Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1910 01 juillet 1910
Description : 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31. 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533130n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 550
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 552
- .......... Page(s) .......... 552
- .......... Page(s) .......... 553
- .......... Page(s) .......... 553
- .......... Page(s) .......... 555
- .......... Page(s) .......... 557
- .......... Page(s) .......... 557
- .......... Page(s) .......... 558
- .......... Page(s) .......... 560
- .......... Page(s) .......... 564
- .......... Page(s) .......... 564
- 502 -
« d'un capital suffisant pour mener leur culture à bon terme. C'était fort in-
« quiétant, car le marché de Londres ne regardait pas d'un œil aussi favorable
« que maintenant Je caoutchouc, aussi le Gouvernement local dut-il venir en
« aide à ceux qui luttaient contre des circonstances adverses ».
« Nous avons été remboursés de notre capital et de ses intérêts sans perdre
« un seul cent, ajoute S. E., et nous serons prêts à recommencer cette expé-
« rience, si le besoin s'en faisait encore sentir, mais il y a bien peu de chances
« qu'il en soit encore ainsi, car, actuellement, la difficulté pour ceux qui ont
« une parcelle de caoutchouc est de refuser les millions qu'on leur offre.
« (rires) ».
S. E. expose ensuite le rôle du service de l'agriculture, qu'il va encore per-
fectionner en y ajoutant un chimiste spécial, ainsi qu'un fonctionnaire chargé
de développer rationnellement la culture des fruits et légumes indigènes,
mesures dont il escompte les plus grands bénéfices.
« Voilà pour le passé, ajoute S. E. Aujourd'hui nous pouvons dire — et je
« ne sais vraiment si nous devons nous en féliciter — que les yeux du monde
« sont fixés sur notre Péninsule, comme ils ne l'avaient jamais été auparavant.
« Nous avons eu un boum tout à fait extraordinaire au sujet de notre culture
« principale, et ce boum s'est étendu sur le monde depuis Londres jusqu'à
« Shang-hai principalement et plus spécialement Shang-hai (rires). Je ne veux
« pas vous parler de ce boum, ni des fortunes qu'il a faites ou détruites, et je
« veux espérer que tous vous étiez dans Je premier cas ; mais je voudrais
« retenir votre attention pendant quelques instants, sur notre culture si spéciale
« et si en vue, quoiqu'elle ne soit vieille que de six années ou très peu plus.
« Nous avons déjà aliéné, dans la Péninsule, pour la culture des caoutchoucs.
« je ne saurais dire au juste combien d'acres, mais certainement leur nombre
« devrait s'exprimer avec sept chiffres. Bien entendu, une grande partie n'en
« est pas encore complantée, quoique vous puissiez supposer que le capital
« pour les mettre en culture n'est pas difficile à se procurer ; cependant on peut
« estimer que 400-000 acres sont actuellement plantés, et plusieurs planta-
« tions, vieilles seulement de quelques années, produisent déjà de gros revenus.
« Il y a six ans, notre exportation de caoutchouc était de 5 tonnes; avant la
« fin de l'année nous aurons exporté au moins 6.000 tonnes; c'est un progrès
« considérable pour 6 années, mais ce n'est rien, comparativement à celui qui
« va se produire pendant les 5 ou 6 prochaines années.
« Si vous considérez, en effet, que, sur ces 400.000 acres cultivées, un
« grand nombre le sont depuis trois années au moins et beaucoup depuis plus,
« vous pouvez escompter, sans exagération, une moyenne de production par
« acre de 4oo livres, ce qui revient à dire que, dans six ans, notre exportation
« de caoutchouc serait de 70.000 tonnes. La consommation totale du monde
« ayant été de ce chiffre, l'an dernier, vous comprendrez facilement que
« quelque chose comme une révolution dans le monde du caoutchouc, se pro-
« duira dans notre milieu d'aujourd'hui.
« d'un capital suffisant pour mener leur culture à bon terme. C'était fort in-
« quiétant, car le marché de Londres ne regardait pas d'un œil aussi favorable
« que maintenant Je caoutchouc, aussi le Gouvernement local dut-il venir en
« aide à ceux qui luttaient contre des circonstances adverses ».
« Nous avons été remboursés de notre capital et de ses intérêts sans perdre
« un seul cent, ajoute S. E., et nous serons prêts à recommencer cette expé-
« rience, si le besoin s'en faisait encore sentir, mais il y a bien peu de chances
« qu'il en soit encore ainsi, car, actuellement, la difficulté pour ceux qui ont
« une parcelle de caoutchouc est de refuser les millions qu'on leur offre.
« (rires) ».
S. E. expose ensuite le rôle du service de l'agriculture, qu'il va encore per-
fectionner en y ajoutant un chimiste spécial, ainsi qu'un fonctionnaire chargé
de développer rationnellement la culture des fruits et légumes indigènes,
mesures dont il escompte les plus grands bénéfices.
« Voilà pour le passé, ajoute S. E. Aujourd'hui nous pouvons dire — et je
« ne sais vraiment si nous devons nous en féliciter — que les yeux du monde
« sont fixés sur notre Péninsule, comme ils ne l'avaient jamais été auparavant.
« Nous avons eu un boum tout à fait extraordinaire au sujet de notre culture
« principale, et ce boum s'est étendu sur le monde depuis Londres jusqu'à
« Shang-hai principalement et plus spécialement Shang-hai (rires). Je ne veux
« pas vous parler de ce boum, ni des fortunes qu'il a faites ou détruites, et je
« veux espérer que tous vous étiez dans Je premier cas ; mais je voudrais
« retenir votre attention pendant quelques instants, sur notre culture si spéciale
« et si en vue, quoiqu'elle ne soit vieille que de six années ou très peu plus.
« Nous avons déjà aliéné, dans la Péninsule, pour la culture des caoutchoucs.
« je ne saurais dire au juste combien d'acres, mais certainement leur nombre
« devrait s'exprimer avec sept chiffres. Bien entendu, une grande partie n'en
« est pas encore complantée, quoique vous puissiez supposer que le capital
« pour les mettre en culture n'est pas difficile à se procurer ; cependant on peut
« estimer que 400-000 acres sont actuellement plantés, et plusieurs planta-
« tions, vieilles seulement de quelques années, produisent déjà de gros revenus.
« Il y a six ans, notre exportation de caoutchouc était de 5 tonnes; avant la
« fin de l'année nous aurons exporté au moins 6.000 tonnes; c'est un progrès
« considérable pour 6 années, mais ce n'est rien, comparativement à celui qui
« va se produire pendant les 5 ou 6 prochaines années.
« Si vous considérez, en effet, que, sur ces 400.000 acres cultivées, un
« grand nombre le sont depuis trois années au moins et beaucoup depuis plus,
« vous pouvez escompter, sans exagération, une moyenne de production par
« acre de 4oo livres, ce qui revient à dire que, dans six ans, notre exportation
« de caoutchouc serait de 70.000 tonnes. La consommation totale du monde
« ayant été de ce chiffre, l'an dernier, vous comprendrez facilement que
« quelque chose comme une révolution dans le monde du caoutchouc, se pro-
« duira dans notre milieu d'aujourd'hui.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 109/175
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6533130n/f109.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6533130n/f109.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6533130n/f109.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6533130n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6533130n