Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1910 01 mai 1910
Description : 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30. 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331290
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 372 -
Mais cette forme, qui, d'ailleurs, n'est pas décrite dans cet ouvrage, n'a été l'objet, croyons-
nous, d'aucune diagnose sous ce nom et doit se confondre avec l'une des espèces signalées
par Pierre dans sa flore forestière de Cochinchine ; il n'y a donc pas lieu d'en tenir compte,
puisqu'elle n'a pas été définie.
La disposition des étamines en deux séries latérales chez la plante qui nous occupe exclut la
possibilité d'une identification avec le D. latifolia, et la constitution du calice montre qu'il
s'agit d'une forme différente du D. paniculata.
Voici, d'ailleurs, les caractères précis de ce végétal :
C'est un arbre atteignant une hauteur de 10 à 12 mètres, avec une ramure lâche et étalée.
Les feuilles (fig. 2) sont isolées, imparipennées et portent le plus souvent 9 folioles, dont une
terminale ; les folioles sont relativement grandes, de forme elliptique, légèrement émarginées
à l'extrémité ; les nervures secondaires sont assez nombreuses, très peu saillantes et à courbure
accentuée. Dimensions moyennes (longueur de la feuille, 18 centimètres : folioles, 55 millimètres
x 35 millimètres, courts pétiolules, 2 millim. 5) ; le limbe, les pétioles et les pétiolules à l'état
adulte paraissent glabres à l' œil nu, mais à la loupe on distingue sur leur surface de petits
poils simples, droits, blanchâtres et très clairsemés.
Les fleurs (fig. 1) sont disposées en grappes lâches et s'insèrent sur de petits gradins des
axes d'inflorescence ; ceux-ci sont velus ainsi que les pédoncules et les calices des fleurs.
Le calice (fig. 3) porte de nombreux poils extérieurement, surtout sur sa moitié supérieure
et sur le bord des lobes, mais il est glabre intérieurement; il est fortement gamosépale et
campanulé ; il se termine par cinq lobes dont l'antérieur dépasse longuement les autres et
forme une pointe très aiguë, tandis que ceux-ci sont arrondis et à peine saillants. Dimension
moyenne (hauteur du calice, 3 millimètres, saillie de la dent médiane, 2 millimètres ; largeur
du calice étalé sur un plan, 6 millimètres).
La corolle, d'un blanc verdâtre, est complètement glabre; elle est constituée : 1° par un
étendard dressé (fig. 4) fortement cambré en arrière, de forme suborbiculaire, émarginé a
l'extrémité, plié suivant sa ligne médiane, mesurant environ 1 centimètre suivant son plus
grand diamètre ; la base de ce pétale porte une callosité très accentuée qui fait suite à l'onglet ;
celle-ci est très nettement visible sur la fig. 5, qui montre en même temps le profil et la cour-
bure de l'étendard ; 2° par deux ailes (fig. 6) de forme asymétrique, légèrement hastées à la
base, longues de 7 millim. 5, larges de 3 millimètres et présentant vers leur bord supérieur
des replis épidermiques parallèles ; 3° par une carène (fig. 7 et 8) courbée sensiblement en
demi-cercle, fortement concave, avec l'extrémité légèrement déjetée vers l'extérieur, mesurant
7 millimètres de long, avec une profondeur de 2 millim. 5. l'androcée (fig, 9 et 10) est glabre,
constitué par 10 étamines, associées en deux phalanges latérales, reliées entre elles par leur
extrême base, c'est-à-dire presque complètement indépendantes ; chacune d'elles est formée
par une lame plane résultant de la soudure des filets sur les 2/3 environ de leur longueur ; la
partie libre des filets est inégale d'une étamine à l'autre, de telle sorte qu'il y a 5 étamines
plus longues et 5 étamines plus courtes, alternant régulièrement entre elles ; une des phalanges
comprend donc 3 étamines longues et 2 courtes et l'autre 2 étamines longues et 3 courtes. La
longueur totale d'une phalange est d'environ 6 millim. 1/2. Les anthères sont didymes, formées
de 2 loges globuleuses adjacentes (fig. II et 12) reliées entre elles par un connectif basilaire
peu développé ; elles s'ouvrent par de petites fentes longitudinales.
Le pistil est complètement velu à l'état jeune (fig. 13), mais dans la fleur adulte le style est
devenu glabre (fig. 14) ; il forme dans son ensemble une courbe accentuée en demi-cercle,
comprise entre les deux phalanges staminales (fig. 10) ; l'ovaire est stipilé, il renferme 4
ovules hyponastes, pendants ; le style est un peu plus court que la partie fertile, légèrement
conique et se termine par un stigmate capité. 10
Les caractères précédents, et particulièrement ceux de l'androcée, montrent que la forme
considérée doit être rangée dans la section Dalbergaria ; ils conviennent dans une très large
mesure au D. Hupeana, qui appartient au sud de la Chine, mais ils définissent sans nul doute
une variété du type chinois. Les principales différences par rapport à celui-ci sont les suivantes :
Mais cette forme, qui, d'ailleurs, n'est pas décrite dans cet ouvrage, n'a été l'objet, croyons-
nous, d'aucune diagnose sous ce nom et doit se confondre avec l'une des espèces signalées
par Pierre dans sa flore forestière de Cochinchine ; il n'y a donc pas lieu d'en tenir compte,
puisqu'elle n'a pas été définie.
La disposition des étamines en deux séries latérales chez la plante qui nous occupe exclut la
possibilité d'une identification avec le D. latifolia, et la constitution du calice montre qu'il
s'agit d'une forme différente du D. paniculata.
Voici, d'ailleurs, les caractères précis de ce végétal :
C'est un arbre atteignant une hauteur de 10 à 12 mètres, avec une ramure lâche et étalée.
Les feuilles (fig. 2) sont isolées, imparipennées et portent le plus souvent 9 folioles, dont une
terminale ; les folioles sont relativement grandes, de forme elliptique, légèrement émarginées
à l'extrémité ; les nervures secondaires sont assez nombreuses, très peu saillantes et à courbure
accentuée. Dimensions moyennes (longueur de la feuille, 18 centimètres : folioles, 55 millimètres
x 35 millimètres, courts pétiolules, 2 millim. 5) ; le limbe, les pétioles et les pétiolules à l'état
adulte paraissent glabres à l' œil nu, mais à la loupe on distingue sur leur surface de petits
poils simples, droits, blanchâtres et très clairsemés.
Les fleurs (fig. 1) sont disposées en grappes lâches et s'insèrent sur de petits gradins des
axes d'inflorescence ; ceux-ci sont velus ainsi que les pédoncules et les calices des fleurs.
Le calice (fig. 3) porte de nombreux poils extérieurement, surtout sur sa moitié supérieure
et sur le bord des lobes, mais il est glabre intérieurement; il est fortement gamosépale et
campanulé ; il se termine par cinq lobes dont l'antérieur dépasse longuement les autres et
forme une pointe très aiguë, tandis que ceux-ci sont arrondis et à peine saillants. Dimension
moyenne (hauteur du calice, 3 millimètres, saillie de la dent médiane, 2 millimètres ; largeur
du calice étalé sur un plan, 6 millimètres).
La corolle, d'un blanc verdâtre, est complètement glabre; elle est constituée : 1° par un
étendard dressé (fig. 4) fortement cambré en arrière, de forme suborbiculaire, émarginé a
l'extrémité, plié suivant sa ligne médiane, mesurant environ 1 centimètre suivant son plus
grand diamètre ; la base de ce pétale porte une callosité très accentuée qui fait suite à l'onglet ;
celle-ci est très nettement visible sur la fig. 5, qui montre en même temps le profil et la cour-
bure de l'étendard ; 2° par deux ailes (fig. 6) de forme asymétrique, légèrement hastées à la
base, longues de 7 millim. 5, larges de 3 millimètres et présentant vers leur bord supérieur
des replis épidermiques parallèles ; 3° par une carène (fig. 7 et 8) courbée sensiblement en
demi-cercle, fortement concave, avec l'extrémité légèrement déjetée vers l'extérieur, mesurant
7 millimètres de long, avec une profondeur de 2 millim. 5. l'androcée (fig, 9 et 10) est glabre,
constitué par 10 étamines, associées en deux phalanges latérales, reliées entre elles par leur
extrême base, c'est-à-dire presque complètement indépendantes ; chacune d'elles est formée
par une lame plane résultant de la soudure des filets sur les 2/3 environ de leur longueur ; la
partie libre des filets est inégale d'une étamine à l'autre, de telle sorte qu'il y a 5 étamines
plus longues et 5 étamines plus courtes, alternant régulièrement entre elles ; une des phalanges
comprend donc 3 étamines longues et 2 courtes et l'autre 2 étamines longues et 3 courtes. La
longueur totale d'une phalange est d'environ 6 millim. 1/2. Les anthères sont didymes, formées
de 2 loges globuleuses adjacentes (fig. II et 12) reliées entre elles par un connectif basilaire
peu développé ; elles s'ouvrent par de petites fentes longitudinales.
Le pistil est complètement velu à l'état jeune (fig. 13), mais dans la fleur adulte le style est
devenu glabre (fig. 14) ; il forme dans son ensemble une courbe accentuée en demi-cercle,
comprise entre les deux phalanges staminales (fig. 10) ; l'ovaire est stipilé, il renferme 4
ovules hyponastes, pendants ; le style est un peu plus court que la partie fertile, légèrement
conique et se termine par un stigmate capité. 10
Les caractères précédents, et particulièrement ceux de l'androcée, montrent que la forme
considérée doit être rangée dans la section Dalbergaria ; ils conviennent dans une très large
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