Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1910 01 mai 1910
Description : 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30. 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331290
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 277 -
ou à i/4oe de la récolte, suivant la condition sociale des contribuables, il était
dû par tout le monde. Etaient seuls exonérés de cet impôt les gardiens des
éléphants et des chevaux royaux.
En dehors de cette catégorie d'individus, l'impôt était dû, pour i/loe, non
seulement par les habitants, mais encore par les princes ou autres membres de
la famille royale (1), les dignitaires, les esclaves libérés, les anciens prisonniers
de guerre, etc.. L'impôt était perçu par les autorités provinciales (Gouverneur,
Yoskebat, Cbaumuong, Chauban (du siamois Chau chef et ban village).
Il était également perçu un dixième du riz récolté par le Gouverneur, son
adjoint (balat), par les chaumuong, les chauban, les Yoskebat, les juges, les
comptables et les autres membres de l'autorité provinciale comme par tous les
autres habitants.
Au paiement de v/aoe n'étaient assujettis que les mohathkèk ou mohalek
(pages) et les Kromovéang (gardiens du palais) parce qu'ils devaient six mois
de service de garde du palais du Roi.
Quant au paiement du i/4oe, il touchait les Pois (esclaves) qui fournissaient
déjà au roi certains produits forestiers (cardamome, gomme-gutte, cannelle,
etc). Maigre cette diminution, le Gouverneur ne devait leur imposer aucune
corvée sauf dans le cas de guerre, pendant la durée de laquelle ils étaient char-
gés de la garde des forteresses et des fortins.
En fin de perception, le produit était divisé en 10parts:
Un dixième revenait au Gouverneur à charge par lui de le partager entre son
Balat, son Yoskebat, les Chaumuong, les Chauban et les autres autorités provin-
ciales.
Quant aux neuf autres parties dont on faisait dix parts :
Neuf parts étaient versées au magasin royal (préa khléang).
Le dernier dixième était abandonné aux magasiniers royaux.
Cet impôt était très lourd pour le pauvre réas à qui incombait encore le soin ,
de transporter le paddy dans le magasin royal, à Phnompenh.
Cette taxation a paru subsister jusqu'au moment de notre intervention au
Cambodge.
Vers 1863, le Roi Norodom, voulant tirer plus de revenus du pays, étendit
aux paddys le système: des affermages, alors très en usage pour toutes les autres
ressources du Royaume. Les fermiers avaient établi une taxation spéciale
auprès des cultivateurs qui portait sur les charreus attelées. Le tarif était plus
élevé pour une charrue attëlée à des buffles qu'à des bœufs.
Cet essai n'a été que de peu de durée. Une ordonnance royale en date du 15
janvier 1877 portant des réformes dans l'Administration du Royaume est venue
reviser les anciens usages sur les cultures, ainsi qu'il suit :
(1) Sont dispensés d'impôt de nos jours : Les Bakou, les Barohet, les Promchey, les Sdach
Méakh et les Préas Vong (religieux et descendants de la famille royale).
ou à i/4oe de la récolte, suivant la condition sociale des contribuables, il était
dû par tout le monde. Etaient seuls exonérés de cet impôt les gardiens des
éléphants et des chevaux royaux.
En dehors de cette catégorie d'individus, l'impôt était dû, pour i/loe, non
seulement par les habitants, mais encore par les princes ou autres membres de
la famille royale (1), les dignitaires, les esclaves libérés, les anciens prisonniers
de guerre, etc.. L'impôt était perçu par les autorités provinciales (Gouverneur,
Yoskebat, Cbaumuong, Chauban (du siamois Chau chef et ban village).
Il était également perçu un dixième du riz récolté par le Gouverneur, son
adjoint (balat), par les chaumuong, les chauban, les Yoskebat, les juges, les
comptables et les autres membres de l'autorité provinciale comme par tous les
autres habitants.
Au paiement de v/aoe n'étaient assujettis que les mohathkèk ou mohalek
(pages) et les Kromovéang (gardiens du palais) parce qu'ils devaient six mois
de service de garde du palais du Roi.
Quant au paiement du i/4oe, il touchait les Pois (esclaves) qui fournissaient
déjà au roi certains produits forestiers (cardamome, gomme-gutte, cannelle,
etc). Maigre cette diminution, le Gouverneur ne devait leur imposer aucune
corvée sauf dans le cas de guerre, pendant la durée de laquelle ils étaient char-
gés de la garde des forteresses et des fortins.
En fin de perception, le produit était divisé en 10parts:
Un dixième revenait au Gouverneur à charge par lui de le partager entre son
Balat, son Yoskebat, les Chaumuong, les Chauban et les autres autorités provin-
ciales.
Quant aux neuf autres parties dont on faisait dix parts :
Neuf parts étaient versées au magasin royal (préa khléang).
Le dernier dixième était abandonné aux magasiniers royaux.
Cet impôt était très lourd pour le pauvre réas à qui incombait encore le soin ,
de transporter le paddy dans le magasin royal, à Phnompenh.
Cette taxation a paru subsister jusqu'au moment de notre intervention au
Cambodge.
Vers 1863, le Roi Norodom, voulant tirer plus de revenus du pays, étendit
aux paddys le système: des affermages, alors très en usage pour toutes les autres
ressources du Royaume. Les fermiers avaient établi une taxation spéciale
auprès des cultivateurs qui portait sur les charreus attelées. Le tarif était plus
élevé pour une charrue attëlée à des buffles qu'à des bœufs.
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janvier 1877 portant des réformes dans l'Administration du Royaume est venue
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(1) Sont dispensés d'impôt de nos jours : Les Bakou, les Barohet, les Promchey, les Sdach
Méakh et les Préas Vong (religieux et descendants de la famille royale).
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