumée, est la fibre de coco mélangée d'un peu de bois vert.
Le jardin botanique de Singapore, qui était hors concours pour ses produits,
a présenté, dans son exposition très remarquable, 2 masses de caoutchouc coa-
gulé et séché par la fumée, préparées suivant le procédé du Brésil. Autour d'un
bâton qu'on tourne au-dessus d'un foyer produisant de la fumée, on répand par
couches assez faibles du latex liquide. Sous l'action de la fumée, ces couches
de latex sont successivement coagulées et se bobinent en quelque sorte autour
du bâton en une masse noirâtre, ovoïde, d'un excellent caoutchouc qui, au be-
soin, au moyen d'une incision, se détacherait, en feuilles d'une épaisseur assez
faible. Ce procédé d'une simplicité très grande, nous paraît devoir être réalisé
en grand avant longtemps, par le moyen d'une machinerie, dont on entrevoit
facilement le principe. Les 2 bobines présentées par M. Ridley ont été très
remarquées.
Nous mentionnons pour mémoire l'emploi de coagulants spéciaux, assez variés
dans les différentes plantations un des plus réparidus est le « purub », dont
nous vous apportons une notice; c'est avec ce coagulant qu'a été traité l'échan-
tillon de feuille de ceara, que nous vous avons apporté.
, 5. - Machineries et usines pour la préparation du caoutchouc. —
Comme vous le verrez par le plan inséré dans le programme de l'Exposition,
de nombreux constructeurs de machines avaient expose des appareils relatifs à
l'industrie du caoutchouc. «
Il nous paraît vraiment, à la suite de l'examen minutieux que nous avons fait
de ces divers appareils, que l'extension de la culture du caoutchouc en Indo-
chine fait un devoir à notre industrie nationale de ne pas rester tributaire, àlee
courant de vapeur qui l'entraîne et en rencontrant le fond du récipient, la fumée
se diffuse dans toute la masse du latex, le coagule et, au bout le 15 minutes
environ, l'opération est terminée. La masse est alors prête à passer au laminoir
pour la forme définitive à lui donner. Il n'y aurait aucun inconvénient à pro-
longer l'opération plus longtemps, si on le jugeait nécessaire, attendu que la
vapeur n'agit pas par compression, mais simplement comme véhicule de la
fumée, l'eau provenant de sa condensation servant également au lavage des
impuretés du latex. A mesure que la coagulation s'opère, la masse du latex
surnage. Quand l'opération est terminée, une grille à anses reposant dans le
fond du vase, permet de retirer la masse coagulée, dont la température est
assez peu élevée, pour qu'on puisse la manipuler. Un appareil comme celui du
prospectus, avec 2 récipients, permettrait d'obtenir 3o kilos de caoutchouc
sec par opération. Comme cette opération peut être renouvelée 5 ou 6 fois en
2 heures, on conçoit combien ce procédé est expéditif et avantageux.
- Néanmoins, cet appareil d'introduction toute récente n'a pas encore reçu la
consécration d'une longue expérience ; le procédé est cependant assez séduisant
pour avoir été l'objet de la curiosité unanime à l'Exposition et mériter d'attirer
votre attention..
Le combustible, qui parait jusqu'ici avoir donné les meilleurs résultats pour
la fumée, est la fibre de coco mélangée d'un peu de bois vert.
Le jardin botanique de Singapore, qui était hors concours pour ses produits,
a présenté, dans son exposition très remarquable, 2 masses de caoutchouc coa-
gulé et séché par la fumée, préparées suivant le procédé du Brésil. Autour d'un
bâton qu'on tourne au-dessus d'un foyer produisant de la fumée, on répand par
couches assez faibles du latex liquide. Sous l'action de la fumée, ces couches
de latex sont successivement coagulées et se bobinent en quelque sorte autour
du bâton en une masse noirâtre, ovoïde, d'un excellent caoutchouc qui, au be-
soin, au moyen d'une incision, se détacherait, en feuilles d'une épaisseur assez
faible. Ce procédé d'une simplicité très grande, nous paraît devoir être réalisé
en grand avant longtemps, par le moyen d'une machinerie, dont on entrevoit
facilement le principe. Les 2 bobines présentées par M. Ridley ont été très
remarquées.
Nous mentionnons pour mémoire l'emploi de coagulants spéciaux, assez variés
dans les différentes plantations un des plus réparidus est le « purub », dont
nous vous apportons une notice; c'est avec ce coagulant qu'a été traité l'échan-
tillon de feuille de ceara, que nous vous avons apporté.
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Comme vous le verrez par le plan inséré dans le programme de l'Exposition,
de nombreux constructeurs de machines avaient expose des appareils relatifs à
l'industrie du caoutchouc. «
Il nous paraît vraiment, à la suite de l'examen minutieux que nous avons fait
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chine fait un devoir à notre industrie nationale de ne pas rester tributaire, àlee
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