Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
— i(j8 —
en réalité de ce pauvre-Sud, il sera peut-être utile de penser à Vintanina
où l'intisy trouvera d'immenses étendues de rocailles qui lui sont
propices à côté d'un point d'eau important et aux abords d'une plaine qui
est peut-être le seul point que l'on puisse irriguer dans ces régions.
Des ravinements rayonnent autour de ce gouffre et y amènent les
eaux pluviales. Celui de l'est et celui du sud-ouest sont parallèles aux
calcaires éocènes abrasés.
Les Mahafaly de l'est ne boivent pas cette eau, où, paraît-il, des
indigènes se sont noyés. Les indigènes d'Itampolo s'en servent sans
difficulté.
Serait-il possible d'utiliser cette eau?
Il est difficile d'avoir une opinion ferme à ce sujet avant de connaître
la puissance de cette nappe ; à cet effet, il sera indispensable d'exercer
un pompage énergique et continu en observant le niveau de l'eau dans le
trou. Cet essai sera entrepris pendant l'année 1911, en même temps qu'un
plan des environs du gouffre sera dressé.
4° Aménagement des plaines d'Ampotako et d'Elesa
(vallée du Menarandra)
Comme la Linta, ce fleuve a la plus grande partie de son cours dans
les gneiss et les terrains primitifs. Les bassins supérieurs de ces deux
rivières sont complètement dénudés, et, par suite, leur régime est celui
de presque tous les fleuves de la côte Ouest, c'est-à-dire de grandes crues
d'hivernage contrastant avec un débit excessivement réduit par la saison
sèche.
Dans cette dernière saison, à leur sortie des terrains primitifs, les
plus imperméables de tous les terrains, la Linta et le Menarandra ne
roulent plus qu'une quantité d'eau insignifiante. Et naturellement, sans
qu'il soit besoin d'invoquer d'autre cause, ce peu d'eau restant se perd
dans les sables des vastes lits que leur a creusé les crues de l'hivernage,
dès leur entrée dans des terrains plus perméables.
Mais, si les sables de la Linta, qui n'a d'ailleurs sur ses rives et près
de son embouchure que des alluvions de peu d'étendue et sans impor-
tance, reposent sur des calcaires fissurés qui rendent la perte de ses eaux
irrémédiable, il n'est pas de même sur le Monarandra, où, à Ereha et
plus en aval à Elesa, presque à la sortie du plateau calcaire, une couche
d'argile et un lit plus étroit font apparaître à nouveau dans le fleuve
presque autant d'eau qu'il en contient à sa sortie des terrains primitifs.
A Ereha, le lit de la rivière n'a pas plus de 70 mètres de large. Les
deux rives sont formées de grands rochers à pic constitués de la base au
sommet : 1 GJ par un calcaire argileux jaune qui constitue probablement
la couche imperméable sur laquelle coule la rivière ; 2° 0 m. 50 d'argile ;
3° 2 m. 50 de calcaire gréseux; 4° petit lit argileux; 5° 4 mètres de
calcaire gréseux dur et calcaire blanc. Malheureusement, sur la rive
droite, se trouve un ancien lit où le Menarandra coulait avant d'avoir
creusé les gorges d'Ereha et il suffirait d'un barrage de I-) m. 50 au plus
en réalité de ce pauvre-Sud, il sera peut-être utile de penser à Vintanina
où l'intisy trouvera d'immenses étendues de rocailles qui lui sont
propices à côté d'un point d'eau important et aux abords d'une plaine qui
est peut-être le seul point que l'on puisse irriguer dans ces régions.
Des ravinements rayonnent autour de ce gouffre et y amènent les
eaux pluviales. Celui de l'est et celui du sud-ouest sont parallèles aux
calcaires éocènes abrasés.
Les Mahafaly de l'est ne boivent pas cette eau, où, paraît-il, des
indigènes se sont noyés. Les indigènes d'Itampolo s'en servent sans
difficulté.
Serait-il possible d'utiliser cette eau?
Il est difficile d'avoir une opinion ferme à ce sujet avant de connaître
la puissance de cette nappe ; à cet effet, il sera indispensable d'exercer
un pompage énergique et continu en observant le niveau de l'eau dans le
trou. Cet essai sera entrepris pendant l'année 1911, en même temps qu'un
plan des environs du gouffre sera dressé.
4° Aménagement des plaines d'Ampotako et d'Elesa
(vallée du Menarandra)
Comme la Linta, ce fleuve a la plus grande partie de son cours dans
les gneiss et les terrains primitifs. Les bassins supérieurs de ces deux
rivières sont complètement dénudés, et, par suite, leur régime est celui
de presque tous les fleuves de la côte Ouest, c'est-à-dire de grandes crues
d'hivernage contrastant avec un débit excessivement réduit par la saison
sèche.
Dans cette dernière saison, à leur sortie des terrains primitifs, les
plus imperméables de tous les terrains, la Linta et le Menarandra ne
roulent plus qu'une quantité d'eau insignifiante. Et naturellement, sans
qu'il soit besoin d'invoquer d'autre cause, ce peu d'eau restant se perd
dans les sables des vastes lits que leur a creusé les crues de l'hivernage,
dès leur entrée dans des terrains plus perméables.
Mais, si les sables de la Linta, qui n'a d'ailleurs sur ses rives et près
de son embouchure que des alluvions de peu d'étendue et sans impor-
tance, reposent sur des calcaires fissurés qui rendent la perte de ses eaux
irrémédiable, il n'est pas de même sur le Monarandra, où, à Ereha et
plus en aval à Elesa, presque à la sortie du plateau calcaire, une couche
d'argile et un lit plus étroit font apparaître à nouveau dans le fleuve
presque autant d'eau qu'il en contient à sa sortie des terrains primitifs.
A Ereha, le lit de la rivière n'a pas plus de 70 mètres de large. Les
deux rives sont formées de grands rochers à pic constitués de la base au
sommet : 1 GJ par un calcaire argileux jaune qui constitue probablement
la couche imperméable sur laquelle coule la rivière ; 2° 0 m. 50 d'argile ;
3° 2 m. 50 de calcaire gréseux; 4° petit lit argileux; 5° 4 mètres de
calcaire gréseux dur et calcaire blanc. Malheureusement, sur la rive
droite, se trouve un ancien lit où le Menarandra coulait avant d'avoir
creusé les gorges d'Ereha et il suffirait d'un barrage de I-) m. 50 au plus
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