Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A13,N82)-1910/02/28. 1910/01/01 (A13,N82)-1910/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331275
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 12
- Notes nouvelles sur le Camphre, par M. J. LAN, Sous-inspecteur des Services agricoles et commerciaux.......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 41
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 74
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- .......... Page(s) .......... 75
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- .......... Page(s) .......... 77
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- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 92
- 64 -
Ces droits de consommation sont prélevés sur les produits américains comme
sur les produits provenant d'autres contrées.
Ce sont surtout les liqueurs et les vins de champagne ou champanisés qui sont
les plus atteints par ce nouveau tarif, et il est à craindre que la vente des cham-
pagnes ne ralentisse assez sérieusement. Pour nos vins rouges ou blancs je crois
que nous n'aurons pas trop à souffrir car on ne consomme guère à Manille de
vins de table ordinaires français, nos vins paraissent toujours comme vins fins,
les vins de consommation courante viennent d'Espagne ceux-ci auront proba-
blement des concurrents sérieux dans les vins de Californie qui s'écoulent déjà
à un prix relativement bas.
Il paraîtrait que les fabricants de whiskey et les commerçants intéressés émus
de l'énorme taxe de consommation dont sont frappés les alcools de grains,
auraient l'intention de demander la révision de cette taxe ; je n'enregistre ce
dire qu'avec toute réserve, car, quoiqu'il soit plausible, il n'a pu être confirmé.
Somme toute, grâce au genre un peu spécial de nos importations aux Iles
Philippines, où nous envoyons surtout des articles de luxe ou de première
qualité, on peut prévoir que le chiffre de nos importations restera à peu près
constant. Il faut du reste noter qu'aux Philippines, l'acheteur, mais surtout
l'acheteur indigène, est excessivement routinier. Il garde fidèlement sa clientèle
à tel ou tel magasin et quand il connaît et apprécie un article il continue à
l'acheter à l'exclusion de tout autre quand bien même le prix augmenterait
légèrement. Or à plus forte raison nos articles trouvant surtout écoulement dans
la classe aisée seront sans doute demandés comme par le passé.
Du reste d'une façon générale le nouveau tarif apportera peu de modifications
à l'état de choses actuel. Certainement les produits américains fortement dégrevés
seront plus demandés qu'auparavant, mais ne parviendront pas pour cela à
détrôner complètement les produits Européens : dans ses grandes lignes le tableau
des importations variera donc peu.
La principale raison on est que les industriels américains que l'on croit être
sans cesse à la recherche de nouveaux marchés, n'ont encore qu'une très vague
notion des avantages qu'ils peuvent retirer de la mise en vigueur du tarif Colton.
Car, à dire vrai, le commerçant américain n'a pas encore appris l'alphabet de
l'exportation, il n'en a du reste pas éprouvé le besoin, ses produits ayant
toujours trouvé un écoulement régulier aux Etats-Unis, aussi le commerce
d'exportation des Etats-Unis s'est-il surtout développé parce que les étrangers
sont venus y chercher les articles qui leur étaient nécessaires, plutôt que parce
qu'ils leur ont été offerts. Les commerçants américains, en effet, sont loin de
posséder cette science des commerçants allemands, par exemple, qui ne reculent
devant aucun sacrifice pour tâcher de conquérir un marché. Du reste, on a
souvent remarqué que les exportateurs américains sont peu au courant des
marchés étrangers dont ils ne connaissent pas les besoins, ne les ayant jamais
étudiés. Beaucoup, en outre, partent de cette idée fausse que ce qui plait au
consommateur américain doit plaire au consommateur étranger. Grave erreur,
Ces droits de consommation sont prélevés sur les produits américains comme
sur les produits provenant d'autres contrées.
Ce sont surtout les liqueurs et les vins de champagne ou champanisés qui sont
les plus atteints par ce nouveau tarif, et il est à craindre que la vente des cham-
pagnes ne ralentisse assez sérieusement. Pour nos vins rouges ou blancs je crois
que nous n'aurons pas trop à souffrir car on ne consomme guère à Manille de
vins de table ordinaires français, nos vins paraissent toujours comme vins fins,
les vins de consommation courante viennent d'Espagne ceux-ci auront proba-
blement des concurrents sérieux dans les vins de Californie qui s'écoulent déjà
à un prix relativement bas.
Il paraîtrait que les fabricants de whiskey et les commerçants intéressés émus
de l'énorme taxe de consommation dont sont frappés les alcools de grains,
auraient l'intention de demander la révision de cette taxe ; je n'enregistre ce
dire qu'avec toute réserve, car, quoiqu'il soit plausible, il n'a pu être confirmé.
Somme toute, grâce au genre un peu spécial de nos importations aux Iles
Philippines, où nous envoyons surtout des articles de luxe ou de première
qualité, on peut prévoir que le chiffre de nos importations restera à peu près
constant. Il faut du reste noter qu'aux Philippines, l'acheteur, mais surtout
l'acheteur indigène, est excessivement routinier. Il garde fidèlement sa clientèle
à tel ou tel magasin et quand il connaît et apprécie un article il continue à
l'acheter à l'exclusion de tout autre quand bien même le prix augmenterait
légèrement. Or à plus forte raison nos articles trouvant surtout écoulement dans
la classe aisée seront sans doute demandés comme par le passé.
Du reste d'une façon générale le nouveau tarif apportera peu de modifications
à l'état de choses actuel. Certainement les produits américains fortement dégrevés
seront plus demandés qu'auparavant, mais ne parviendront pas pour cela à
détrôner complètement les produits Européens : dans ses grandes lignes le tableau
des importations variera donc peu.
La principale raison on est que les industriels américains que l'on croit être
sans cesse à la recherche de nouveaux marchés, n'ont encore qu'une très vague
notion des avantages qu'ils peuvent retirer de la mise en vigueur du tarif Colton.
Car, à dire vrai, le commerçant américain n'a pas encore appris l'alphabet de
l'exportation, il n'en a du reste pas éprouvé le besoin, ses produits ayant
toujours trouvé un écoulement régulier aux Etats-Unis, aussi le commerce
d'exportation des Etats-Unis s'est-il surtout développé parce que les étrangers
sont venus y chercher les articles qui leur étaient nécessaires, plutôt que parce
qu'ils leur ont été offerts. Les commerçants américains, en effet, sont loin de
posséder cette science des commerçants allemands, par exemple, qui ne reculent
devant aucun sacrifice pour tâcher de conquérir un marché. Du reste, on a
souvent remarqué que les exportateurs américains sont peu au courant des
marchés étrangers dont ils ne connaissent pas les besoins, ne les ayant jamais
étudiés. Beaucoup, en outre, partent de cette idée fausse que ce qui plait au
consommateur américain doit plaire au consommateur étranger. Grave erreur,
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