Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1902 01 novembre 1902
Description : 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30. 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531743q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 11 (NOUVELLE SÉRIE)
- 815 —
Cette décision eût pour premier résultat de lui aliéner toutes les compagnies qui jusqu'ici
avaient bien accueilli sa venue dans les affaires.
Les petites compagnies japonaises qui s'étaient lancées auparavant dans les opérations de
raffinage, se virent bientôt dans l'impossibilité de soutenir toute lutte commerciale, lorsque
l'Internationale, ne se contentant plus de raffiner la matière qu'elle extrayait de ses propres
puits, se mit à acheter de grandes quantités de pétrole brut pour le raffiner.
Les bénéfices réalisés autrefois par les raffineries de Kashiwazaki commencèrent à diminuer
à un train alarmant et c'est ainsi que les petites compagnies japonaises songèrent à s'unir dans
un but de pure défense.
Bien que la Compagnie Internationale n'ait pas eu à son origine l'intention de ruiner les
autres compagnies, ses opérations postérieures mettaient celles dont les affaires n'avaient pas
encore atteint une extension bien grande, dans l'impossiblité de continuer à marcher comme
elles avaient pu le faire jusqu'ici.
Trois compagnies japonaises, la Nippon Sekiyu Kaisha, la Takarada Sekiyu Kaisha et la
Zû-û Sekiyu Kaisha, étaient cependant déjà assez puissantes pour tenter une union qui leur
assurerait des avantages considérables tels que : une énorme réduction des dépenses pour les
travaux, une direction meilleure, et des opérations plus grandes.
La force de ces trois compagnies différant beaucoup à certains égards, leur fusion était pour
elles désirable à tous les points de vue.
La « Nippon » s'occupait principalement du raffinage, et possédait à cet effet un outillage
splendide.
La « Takarada » excellait dans ses connaissances de l'industrie du pétrole, et était si bien
administrée, que malgré que l'étendue de ses champs fût le 1/3 et le 1/7 de celle des autres
compagnies, elle donnait chaque année à ses actionnaires un dividende plus fort que celui
distribué par les deux autres compagnies sœurs, et qui s'élevait à plus de 40
La « Zô-ô » ne possédait pas de raffinerie, mais avait pour spécialité d'acheter des mains
des petits propriétaires tous les champs de pétrole qui donnaient de bonnes espérances de
production pour l'avenir.
Il est facile de se rendre compte d'après ces détails, que ces trois compagnies se
complétaient pour ainsi dire l'une l'autre, et qu'avec de tels éléments réunis, il était possible
de former un « trust » auquel viendraient se joindre toutes les autres compagnies de pétrole
japonaises.
La Takarada pouvait grâce à son crédit préparer un chemin à cette combinaison, et c'est
ainsi qu'elle prit en main les négociations pour arriver à une fusion avec les deux autres
principales compagnies japonaises la Nippon et la Zô-ô.
La Takarada avait commencé les affaires en 1893 avec un capital de 37.500 francs
seulement.
En 1894 ce capital s'élevait à 75.000 fr. puis progressivement en 1895 à 125.000 fr., 1896 à
625.000 fr. 1897 à 750.000 fr. 1898 à 1.500.000 fr. et enfin comme premier résultat de sa
fusion l'année dernière avec d'autres petites compagnies, son capital a atteint maintenant le
chiffre de 3.750.000 francs.
En 1899 la Takarada acheta la propriété de Nagamine Kumia et après son acquisition
découvrit de nouveaux champs de pétrole dans les lots achetés.
Elle continua de même pendant quelques années à acheter une quantité de petites compagnies
japonaises. (En 1899 elle n'absorba pas moins de 13 compagnies).
Elle possède actuellement 83 puits exploités par des machines américaines et 77 autres
exploités par ce qu'on appelle en japonais Tebori ou travail à la main.
La compagnie extraya 77.760.000 litres de pétrole brut l'année dernière, représentant une"
valeur de 2.800.000 francs.
Son plus récent rendement par jour s'est élevé à 122.400 litres pour 98 puits éri
Hisgashiyama, et 213.660 litres pour 58 puits en Nishiyama.
La quantité de pétrole brut extrait au Japon l'année dernière, s'élevant à 201.331.260 litres,
on voit que la production de la Takarada entre pour 1/3 dans ce total.
Ses conduites de pétrole mesurent 90 kil. 890 mètres ; une seule de ses conduites peut
débiter 1.080.000 litres de pétrole par jour.
Cette décision eût pour premier résultat de lui aliéner toutes les compagnies qui jusqu'ici
avaient bien accueilli sa venue dans les affaires.
Les petites compagnies japonaises qui s'étaient lancées auparavant dans les opérations de
raffinage, se virent bientôt dans l'impossibilité de soutenir toute lutte commerciale, lorsque
l'Internationale, ne se contentant plus de raffiner la matière qu'elle extrayait de ses propres
puits, se mit à acheter de grandes quantités de pétrole brut pour le raffiner.
Les bénéfices réalisés autrefois par les raffineries de Kashiwazaki commencèrent à diminuer
à un train alarmant et c'est ainsi que les petites compagnies japonaises songèrent à s'unir dans
un but de pure défense.
Bien que la Compagnie Internationale n'ait pas eu à son origine l'intention de ruiner les
autres compagnies, ses opérations postérieures mettaient celles dont les affaires n'avaient pas
encore atteint une extension bien grande, dans l'impossiblité de continuer à marcher comme
elles avaient pu le faire jusqu'ici.
Trois compagnies japonaises, la Nippon Sekiyu Kaisha, la Takarada Sekiyu Kaisha et la
Zû-û Sekiyu Kaisha, étaient cependant déjà assez puissantes pour tenter une union qui leur
assurerait des avantages considérables tels que : une énorme réduction des dépenses pour les
travaux, une direction meilleure, et des opérations plus grandes.
La force de ces trois compagnies différant beaucoup à certains égards, leur fusion était pour
elles désirable à tous les points de vue.
La « Nippon » s'occupait principalement du raffinage, et possédait à cet effet un outillage
splendide.
La « Takarada » excellait dans ses connaissances de l'industrie du pétrole, et était si bien
administrée, que malgré que l'étendue de ses champs fût le 1/3 et le 1/7 de celle des autres
compagnies, elle donnait chaque année à ses actionnaires un dividende plus fort que celui
distribué par les deux autres compagnies sœurs, et qui s'élevait à plus de 40
La « Zô-ô » ne possédait pas de raffinerie, mais avait pour spécialité d'acheter des mains
des petits propriétaires tous les champs de pétrole qui donnaient de bonnes espérances de
production pour l'avenir.
Il est facile de se rendre compte d'après ces détails, que ces trois compagnies se
complétaient pour ainsi dire l'une l'autre, et qu'avec de tels éléments réunis, il était possible
de former un « trust » auquel viendraient se joindre toutes les autres compagnies de pétrole
japonaises.
La Takarada pouvait grâce à son crédit préparer un chemin à cette combinaison, et c'est
ainsi qu'elle prit en main les négociations pour arriver à une fusion avec les deux autres
principales compagnies japonaises la Nippon et la Zô-ô.
La Takarada avait commencé les affaires en 1893 avec un capital de 37.500 francs
seulement.
En 1894 ce capital s'élevait à 75.000 fr. puis progressivement en 1895 à 125.000 fr., 1896 à
625.000 fr. 1897 à 750.000 fr. 1898 à 1.500.000 fr. et enfin comme premier résultat de sa
fusion l'année dernière avec d'autres petites compagnies, son capital a atteint maintenant le
chiffre de 3.750.000 francs.
En 1899 la Takarada acheta la propriété de Nagamine Kumia et après son acquisition
découvrit de nouveaux champs de pétrole dans les lots achetés.
Elle continua de même pendant quelques années à acheter une quantité de petites compagnies
japonaises. (En 1899 elle n'absorba pas moins de 13 compagnies).
Elle possède actuellement 83 puits exploités par des machines américaines et 77 autres
exploités par ce qu'on appelle en japonais Tebori ou travail à la main.
La compagnie extraya 77.760.000 litres de pétrole brut l'année dernière, représentant une"
valeur de 2.800.000 francs.
Son plus récent rendement par jour s'est élevé à 122.400 litres pour 98 puits éri
Hisgashiyama, et 213.660 litres pour 58 puits en Nishiyama.
La quantité de pétrole brut extrait au Japon l'année dernière, s'élevant à 201.331.260 litres,
on voit que la production de la Takarada entre pour 1/3 dans ce total.
Ses conduites de pétrole mesurent 90 kil. 890 mètres ; une seule de ses conduites peut
débiter 1.080.000 litres de pétrole par jour.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 55/89
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6531743q/f55.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6531743q/f55.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6531743q/f55.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6531743q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6531743q