Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 161 -
typhon de 1904 et des inondations qui ont suivi. D'ailleurs, si on examine plus attentivement la
comptabilité des prêts sur récoltes de 1904 et 1909, on peut se rendre facilement compte que
les bénéfices réalisés pendant cette période par la Colonie, grâce à la ristourne de 2 qu'elle
touche, ont compensé et au-delà les pertes constatées jusqu'à ce jour. C'est ce que fait ressor-
tir le tableau ci-après :
MONTANT MONTANT MONTANT
MONTANT (|(, ]a ristourne des remboursements de la ristourne
d, es pertes su pporté• es versée par la Banque effectués par les versée parla Banque GAIN
des pertes supportées deUndochine einprunteuis pour le de l'Jndochine sur les
au titre des prêts sur les mlcrels qui lui compte desquels intérêts perçus pour
au Utre des prêts ont cIe remboursés la Colonie a désinlo- son compte au pour la Colonie
sur récoltés
sur recottes par la Colonie resse la Banque de litre des prêts sur
pu ) .mnee 1~4 pour le comple des l'Indochine récoltes, depuis 1904
emprunteurs
4,).489$oô 1.855$a5 ia.585$70 38'796$85 9.746$77
Il faut reconnaître cependant qu'une des critiques formulées contre ce système est parfaite-'
ment juste. C'est que la Banque de l'Indochine encaisse un intérêt de 6% et ne rend en réalité
aucun service. il est vrai qu'en retour du bénéfice qu'elle fait ainsi, on pourrait exiger d'elle
l'organisation des warrants agricoles, prévus à l'article 15 du décret du 16 mai 1900 renou-
velant son privilège. L'utilité que présenterait cette organisation pour les agriculteurs indigènes
en général n'est pas discutable, bien qu'elle doive entraîner quelques charges nouvelles pour
eux, sous forme de frais de garde, de. magasinage et d'assurance. Ces dépenses seraient d'ail-
leurs amplement compensées par l'avantage qu'ils auraient à pouvoir attendre le moment qui
leur paraîtrait le plus favorable pour vendre les produits, de leurs terres. D'autre part, en
rendant obligatoire le système des warrants pour les propriétaires emprunteurs, on réduirait
considérablement les risques à courir par la Colonie, risques qui, du reste, ainsi que cela a
été démontré plus haut, ont été très exagérés. Il y aurait lieu du reste de prescrire aux Admi-
nistrateurs, chefs de province, de se livrer à une enquête très sévère, chaque fois qu'ils rece-
vraient une demande d'emprunt avant de la transmettre au Gouvernement local.
Le système de la loi de 1901, qui consiterait à laisser aux institutions de crédit le soin de
consentir à elles seules des prêts aux agriculteurs, présenterait également un très gros avantage,
la Colonie étant ainsi débarrassée de toute obligation pour ce motif. Ce serait revenir au systè-
me conçu par les législateurs de 1879, dans l'eprit desquels la garantie de la Colonie ne devait
être que provisoire et devait être supprimée dès que les indigènes seraient suffisamment fami-
liarisés avec ce genre d'opérations. Le danger signalé à propos de ce système par la com-
mission ne paraît pas à craindre, la situation agricole de la Cochinchine ne ressemblant en rien
à celle de la Martinique et de la Réunion.
Pour conclure, je proposerai donc à M. le Lieutenant-Gouverneur, soit de maintenir le
système actuel, en l'améliorant dans le sens que j'ai indiqué, soit de demander la promulgation
en Cochinchine de la loi de 1901, en l'adaptant aux besoins de la Colonie.
THOLANCE.
typhon de 1904 et des inondations qui ont suivi. D'ailleurs, si on examine plus attentivement la
comptabilité des prêts sur récoltes de 1904 et 1909, on peut se rendre facilement compte que
les bénéfices réalisés pendant cette période par la Colonie, grâce à la ristourne de 2 qu'elle
touche, ont compensé et au-delà les pertes constatées jusqu'à ce jour. C'est ce que fait ressor-
tir le tableau ci-après :
MONTANT MONTANT MONTANT
MONTANT (|(, ]a ristourne des remboursements de la ristourne
d, es pertes su pporté• es versée par la Banque effectués par les versée parla Banque GAIN
des pertes supportées deUndochine einprunteuis pour le de l'Jndochine sur les
au titre des prêts sur les mlcrels qui lui compte desquels intérêts perçus pour
au Utre des prêts ont cIe remboursés la Colonie a désinlo- son compte au pour la Colonie
sur récoltés
sur recottes par la Colonie resse la Banque de litre des prêts sur
pu ) .mnee 1~4 pour le comple des l'Indochine récoltes, depuis 1904
emprunteurs
4,).489$oô 1.855$a5 ia.585$70 38'796$85 9.746$77
Il faut reconnaître cependant qu'une des critiques formulées contre ce système est parfaite-'
ment juste. C'est que la Banque de l'Indochine encaisse un intérêt de 6% et ne rend en réalité
aucun service. il est vrai qu'en retour du bénéfice qu'elle fait ainsi, on pourrait exiger d'elle
l'organisation des warrants agricoles, prévus à l'article 15 du décret du 16 mai 1900 renou-
velant son privilège. L'utilité que présenterait cette organisation pour les agriculteurs indigènes
en général n'est pas discutable, bien qu'elle doive entraîner quelques charges nouvelles pour
eux, sous forme de frais de garde, de. magasinage et d'assurance. Ces dépenses seraient d'ail-
leurs amplement compensées par l'avantage qu'ils auraient à pouvoir attendre le moment qui
leur paraîtrait le plus favorable pour vendre les produits, de leurs terres. D'autre part, en
rendant obligatoire le système des warrants pour les propriétaires emprunteurs, on réduirait
considérablement les risques à courir par la Colonie, risques qui, du reste, ainsi que cela a
été démontré plus haut, ont été très exagérés. Il y aurait lieu du reste de prescrire aux Admi-
nistrateurs, chefs de province, de se livrer à une enquête très sévère, chaque fois qu'ils rece-
vraient une demande d'emprunt avant de la transmettre au Gouvernement local.
Le système de la loi de 1901, qui consiterait à laisser aux institutions de crédit le soin de
consentir à elles seules des prêts aux agriculteurs, présenterait également un très gros avantage,
la Colonie étant ainsi débarrassée de toute obligation pour ce motif. Ce serait revenir au systè-
me conçu par les législateurs de 1879, dans l'eprit desquels la garantie de la Colonie ne devait
être que provisoire et devait être supprimée dès que les indigènes seraient suffisamment fami-
liarisés avec ce genre d'opérations. Le danger signalé à propos de ce système par la com-
mission ne paraît pas à craindre, la situation agricole de la Cochinchine ne ressemblant en rien
à celle de la Martinique et de la Réunion.
Pour conclure, je proposerai donc à M. le Lieutenant-Gouverneur, soit de maintenir le
système actuel, en l'améliorant dans le sens que j'ai indiqué, soit de demander la promulgation
en Cochinchine de la loi de 1901, en l'adaptant aux besoins de la Colonie.
THOLANCE.
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