Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1910 01 mai 1910
Description : 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30. 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331290
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
LE CAOUTCHOUC DE PLANTATION EN COCHINCHINE «
(Rapport du Chef du Service de l'Agriculture en Cochinchine)
En Cochinchine, la production du caoutchouc, qui, dès maintenant, donne
les meilleures espérances d'extension rapide, a été jusqu'ici des plus minimes.
On peut dire qu'elle a réellement commencé avec la première tonne de caout-
chouc d'hevea expédiée de Saigon en 1908 par M. Belland. Les quantités qui
ont pu, en ces dernières années (avant 1908) être indiquées par les statistiques
douanières, comme originaires de Cochinchine, ne sont pas du crû de la Colonie.
Elles n'ont fait que transiter par Saigon et proviennent en réalité, du Laos ou
du Sud de l'Annam. Les ressources naturelles des forêts de la Cochinchine en
lianes à caoutchouc sont en effet à peu près négligeables et n'ont jamais pu
alimenter d'exploitation rémunératrice, même pour l'indigène. D'autre part, en
dehors des tentatives couronnées d'un plein succès faites avec l'Hevea Brasili-
ensis, les essais entrepris jusqu'ici dans la Colonie avec diverses autres essences
(Ficus Elastica, Manihot Glaziovii, Gastilloa Elastica, Funtumia Elastica)
n'ont pas donné de résultats très encourageants.
C'est donc, jusqu'à nouvel ordre, exclusivement sur le vrai caoutchouc de
plantation, sur la culture de l'hevea Brasiliensis que doivent se porter logique-
ment, et que se sont portés effectivement — l'attention et l'effort des produc-
teurs de Cochinchine.
Aussi les renseignements qui vont suivre ont-ils tous trait à l'hevea Brasi-
liensis, seule essence caoutchoutifère jusqu'ici réellement intéressante pour la
Colonie.
Historique et débuts de la culture de l'Hevea Brasiliensis
en Cochinchine
Les premiers plants l'Hevea, d'après M. Josselme, auraient été introduits au
Jardin Botanique de Saigon vers 1880, et se seraient montrés d'une croissance
rigoureuse. Mais ces plants disparurent 4 ou 5 ans après, sans doute par suite
de modifications faites à cette époque dans le tracé du Jardin.
Le Docteur Spire (2) mentionne qu'en 1891 M. Seligmann, Inspecteur des
Postes et Télégraphes, au retour d'une mission en Malaisie, rapporta en
(1) Voir, dans le dernier numéro du Bulletin Economique de l'Indochine (mars-avril
1910; pp. 206-243), une étude de M. Brenier, inspecteur-conseil p. i., sur : le Caoutchouc
de plantation en 1909. Son avenir, et les « Renseignements » du même numéro.
(2) C. et A. Spire. Le caoutchouc en Indochine 1906, page 204.
(Rapport du Chef du Service de l'Agriculture en Cochinchine)
En Cochinchine, la production du caoutchouc, qui, dès maintenant, donne
les meilleures espérances d'extension rapide, a été jusqu'ici des plus minimes.
On peut dire qu'elle a réellement commencé avec la première tonne de caout-
chouc d'hevea expédiée de Saigon en 1908 par M. Belland. Les quantités qui
ont pu, en ces dernières années (avant 1908) être indiquées par les statistiques
douanières, comme originaires de Cochinchine, ne sont pas du crû de la Colonie.
Elles n'ont fait que transiter par Saigon et proviennent en réalité, du Laos ou
du Sud de l'Annam. Les ressources naturelles des forêts de la Cochinchine en
lianes à caoutchouc sont en effet à peu près négligeables et n'ont jamais pu
alimenter d'exploitation rémunératrice, même pour l'indigène. D'autre part, en
dehors des tentatives couronnées d'un plein succès faites avec l'Hevea Brasili-
ensis, les essais entrepris jusqu'ici dans la Colonie avec diverses autres essences
(Ficus Elastica, Manihot Glaziovii, Gastilloa Elastica, Funtumia Elastica)
n'ont pas donné de résultats très encourageants.
C'est donc, jusqu'à nouvel ordre, exclusivement sur le vrai caoutchouc de
plantation, sur la culture de l'hevea Brasiliensis que doivent se porter logique-
ment, et que se sont portés effectivement — l'attention et l'effort des produc-
teurs de Cochinchine.
Aussi les renseignements qui vont suivre ont-ils tous trait à l'hevea Brasi-
liensis, seule essence caoutchoutifère jusqu'ici réellement intéressante pour la
Colonie.
Historique et débuts de la culture de l'Hevea Brasiliensis
en Cochinchine
Les premiers plants l'Hevea, d'après M. Josselme, auraient été introduits au
Jardin Botanique de Saigon vers 1880, et se seraient montrés d'une croissance
rigoureuse. Mais ces plants disparurent 4 ou 5 ans après, sans doute par suite
de modifications faites à cette époque dans le tracé du Jardin.
Le Docteur Spire (2) mentionne qu'en 1891 M. Seligmann, Inspecteur des
Postes et Télégraphes, au retour d'une mission en Malaisie, rapporta en
(1) Voir, dans le dernier numéro du Bulletin Economique de l'Indochine (mars-avril
1910; pp. 206-243), une étude de M. Brenier, inspecteur-conseil p. i., sur : le Caoutchouc
de plantation en 1909. Son avenir, et les « Renseignements » du même numéro.
(2) C. et A. Spire. Le caoutchouc en Indochine 1906, page 204.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Agence économique de l'Afrique occidentale francaise Agence économique de l'Afrique occidentale francaise /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique de l'Afrique occidentale francaise" or dc.contributor adj "Agence économique de l'Afrique occidentale francaise")Agents de l'administration dirigeant le dressage des bœufs appartenant aux indigènes, Soudan français / Agence économique de l'Afrique occidentale française /ark:/12148/btv1b10120018j.highres Le Soudan français / Commissariat de l'Afrique occidentale française ; Exposition nationale coloniale de Marseille 1922 ; [Agence économique de l'Afrique occidentale française] /ark:/12148/bpt6k1188582p.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 63/130
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65331290/f63.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65331290/f63.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65331290/f63.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65331290
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65331290