Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30. 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
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Description : Collection numérique : Sciences sociales Collection numérique : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6532995f
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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trop humides, la moisissure est à craindre. On peut dire qu'un tabac a
l'humidité voulue pour la mise en masses, lorsque, serré dans la main, il
se froisse sans se briser, et revient lorsqu'on ouvre celle-ci. Cet état correspond
a un taux d'humidité variant de 22 à 25 0/0.
La température doit s'élever graduellement. Des thermomètres, placés en
différents points, dans des tubes pénétrant à l'intérieur, permettent de
surveiller la marche de la fermentation. Il n'est guère possible d'indiquer
une température maximum à ne pas dépasser. L'expérience ici est le seul
guide.
La température ayant atteint le maximum qu'on s'est fixé, on démolit la
masse et après avoir laissé refroidir les tabacs, on la reconstruit à côté en
ayant soit de mettre au centre les tabacs du pourtour pour uniformiser
la maturation. Cette opération constitue le retournement. On retourne les
tabacs autant de fois que la fermentation l'exige. La fermentation est achevée
lorsque la température, après avoir d'abord suivi une marche ascendante, se
met ensuite à baisser et devient égale à celle de l'air ambiant.
Il a été dit plus haut que l'échauffement des tabacs doit être graduel. Une
augmentation brusque de température en un point de la masse dénote une
fermentation trop active, un coup de feu toujours nuisible. Dans ce cas, il ne
faut pas hésiter à aérer et à refroidir en démolissant en tout ou en partie ;
on évite, dans la mesure du possible, ces à-coups en construisant des masses
de densité uniforme avec des tabacs de nature homogène.
Quelquefois, au contraire, la fermentation ne se déclare pas. Si, an bout
de quelques jours, on n'a constaté aucune élévation de température, la masse
doit être démolie afin de prévenir la moisissure et même la pourriture. Les
tabacs sont brossés, s'il y a lieu, pour enlever les efflorescences blanches, et
la masse est remontée.
Lorsque les. quantités de tabnc à fermenter sont très faibles (quelques
centaines de kilogrammes), les masses doivent être parfaitement cubiques.
Dans ce cas, le départ de la fermentation peut être plus difficile, les feuilles
étant exposées. davantage à la déperdition de chaleur par rayonnement des
parois. On doit alors, pour amorcer et entretenir l'échauffement, couvrir les
tabac de paillassons, nattes ou couvertures et même les charger au moyen de
poids, pierres, etc. La fermentation, dans ces petites masses, est plus facile à
surveiller et même, dans Je cas où l'on disposerait de grandes quantités des
tabacs, ce dernier procédé peut être adopté. Elle convient de préférence aux
tabacs légers pour lesquels une forte fermentation peut nuire à l'élasticité et à
la résistance du tissu.
UNIVERSITÉ DE PARIS
Ecole supérieure de Pharmacie
PROFESSEUR: EM. PERROT
Paris le 9 juillet 1911.
MONSIEUR LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL,
Vous avez bien voulu me confier la mission d'organiser votre exposition
spéciale à Londres.
Je m'empresse de vous donner de suite, dès mon retour, mon impression
me réservant de vous envoyer sous peu un rapport détaillé.
trop humides, la moisissure est à craindre. On peut dire qu'un tabac a
l'humidité voulue pour la mise en masses, lorsque, serré dans la main, il
se froisse sans se briser, et revient lorsqu'on ouvre celle-ci. Cet état correspond
a un taux d'humidité variant de 22 à 25 0/0.
La température doit s'élever graduellement. Des thermomètres, placés en
différents points, dans des tubes pénétrant à l'intérieur, permettent de
surveiller la marche de la fermentation. Il n'est guère possible d'indiquer
une température maximum à ne pas dépasser. L'expérience ici est le seul
guide.
La température ayant atteint le maximum qu'on s'est fixé, on démolit la
masse et après avoir laissé refroidir les tabacs, on la reconstruit à côté en
ayant soit de mettre au centre les tabacs du pourtour pour uniformiser
la maturation. Cette opération constitue le retournement. On retourne les
tabacs autant de fois que la fermentation l'exige. La fermentation est achevée
lorsque la température, après avoir d'abord suivi une marche ascendante, se
met ensuite à baisser et devient égale à celle de l'air ambiant.
Il a été dit plus haut que l'échauffement des tabacs doit être graduel. Une
augmentation brusque de température en un point de la masse dénote une
fermentation trop active, un coup de feu toujours nuisible. Dans ce cas, il ne
faut pas hésiter à aérer et à refroidir en démolissant en tout ou en partie ;
on évite, dans la mesure du possible, ces à-coups en construisant des masses
de densité uniforme avec des tabacs de nature homogène.
Quelquefois, au contraire, la fermentation ne se déclare pas. Si, an bout
de quelques jours, on n'a constaté aucune élévation de température, la masse
doit être démolie afin de prévenir la moisissure et même la pourriture. Les
tabacs sont brossés, s'il y a lieu, pour enlever les efflorescences blanches, et
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Lorsque les. quantités de tabnc à fermenter sont très faibles (quelques
centaines de kilogrammes), les masses doivent être parfaitement cubiques.
Dans ce cas, le départ de la fermentation peut être plus difficile, les feuilles
étant exposées. davantage à la déperdition de chaleur par rayonnement des
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poids, pierres, etc. La fermentation, dans ces petites masses, est plus facile à
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tabacs, ce dernier procédé peut être adopté. Elle convient de préférence aux
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