Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30. 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6532995f
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
- m —
La seconde bouteille renferme 700 centimètres cubes d'un liquide analogue
au précédent, dans lequel nage un coagulat du poids de 50 grammes. Les 750
centimètres cubes contenaient donc également 6,5 de caoulchouc.
Même résultat avec la troisième bouteille.
Remarquons que c'est exactement la même proportion de 6,5 0/0 que nous
avons indiquée autrefois (Les Plantes à caoutchouc et à gutta, page 334) pour
un latex de la même espèce que nous avions déjà reçu une première fois.
Le caoutchouc reste longtemps blanc rosé à l'air.
Reiabo (Landolphia sphærocarpa)
Ce latex a été recuilli par les indigènes, sur les ordres de l'adminis-
tration ; sa provenance botanique serait donc moins sûre que celle du latex
précédent. Elle nous paraît cependant très vraisemblable.
Dans les deux bouteilles, la coagulation, cette fois, n'est que partielle.
La première bouteille renferme 510 centimètres cubes d'un latex d'odeur
faible qu'accompagne un coagulat pesant 35 grammes. Le latex donne par
coagulation 1,5 0/0 de caoutchouc.
Les 510 centimètres cubes du lait incomplètement coagulé de la bouteille
donneraient, conséquent, 7 gr. 65 de caoutchouc ; ce qui représente au total
42 gr. 65 de caoutchouc pour 550 centimètres cubes du liquide total, soit
7,75 0/0.
Le résultat est le même avec la seconde bouteille, qui contient 640 centi-
mètres cubes de latex incomplètement coagulé et 40 grammes de côagulum
restant longtemps blanc rosé.
La teneur de ce lait de Landolphia sphærocarpa serait ainsi très légère-
ment supérieure (7,75 0/0 au lieu de 6,5 0/0) à celle du lait de Landolphia
Perrieri.
Il n'y a pas ici concordance avec les rendements que nous avons indiqués
jadis pour le même lait, dans le volume déjà cité. Nous avons dit, en donnant
les résultats de plusieurs essais, que le lait de Landolphia sphserocarpa (10 0/0
au moins de caoutchouc) est notablement plus riche que celui de Landolphia
Perrieri.
Le latex incomplètement coagulé que nous avons, reçu n'a pu être coagulé
par l'ébullition seule ; le caoutchouc n'est obtellll; en ce cas, que par l'évapora-
tion de l'eau.
A froid, l'alcool ordinaire ne coagule pas; il faut, d'autre part, de très
grandes quantités d'acide acétique pur ; l'acide sulfurique seul est un coagulant
plus rapide, car 2 centimètres cubes de cet acide à 66° coagulent 50 centimètres
cubes de latex.
Mais le vrai moyen de coagulation est l'ébullition en présence d'une faible
.quantité d'acide. Alors que 50 centimètres cubes de latex ne sont pas encore
coagulés à froid par un volume égal d'acide acétique pur, il suffit d'ajouter
à cette même quantité de lait 1 cm3 5 d'acide acétique (ou 20 centimètres
cubes d'une solution d'acide acétique à 15 0/0) pour que, sur le feu, dès le début
de l'ébullition, le caoutchouc se sépare en masse du sérum.
Il est curieux de constater que ce procédé (ébullition d'un latex légèrement
acidifié) semble, d'une manière générale, la meilleure méthode pour la coagula-
tion des laits de Madagascar, car c'est ce que nous avons déjà dit autrefois pour
le lait de Mascarenhasia arborescens (Journal Le Caoutchouc et la Gutta-Percha,
septembre 1905), et c'est ce que nous allons répéter à propos du lait de
Mascarenhasia lisianthiflora.
La seconde bouteille renferme 700 centimètres cubes d'un liquide analogue
au précédent, dans lequel nage un coagulat du poids de 50 grammes. Les 750
centimètres cubes contenaient donc également 6,5 de caoulchouc.
Même résultat avec la troisième bouteille.
Remarquons que c'est exactement la même proportion de 6,5 0/0 que nous
avons indiquée autrefois (Les Plantes à caoutchouc et à gutta, page 334) pour
un latex de la même espèce que nous avions déjà reçu une première fois.
Le caoutchouc reste longtemps blanc rosé à l'air.
Reiabo (Landolphia sphærocarpa)
Ce latex a été recuilli par les indigènes, sur les ordres de l'adminis-
tration ; sa provenance botanique serait donc moins sûre que celle du latex
précédent. Elle nous paraît cependant très vraisemblable.
Dans les deux bouteilles, la coagulation, cette fois, n'est que partielle.
La première bouteille renferme 510 centimètres cubes d'un latex d'odeur
faible qu'accompagne un coagulat pesant 35 grammes. Le latex donne par
coagulation 1,5 0/0 de caoutchouc.
Les 510 centimètres cubes du lait incomplètement coagulé de la bouteille
donneraient, conséquent, 7 gr. 65 de caoutchouc ; ce qui représente au total
42 gr. 65 de caoutchouc pour 550 centimètres cubes du liquide total, soit
7,75 0/0.
Le résultat est le même avec la seconde bouteille, qui contient 640 centi-
mètres cubes de latex incomplètement coagulé et 40 grammes de côagulum
restant longtemps blanc rosé.
La teneur de ce lait de Landolphia sphærocarpa serait ainsi très légère-
ment supérieure (7,75 0/0 au lieu de 6,5 0/0) à celle du lait de Landolphia
Perrieri.
Il n'y a pas ici concordance avec les rendements que nous avons indiqués
jadis pour le même lait, dans le volume déjà cité. Nous avons dit, en donnant
les résultats de plusieurs essais, que le lait de Landolphia sphserocarpa (10 0/0
au moins de caoutchouc) est notablement plus riche que celui de Landolphia
Perrieri.
Le latex incomplètement coagulé que nous avons, reçu n'a pu être coagulé
par l'ébullition seule ; le caoutchouc n'est obtellll; en ce cas, que par l'évapora-
tion de l'eau.
A froid, l'alcool ordinaire ne coagule pas; il faut, d'autre part, de très
grandes quantités d'acide acétique pur ; l'acide sulfurique seul est un coagulant
plus rapide, car 2 centimètres cubes de cet acide à 66° coagulent 50 centimètres
cubes de latex.
Mais le vrai moyen de coagulation est l'ébullition en présence d'une faible
.quantité d'acide. Alors que 50 centimètres cubes de latex ne sont pas encore
coagulés à froid par un volume égal d'acide acétique pur, il suffit d'ajouter
à cette même quantité de lait 1 cm3 5 d'acide acétique (ou 20 centimètres
cubes d'une solution d'acide acétique à 15 0/0) pour que, sur le feu, dès le début
de l'ébullition, le caoutchouc se sépare en masse du sérum.
Il est curieux de constater que ce procédé (ébullition d'un latex légèrement
acidifié) semble, d'une manière générale, la meilleure méthode pour la coagula-
tion des laits de Madagascar, car c'est ce que nous avons déjà dit autrefois pour
le lait de Mascarenhasia arborescens (Journal Le Caoutchouc et la Gutta-Percha,
septembre 1905), et c'est ce que nous allons répéter à propos du lait de
Mascarenhasia lisianthiflora.
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