Ainsi, dès 1897, malgré la hausse locale des prix, la valeur or ne se trouvait pas, ou peu, changée, à cause de la baisse du change, (sauf en ce qui concerne l'huile de soja).
En décembre 1909 la concurrence des acheteurs entre eux avait amené le prix du picul de graines de soja en Mandchourie à 3 yens 50 (1), alors qu'il valait de 2 yens 5o à 2 yens 80 en 1908. A 3 yens 5o elle représente 14 fr. 60 les kilogs. A Vladivostock (f. o. b.) le prix, qui était de 8 f. 65 les kilogs.
en juillet 1909, passait à 19 f 30 en décembre. Etant donné la faible teneur du soja en huile (voir plus loin USAGES), ce dernier prix ne paraît plus rémunéra- teur pour l'exportateur si on les compare à ceux des autres oléagineux et si l'on tient compte du frêt. En Angleterre, les soja, cotés d'abord 150 francs la tonne valaient, au début de 1910,175 francs à 181 francs 25 (7 t, à 7 £ 5 sh.).
Je n'ai pas de prix récents pour les tourteaux en Mandchourie (2). A Londres (fin 1909) ils valaient 6 liv. 12 sh. 6 d. (165 fr. 66) la tonne, avec les tourteaux de coton à 7 liv. 10 sh. (187 fr. 50).
Quant à l'huile de soja, les prix (en Mandchourie) auraient varié de 35 francs en janvier 1909 à 50 francs en décembre (les kgs), comme conséquence de la hausse de la matière première (?) A Londres (fin 1909), elle était cotée 21 liv.
sterl. la tonne (52 fr. 5o les kilogs) avec l'huile de coton à 23 liv. sterl.
(57 fr. 5o les kilogs).
Il y a depuis plusieurs années, des huileries installées à la moderne à New- chwang, et elles se multiplient à Dairen (3) ; mais la grande masse des soja mandchouriens et chinois est encore traitée par les procédés primitifs des meules qui ne rendent guère, pratiquement, que 8 à 9 d'huile (Voir plus loin USAGES).
Enfin, il est impossible de ne pas dire un mot des incidents qui se sont pro-
duits en Mandchourie, à la fin de décembre dernier, et au début de l'année 1910, à propos de l'interdiction subite par les autorités chinoises de l'exportation des soja, mesure qui avait reçu un commencement d'exécution. Il est très difficile de se faire une idée exacte de ce qui s'est passé. Il semble bien que la restric- tion de l'exportation du blé et du sorgho eût été justifiée, au moins en partie, car le paysan imprévoyant, avait vendu toute sa récolte en escomptant des
kouan laël), sans existence réelle. Etant donné que normalement, 100 taëls de Newchwang (monnaie de compte) = iog tls. 55 de Shanghai; et que 111 tls. 40 de Shanghai = 100 Hai kouan taëls, je prends Tl. Newchwang = Tl. Hai kouan comme suffisamment approché. Or le H. K. Tl.
a valu 6 fr. 20 en 181 ; et 3 fr. 73 en 1897.
(1) Il s'agit ici nous le supposons du picul de 60 kgs. 400, et non plus du picul de 180 kgs (?).
I yen, 2 fr. 58, compte 2 fr. 50 pour simplifier les calculs.
(2) D'après un journal japonais : 1 y. 25 au début de décembre 1909, mais pour quelle unité de poids ? Probablement le picul à en juger par le prix officiel des statistiques des Douanes japonaises :..2. y. 30 en 1909. (prix de vente au Japon).
(3) Les rappoits consulaires anglais en signalent également à, Han-k'.éou..
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