Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 212 —
Département de Palenque, de l'Etat de' Chiapas, par exemple, Etat où se
trouvent les principales plantations de caoutchouc (Voir ci-dessus, p. 210, note 1),
et où la densité est cependant de 13 habitants au kmq, atteint 0 $ 75 (Mexicain ;
— i $: 2 fr. 60) — plus la nourriture (coût environ o$5o par homme et
par jour) pour la main-d'œuvre importée de la côte ; et de 0 $ 75 à 1 $ pour la
main-d'œuvre indienne locale, sans nourriture.
Dans l'Amérique du Sud, la COLOMBIE (port de Cartagène) n'exporte guère
que 180 à 250 tonnes de caoutchouc dans ces dernières années. Au VENEZUELA,
c'est le district de Ciudad-Bolivar, dans la vallée de l'Orénoque, qui fournit du
caoutchouc (1) : 250 à 260 tonnes. Sur la côte du Pacifique, la République de
l'EQUATEUR n'apporte, elle aussi, qu'un appoint insignifiant au commerce mon-
dial : 402 tonnes en 1908 ; 632 tonnes en 1906. Le PÉROU ne contribue à peu
près rien par ses ports du Pacifique (Mollendo : 42 tonnes en 1908) ; mais sur
le versant atlantique, le port fluvial d'Iquitos (2), sur le Haut Amazone, qui
commande la partie supérieure du grand fleuve et de ses affluents, a exporté
2.385 tonnes en 1908 contre 2.896 tonnes en 1907. La BOLIVIE, exclue de la
mer depuis sa guerre avec le Chili, ne donnerait qu'environ 1.500 tonnes, autant
qu'on puisse avoir des chiffres exacts (sorties par l'Amazone).
Outre la longueur et la difficulté des transports, dans le haut bassin de
l'Amazone, ou plus exactement de ses affluents, l'insalubrité du climat dans les
régions du caoutchouc, les difficultés des communications dans les - parties
montagneuses, les conditions économiques qui font obstacle à un grand déve-
loppement des plantations dans ces immenses territoires ressortent très
clairement des simples chiffres suivants :
SUPERFICIE POPULATION DENSITÉ AU
PA YS (Kmq) (estimée) Kmq
COLOMBIE 1.206.000 3.920.000 3
Y ÉNÉZUELA 942.300 2.590.000 2.7
EQUATEUR. 307.240 1.400.000 4.6
PÉROU. 1.1370000 4.586.000 4
BOLIVIE 1.226.600 1 740.000 ÎA
Ce sont des données qu'on perd de vue trop souvent.
L'indien, en outre, ne travaille pas. On a cherché, sans succès jusqu'ici, à
faire venir des travailleur du dehors, et jusqu'à des Japonais, (au Pérou et
en Bolivie).
(1) Et surtout de la gomme de Balata : 1.450 à 1.600 tonnes.
(2) Accessible à des navires de 3.000 tonnes (poids en lourd), à 4000 kilomètres de la mer.
Département de Palenque, de l'Etat de' Chiapas, par exemple, Etat où se
trouvent les principales plantations de caoutchouc (Voir ci-dessus, p. 210, note 1),
et où la densité est cependant de 13 habitants au kmq, atteint 0 $ 75 (Mexicain ;
— i $: 2 fr. 60) — plus la nourriture (coût environ o$5o par homme et
par jour) pour la main-d'œuvre importée de la côte ; et de 0 $ 75 à 1 $ pour la
main-d'œuvre indienne locale, sans nourriture.
Dans l'Amérique du Sud, la COLOMBIE (port de Cartagène) n'exporte guère
que 180 à 250 tonnes de caoutchouc dans ces dernières années. Au VENEZUELA,
c'est le district de Ciudad-Bolivar, dans la vallée de l'Orénoque, qui fournit du
caoutchouc (1) : 250 à 260 tonnes. Sur la côte du Pacifique, la République de
l'EQUATEUR n'apporte, elle aussi, qu'un appoint insignifiant au commerce mon-
dial : 402 tonnes en 1908 ; 632 tonnes en 1906. Le PÉROU ne contribue à peu
près rien par ses ports du Pacifique (Mollendo : 42 tonnes en 1908) ; mais sur
le versant atlantique, le port fluvial d'Iquitos (2), sur le Haut Amazone, qui
commande la partie supérieure du grand fleuve et de ses affluents, a exporté
2.385 tonnes en 1908 contre 2.896 tonnes en 1907. La BOLIVIE, exclue de la
mer depuis sa guerre avec le Chili, ne donnerait qu'environ 1.500 tonnes, autant
qu'on puisse avoir des chiffres exacts (sorties par l'Amazone).
Outre la longueur et la difficulté des transports, dans le haut bassin de
l'Amazone, ou plus exactement de ses affluents, l'insalubrité du climat dans les
régions du caoutchouc, les difficultés des communications dans les - parties
montagneuses, les conditions économiques qui font obstacle à un grand déve-
loppement des plantations dans ces immenses territoires ressortent très
clairement des simples chiffres suivants :
SUPERFICIE POPULATION DENSITÉ AU
PA YS (Kmq) (estimée) Kmq
COLOMBIE 1.206.000 3.920.000 3
Y ÉNÉZUELA 942.300 2.590.000 2.7
EQUATEUR. 307.240 1.400.000 4.6
PÉROU. 1.1370000 4.586.000 4
BOLIVIE 1.226.600 1 740.000 ÎA
Ce sont des données qu'on perd de vue trop souvent.
L'indien, en outre, ne travaille pas. On a cherché, sans succès jusqu'ici, à
faire venir des travailleur du dehors, et jusqu'à des Japonais, (au Pérou et
en Bolivie).
(1) Et surtout de la gomme de Balata : 1.450 à 1.600 tonnes.
(2) Accessible à des navires de 3.000 tonnes (poids en lourd), à 4000 kilomètres de la mer.
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