Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1910 01 mai 1910
Description : 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30. 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331290
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 377 —
Il faut noter en passant que les envois à Hongkong sont surtout destinés à la Chine (Macao
compris) et que, d'autre part, les achats de Singapour ne sont pas seulement consommés sur
place mais dans les Etats fédérés Malais, et sont ré-expédiés sur Sumatra (région de Déli, etc.)
Java, le Siam, etc.
Quoiqu'il en soit, en ce qui concerne les expéditions faites de l'Inde, l'Angleterre paraît
avoir tenu pour la première fois, en 1909-10, son engagement vis à vis de la Chine. Cet enga-
gement a été résumé de la façon suivante dans le « Parliamentary Paper-China N°2 » de 1908
(le texte même de l'accord n'a jamais été publié ; et la Délégation anglaise à la Commission
internationale de l'opium, réunie à Shanghai en février 1909, interrogée sur ce point, s'est
bornée à se référer au texte du « Livre bleu » ci-dessous) :
« Le Gouvernement de Hnde réduira l'exportation globale de l'Inde, — sur la base de
« 67.000 caisses, dont 51.000 seulement exportées en Chine, — de 5.100 caisses par an —
« soit 1 ho' du dernier chiffre, à dater de 1908. Cet arrangement continuera pendant 3 ans, et
« sera maintenu jusqu'à ce que le commerce d'exportation de l'opium indien vers la Chine
« s'éteigne ainsi automatiquement dans la limite des dix années que le Gouvernement Chinois
« a prescrite pour l'abolition de l'opium en Chine, pourvu toujours que, pendant les trois ans,
« la Chine ait réduit, proportionnellement, la production et la consommation de l'opium
« chinois, et ait fait des arrangements similaires pour la réduction de l'importation de l'opium
« de Turquie et d'autre pays ».
En ce qui concerne ces derniers opiums, ni la Turquie, ni la Perse n'ayant de traité avec la
Chine, le Gouvernement Chinois a pris la décision suivante.
A partir du 1er janvier 1909, tout marchand désirant importer dans un port ouvert chinois
de l'opium persan ou turc doit demander au Commissaire des douanes de Kowloon (en face
Hongkong) un permis spécial — 1 par caisse. Ce permis stipulera que l'opium en question peut
être expédié sur un port ouvert quelconque de Chine, et y acquittera à son arrivée, le droit
de douane et le droit de likin, stipulés par les règlements (1). Tout opium d'origine turque ou
persane introduit en Chine sans ce certificat sera confisqué.
Considérant la quantité de 1,125 piculs comme moyenne de l'importation de l'opium turc
et persan en Chine, cette quantité sera réduite, chaque année d'i/ge, soit 125 piculs. C'est
ainsi qu'en 1909 des permis ne seront émis que pour 1.000 piculs, et ainsi de suite, jusqu'à
suppression complète en 1916,
Les permis spéciaux, dont il est question ci-dessus, ne doivent être émis qu'au profit de
marchands déjà connus des Douanes Impériales Chinoises -comme se livrant à l'importation
de l'opium turc ou persan — dans la proportion moyenne de leurs importations respectives
pendant les années 1906 et 1907.
Si les quantités d'opium exportées de l'Inde ont diminué en 1909-10, on aura déjà remarqué
que les valeurs, malgré cette diminution, n'ont pas sensiblement baissé (157 millions 400.000
francs, contre 158 millions 700.000 francs en 1908-09).
11 y aura même -et on pouvait le prévoir malgré la continuation de la restriction ; une
augmentation probable des valeurs pour l'année courante. Le Gouvernement de l'Inde,
dans ses propositions pour le budget de l'année 1910-11, avait déjà tenu compte de cette
hausse probable puisqu'il prévoyait un prix moyen, aux auctions de Calcutta de 1. 750 roupies
par caisse, alors que le prix moyen des ventes pendant l'année 1907-8 n'avait atteint que
(1) Le droit de douane est de 30 taels (Hai Kouan) ; le droit de likin, de 80 taels — soit,
au total, 110 taels (au change de 1908, 370 frs.) le picul. — La taxe sur l'opium chinois
(toung chouei) était, théoriquement, dans ces dernières années de 115 taels ; dont 100
(tcheng chouei) pour le Gouvernement Central, et 15 pour les Gouvernements provinciaux
(tching fei). — En fait, elle n'était pas régulièrement perçue. Au Sse-tch'ouan par ex. on
percevait 20 taels de droit d'exportation, plus 7 $ 28 de likin local ; mais on ne recueillait
pas sur place, le droit impérial, qui était supposé perçu à Yi-tchang, etc.
Il faut noter en passant que les envois à Hongkong sont surtout destinés à la Chine (Macao
compris) et que, d'autre part, les achats de Singapour ne sont pas seulement consommés sur
place mais dans les Etats fédérés Malais, et sont ré-expédiés sur Sumatra (région de Déli, etc.)
Java, le Siam, etc.
Quoiqu'il en soit, en ce qui concerne les expéditions faites de l'Inde, l'Angleterre paraît
avoir tenu pour la première fois, en 1909-10, son engagement vis à vis de la Chine. Cet enga-
gement a été résumé de la façon suivante dans le « Parliamentary Paper-China N°2 » de 1908
(le texte même de l'accord n'a jamais été publié ; et la Délégation anglaise à la Commission
internationale de l'opium, réunie à Shanghai en février 1909, interrogée sur ce point, s'est
bornée à se référer au texte du « Livre bleu » ci-dessous) :
« Le Gouvernement de Hnde réduira l'exportation globale de l'Inde, — sur la base de
« 67.000 caisses, dont 51.000 seulement exportées en Chine, — de 5.100 caisses par an —
« soit 1 ho' du dernier chiffre, à dater de 1908. Cet arrangement continuera pendant 3 ans, et
« sera maintenu jusqu'à ce que le commerce d'exportation de l'opium indien vers la Chine
« s'éteigne ainsi automatiquement dans la limite des dix années que le Gouvernement Chinois
« a prescrite pour l'abolition de l'opium en Chine, pourvu toujours que, pendant les trois ans,
« la Chine ait réduit, proportionnellement, la production et la consommation de l'opium
« chinois, et ait fait des arrangements similaires pour la réduction de l'importation de l'opium
« de Turquie et d'autre pays ».
En ce qui concerne ces derniers opiums, ni la Turquie, ni la Perse n'ayant de traité avec la
Chine, le Gouvernement Chinois a pris la décision suivante.
A partir du 1er janvier 1909, tout marchand désirant importer dans un port ouvert chinois
de l'opium persan ou turc doit demander au Commissaire des douanes de Kowloon (en face
Hongkong) un permis spécial — 1 par caisse. Ce permis stipulera que l'opium en question peut
être expédié sur un port ouvert quelconque de Chine, et y acquittera à son arrivée, le droit
de douane et le droit de likin, stipulés par les règlements (1). Tout opium d'origine turque ou
persane introduit en Chine sans ce certificat sera confisqué.
Considérant la quantité de 1,125 piculs comme moyenne de l'importation de l'opium turc
et persan en Chine, cette quantité sera réduite, chaque année d'i/ge, soit 125 piculs. C'est
ainsi qu'en 1909 des permis ne seront émis que pour 1.000 piculs, et ainsi de suite, jusqu'à
suppression complète en 1916,
Les permis spéciaux, dont il est question ci-dessus, ne doivent être émis qu'au profit de
marchands déjà connus des Douanes Impériales Chinoises -comme se livrant à l'importation
de l'opium turc ou persan — dans la proportion moyenne de leurs importations respectives
pendant les années 1906 et 1907.
Si les quantités d'opium exportées de l'Inde ont diminué en 1909-10, on aura déjà remarqué
que les valeurs, malgré cette diminution, n'ont pas sensiblement baissé (157 millions 400.000
francs, contre 158 millions 700.000 francs en 1908-09).
11 y aura même -et on pouvait le prévoir malgré la continuation de la restriction ; une
augmentation probable des valeurs pour l'année courante. Le Gouvernement de l'Inde,
dans ses propositions pour le budget de l'année 1910-11, avait déjà tenu compte de cette
hausse probable puisqu'il prévoyait un prix moyen, aux auctions de Calcutta de 1. 750 roupies
par caisse, alors que le prix moyen des ventes pendant l'année 1907-8 n'avait atteint que
(1) Le droit de douane est de 30 taels (Hai Kouan) ; le droit de likin, de 80 taels — soit,
au total, 110 taels (au change de 1908, 370 frs.) le picul. — La taxe sur l'opium chinois
(toung chouei) était, théoriquement, dans ces dernières années de 115 taels ; dont 100
(tcheng chouei) pour le Gouvernement Central, et 15 pour les Gouvernements provinciaux
(tching fei). — En fait, elle n'était pas régulièrement perçue. Au Sse-tch'ouan par ex. on
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