Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 219 -
peser dans la balance quand on compare les perspectives du caoutchouc de
cueillette, dans son centre par excellence, à celles du caoutchouc de plantation.
Si nous cherchons à serrer de plus près la question fondamentale du prix de
revient, nous verrons que M. Cibot — (dont nous avons dit la compétence par-
ticulière — basée sur ses six années d'expérience des « gomales ») — estime
que l'on ne doit pas compter sur un rendement supérieur à 500 kilogrammes
de caoutchouc par « seringuero », pour une « estrada » de 150 arbres, répartis
sur une surface de 15 hectares, — pour une année, ou plus exactement pour les
deux « demi-fabricos » [trois mois de saison sèche : mai à août — ; trois mois
de saison des pluies: octobre à janvier] qui constituent une campagne annuelle.
Et encore, ce « rendement » de 500 kilogrammes de caoutchouc, comme
moyenne, par « seringuero » s'applique-t-il à la région du Rio Beni, qui, lors-
que M. Cibot s'y trouvait, commençait à peine à être exploitée, et où la densité
moyenne des hévéas à l'hectare (10) est plutôt forte ; ells descend à 4 ou 5 dans
certaines régions. D'autre part, dans ces exploitations des peuplements d'hévéas,
il y a naturellement une limite de surface qu'un récolteur, si adroit et expéditif
soit-il, ne peut dépasser. Un correspondant du Times au Brésil, dans un article
récent (1), estime que le rendement annuel d'un récolteur est de 362 kilogs.
dans le Bas Amazone, et de 543 kilogrammes dans les hautes rivières (-) (rio
Acre, en particulier).
Or, le salaire d'un « seringuero » varie, d'après ce même correspondant du
Times, de 1.750 à 2.500 francs pour sa campagne annuelle.
Dans le premier cas, la seule part du salaire dans le prix de revient du kilog
serait de 3 fr. 50 ; et de 5 francs dans le second — (pour une récolte de 500
kilogrammes ).
Je sais bien qu'on ne peut compter de cette façon, car le « seringuero » est
bien loin de toucher l'intégralité de son salaire théorique. Mais quelle que soit
la somme que l'on retienne sur ce salaire, pour les avances de nourriture et
l'intérêt de ces avances, il faut bien que cette différence passe quelque part, et
qu'il en soit tenu compte dans le prix final du produit.
de 13.300 reis avec le change à 7, 5 baissa à 7.700 reis avec le change à 13, et même à
6.100 reis, à cause de la restriction de la demande. Un Aviador, qui avait fait à un « patrao »
un « aviamento » de 180 contos de reis d'après la puissance estimée de production de ce
dernier — mettons 15 tonnes, par exemple —, ne pouvait plus compter que sur une recette de
91 contos de reis pour ces 15 tonnes.
(i) Financial aud commercial supplement — 10 décembre 1909.
(2) Ce chiffre correspond encore mieux à celui de M. Cibot qu'il ne semble au premier abord,
si l'on calcule en effet le détail des données fournies par notre compatriote : — une moyenne
d'après ses observations directes et renouvelées de 3 kilogrammes par seringuero et par
jour (pour 150 arbres) — soit pour 180 jours de campagne, 540 kilogrammes. M. Perrot,
indique (loc. cil), d'après Sandman, une production moyenne de 350 kilogrammes de Para fin
— et 5o kilogrammes de Sernamby.
14.
peser dans la balance quand on compare les perspectives du caoutchouc de
cueillette, dans son centre par excellence, à celles du caoutchouc de plantation.
Si nous cherchons à serrer de plus près la question fondamentale du prix de
revient, nous verrons que M. Cibot — (dont nous avons dit la compétence par-
ticulière — basée sur ses six années d'expérience des « gomales ») — estime
que l'on ne doit pas compter sur un rendement supérieur à 500 kilogrammes
de caoutchouc par « seringuero », pour une « estrada » de 150 arbres, répartis
sur une surface de 15 hectares, — pour une année, ou plus exactement pour les
deux « demi-fabricos » [trois mois de saison sèche : mai à août — ; trois mois
de saison des pluies: octobre à janvier] qui constituent une campagne annuelle.
Et encore, ce « rendement » de 500 kilogrammes de caoutchouc, comme
moyenne, par « seringuero » s'applique-t-il à la région du Rio Beni, qui, lors-
que M. Cibot s'y trouvait, commençait à peine à être exploitée, et où la densité
moyenne des hévéas à l'hectare (10) est plutôt forte ; ells descend à 4 ou 5 dans
certaines régions. D'autre part, dans ces exploitations des peuplements d'hévéas,
il y a naturellement une limite de surface qu'un récolteur, si adroit et expéditif
soit-il, ne peut dépasser. Un correspondant du Times au Brésil, dans un article
récent (1), estime que le rendement annuel d'un récolteur est de 362 kilogs.
dans le Bas Amazone, et de 543 kilogrammes dans les hautes rivières (-) (rio
Acre, en particulier).
Or, le salaire d'un « seringuero » varie, d'après ce même correspondant du
Times, de 1.750 à 2.500 francs pour sa campagne annuelle.
Dans le premier cas, la seule part du salaire dans le prix de revient du kilog
serait de 3 fr. 50 ; et de 5 francs dans le second — (pour une récolte de 500
kilogrammes ).
Je sais bien qu'on ne peut compter de cette façon, car le « seringuero » est
bien loin de toucher l'intégralité de son salaire théorique. Mais quelle que soit
la somme que l'on retienne sur ce salaire, pour les avances de nourriture et
l'intérêt de ces avances, il faut bien que cette différence passe quelque part, et
qu'il en soit tenu compte dans le prix final du produit.
de 13.300 reis avec le change à 7, 5 baissa à 7.700 reis avec le change à 13, et même à
6.100 reis, à cause de la restriction de la demande. Un Aviador, qui avait fait à un « patrao »
un « aviamento » de 180 contos de reis d'après la puissance estimée de production de ce
dernier — mettons 15 tonnes, par exemple —, ne pouvait plus compter que sur une recette de
91 contos de reis pour ces 15 tonnes.
(i) Financial aud commercial supplement — 10 décembre 1909.
(2) Ce chiffre correspond encore mieux à celui de M. Cibot qu'il ne semble au premier abord,
si l'on calcule en effet le détail des données fournies par notre compatriote : — une moyenne
d'après ses observations directes et renouvelées de 3 kilogrammes par seringuero et par
jour (pour 150 arbres) — soit pour 180 jours de campagne, 540 kilogrammes. M. Perrot,
indique (loc. cil), d'après Sandman, une production moyenne de 350 kilogrammes de Para fin
— et 5o kilogrammes de Sernamby.
14.
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