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- SOMMAIRE DU N° 11 (NOUVELLE SÉRIE)
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« Deux autres sortes, également dénommées Laylang, m'ont grandement fait plaisir. La
conformation de cette feuille a quelque analogie avec celle de Shanghaï (Moyune-Hyson, thé vert),
mais avec cette différence que la feuille d'Annam est noir velouté. L'arôme en est exquis, et
cette originalité dans la présentation, de belle venue, sera certainement une des causes déter-
minantes de son adoption rapide dans les milieux où règne le bon goût et où le palais dicte le
choix des sortes ».
*
* *
Le lilas du Japon comme bois de feu au Tonkin. — Au moment où la question
des bois de feu, question qui intéresse au plus haut point différentes branches de l'industrie,
est à l'ordre du jour, il peut être utile de fournir au public, qui s'intéresse à la question,
tous les renseignements susceptibles de lui montrer qu'avec un peu de volonté, et de l'entente
il peut créer lui-même des réserves de bois à brûler qui lui permettront d'envisager avec
confiance l'avenir, en ayant sous la. main et aux conditions les plus avantageuses le bois néces-
saire au fonctionnement de ses usines, filatures, briqueteries, etc.
Les renseiguements qui vont suivre sont la reproduction de certains passages d'un rapport
de MM. Gilly et Baumont, gardes forestiers au Tonkin.
Le Xoan (Mélia azédarach) ou lilas du Japon, est une essence donnant de jolies tiges, à
écorce plus ou moins grisâtre, à feuilles composées, à fleurs en grappe dont la couleur rappelle
celle d'une variété de lilas de France ; le fruit est une baie semi-charnue.
Son bois de couleur variable suivant la variété: Xoan-Hà, rougeâtre, Xoan-Tràng, blan-
châtre, est assez estimé, il résisterait paraît-il aux termites à cause de son amertume.
Cette essence se rencontre de préférence aux abords des villages, et à flanc de coteau.
D'après des renseignements sûrs elle pousse très vite et on peut obtenir en moins de 10 ans
des tiges de 0,25 à 0,30 centimètres de diamètre. Une autre raison invite à la préconiser pour
le reboisement des terrains dénudés, c'est que les jeunes sujets supportent bien la grande
lumière. Trois ou quatre ans après avoir semé ou planté le Xoan, il serait possible d'introduire
dans le terrain ainsi boisé des essences précieuses à croissance lente ayantbesoin dans leur jeune
âge d'un abri et d'ombre et qui occuperaient, au moment où le Xoan pourrait être utilisé pour
l'industrie, la place laissée libre par son enlèvement.
Les raisons ci-dessus en font donc une essence particulièrement apte à donner des bois de
feu dans d'excellentes conditions et dans un temps très court. Des semis ou des plantations
dans les vides et clairières de terrains réservés donneraient les meilleurs résultats. Il y a donc
ieu de préconiser, croyons-nous, sa multiplication dans les terres nues impropres à la culture.
*
* il
Le manioc à Madagascar et en Afrique. — Leno 109 (20 septembre 1902) de la Revue
des Cultures Coloniales donne le résumé d'une étude sur la culture du manioc à Madagascar
par M. J. Villars, publiée dans le Bulletin de la Société française des Ingénieurs coloniaux.
Il convient de donner avant la culture un défoncement du sol à 30-35 centimètres de profon-
deur. Le meilleur moyen de propagation est le labourage : M. Villars conseillerait la plantation
à la charrue, elle pourrait se faire comme suit : un homme ou une femme porterait des boutures,
suivrait l'attelage et déposerait les boutures à distance régulière sur la bande renversée ; au tour
suivant la nouvelle bande renversée viendrait recouvrir la rangée plantée ; la plantation serait
faite toutes les deux ou trois bandes et, comme la personne chargée de déposer les boutures
n'aurait pas d'occupation à tous les tours, il lui serait possible de vérifier dans quel état se
trouvent les boutures recouvertes. On pourrait en huit à dix jours planter, avec un attelage de
bœufs et trois hommes, un hectare en manioc.
« Deux autres sortes, également dénommées Laylang, m'ont grandement fait plaisir. La
conformation de cette feuille a quelque analogie avec celle de Shanghaï (Moyune-Hyson, thé vert),
mais avec cette différence que la feuille d'Annam est noir velouté. L'arôme en est exquis, et
cette originalité dans la présentation, de belle venue, sera certainement une des causes déter-
minantes de son adoption rapide dans les milieux où règne le bon goût et où le palais dicte le
choix des sortes ».
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Le lilas du Japon comme bois de feu au Tonkin. — Au moment où la question
des bois de feu, question qui intéresse au plus haut point différentes branches de l'industrie,
est à l'ordre du jour, il peut être utile de fournir au public, qui s'intéresse à la question,
tous les renseignements susceptibles de lui montrer qu'avec un peu de volonté, et de l'entente
il peut créer lui-même des réserves de bois à brûler qui lui permettront d'envisager avec
confiance l'avenir, en ayant sous la. main et aux conditions les plus avantageuses le bois néces-
saire au fonctionnement de ses usines, filatures, briqueteries, etc.
Les renseiguements qui vont suivre sont la reproduction de certains passages d'un rapport
de MM. Gilly et Baumont, gardes forestiers au Tonkin.
Le Xoan (Mélia azédarach) ou lilas du Japon, est une essence donnant de jolies tiges, à
écorce plus ou moins grisâtre, à feuilles composées, à fleurs en grappe dont la couleur rappelle
celle d'une variété de lilas de France ; le fruit est une baie semi-charnue.
Son bois de couleur variable suivant la variété: Xoan-Hà, rougeâtre, Xoan-Tràng, blan-
châtre, est assez estimé, il résisterait paraît-il aux termites à cause de son amertume.
Cette essence se rencontre de préférence aux abords des villages, et à flanc de coteau.
D'après des renseignements sûrs elle pousse très vite et on peut obtenir en moins de 10 ans
des tiges de 0,25 à 0,30 centimètres de diamètre. Une autre raison invite à la préconiser pour
le reboisement des terrains dénudés, c'est que les jeunes sujets supportent bien la grande
lumière. Trois ou quatre ans après avoir semé ou planté le Xoan, il serait possible d'introduire
dans le terrain ainsi boisé des essences précieuses à croissance lente ayantbesoin dans leur jeune
âge d'un abri et d'ombre et qui occuperaient, au moment où le Xoan pourrait être utilisé pour
l'industrie, la place laissée libre par son enlèvement.
Les raisons ci-dessus en font donc une essence particulièrement apte à donner des bois de
feu dans d'excellentes conditions et dans un temps très court. Des semis ou des plantations
dans les vides et clairières de terrains réservés donneraient les meilleurs résultats. Il y a donc
ieu de préconiser, croyons-nous, sa multiplication dans les terres nues impropres à la culture.
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* il
Le manioc à Madagascar et en Afrique. — Leno 109 (20 septembre 1902) de la Revue
des Cultures Coloniales donne le résumé d'une étude sur la culture du manioc à Madagascar
par M. J. Villars, publiée dans le Bulletin de la Société française des Ingénieurs coloniaux.
Il convient de donner avant la culture un défoncement du sol à 30-35 centimètres de profon-
deur. Le meilleur moyen de propagation est le labourage : M. Villars conseillerait la plantation
à la charrue, elle pourrait se faire comme suit : un homme ou une femme porterait des boutures,
suivrait l'attelage et déposerait les boutures à distance régulière sur la bande renversée ; au tour
suivant la nouvelle bande renversée viendrait recouvrir la rangée plantée ; la plantation serait
faite toutes les deux ou trois bandes et, comme la personne chargée de déposer les boutures
n'aurait pas d'occupation à tous les tours, il lui serait possible de vérifier dans quel état se
trouvent les boutures recouvertes. On pourrait en huit à dix jours planter, avec un attelage de
bœufs et trois hommes, un hectare en manioc.
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