Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1902 01 novembre 1902
Description : 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30. 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531743q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 11 (NOUVELLE SÉRIE)
: L'INDUSTRIE DU PÉTROLE AU JAPON
Le Bulletin Economique s'étant déjà occupé à plusieurs reprises de la question du pétrole
en Extrême-Orient, surtout à Java et Sumatra 1, nous extrayons du Japon Weeldy Mail, Ics
.quelques renseignements qui suivent sur l'industrie du pétrole dans la province d'Echigo au
Japon (côte N.-O. port de sortie (Niigata).
La présence du pétrole en Echigo est connue depuis un millier d'années, mais ce n'est qu'en
1871 que l'on commença à s'en occuper.
A cette époque une compagnie japonaise du nom de « Nippon Sekiyu Kaisha » se forma
au capital de 1.875.000 francs.
Ceci j marquait les débuts de l'industrie actuelle, et bien que les résultats obtenus par cette
compagnie n'aient été couronnées de succès, ils éveillèrent toutefois l'attention du public.
, Ce fut alors un envahissement extraordinaire de la localité (Amaze) exploitée par les Seldy/l.
En 1894 on y extraya plus de 5.400.000 litres de pétrole brut.
L'extraction tomba l'année suivante à 4.500.000 litres ; en 1897 elle n'était plus que
de 2.340.000 litres, et se réduisait en 1900 à 1.260.000 litres.
Mais la découverte de nouveaux champs de pétrole, faite à Katsuoyama ( Higasliyama) dans
l'année 1889, donna une nouvelle impulsion à cette industrie, et après la guerre Sino-japonaise,
il y avait pas moins de 300 compagnies et associations qui s'étaient formées dans le district
seul de Nagaoka.
La découverte des champs de Nagamine et de Kamada en Nishiyama, ne date que de 1898.
Cette même année les champs de Nagamine fournirent 4.227.480 litres de pétrole brut, et
l'année suivante la production s'éleva à 30.942.000 litres pour atteindre en 1900 et 1901 les
chiffres respectifs de 54.616.860 litres et de 72.000.000 de litres de pétrole brut.
Les puits furent d'abord creusés par la main de l'homme, puis, un appareil primitif et enfin
les machines importées d'Amérique, remplacèrent ces modes d'exploitation. Encouragés par
les résultats obtenus sur les champs de Nagamine et de Kamada, 28 nouvelles compagnies
firent leur apparition et en une seule année 40 nouveaux puits furent creusés.
A cette époque le capital des compagnies japonaises s'élevait à lui seul à la somme de
30.000.000 de francs, lorsque la compagnie d'huile américaine « The Standard oil Company »
formant une Compagnie Internationale vint s'installer sur les lieux avec un capital de
25.000.000 de francs.
Ce serait une grande erreur de croire que le principal objet de la Compagnie Internationale
était de submerger les compagnies japonaises et d'établir un monopole.
Les fondateurs était de cette opinion, qu'il y avait suffisamment de place pour tous ceux
qui voulaient exploiter l'industrie du pétrole.
La Compagnie américaine commença par sonder de nouveaux puits et se mit à entrepren-
dre le raffinage sur une grande échelle. (Ses installations lui permettaient de raffiner 360.000
litres de pétrole par jour).
Mais elle rencontra tant de difficultés insurmontables dans la perforation de ses puits a
Nakagama en Mishima-Gori (Echigo) qu'elle décida d'abandonner ce travail et de se consacrer
principalement sinon exclusivement au raffinage.
i Voir notamment B. E. (Ancienne série) no 36, p. 537.
Le Bulletin Economique s'étant déjà occupé à plusieurs reprises de la question du pétrole
en Extrême-Orient, surtout à Java et Sumatra 1, nous extrayons du Japon Weeldy Mail, Ics
.quelques renseignements qui suivent sur l'industrie du pétrole dans la province d'Echigo au
Japon (côte N.-O. port de sortie (Niigata).
La présence du pétrole en Echigo est connue depuis un millier d'années, mais ce n'est qu'en
1871 que l'on commença à s'en occuper.
A cette époque une compagnie japonaise du nom de « Nippon Sekiyu Kaisha » se forma
au capital de 1.875.000 francs.
Ceci j marquait les débuts de l'industrie actuelle, et bien que les résultats obtenus par cette
compagnie n'aient été couronnées de succès, ils éveillèrent toutefois l'attention du public.
, Ce fut alors un envahissement extraordinaire de la localité (Amaze) exploitée par les Seldy/l.
En 1894 on y extraya plus de 5.400.000 litres de pétrole brut.
L'extraction tomba l'année suivante à 4.500.000 litres ; en 1897 elle n'était plus que
de 2.340.000 litres, et se réduisait en 1900 à 1.260.000 litres.
Mais la découverte de nouveaux champs de pétrole, faite à Katsuoyama ( Higasliyama) dans
l'année 1889, donna une nouvelle impulsion à cette industrie, et après la guerre Sino-japonaise,
il y avait pas moins de 300 compagnies et associations qui s'étaient formées dans le district
seul de Nagaoka.
La découverte des champs de Nagamine et de Kamada en Nishiyama, ne date que de 1898.
Cette même année les champs de Nagamine fournirent 4.227.480 litres de pétrole brut, et
l'année suivante la production s'éleva à 30.942.000 litres pour atteindre en 1900 et 1901 les
chiffres respectifs de 54.616.860 litres et de 72.000.000 de litres de pétrole brut.
Les puits furent d'abord creusés par la main de l'homme, puis, un appareil primitif et enfin
les machines importées d'Amérique, remplacèrent ces modes d'exploitation. Encouragés par
les résultats obtenus sur les champs de Nagamine et de Kamada, 28 nouvelles compagnies
firent leur apparition et en une seule année 40 nouveaux puits furent creusés.
A cette époque le capital des compagnies japonaises s'élevait à lui seul à la somme de
30.000.000 de francs, lorsque la compagnie d'huile américaine « The Standard oil Company »
formant une Compagnie Internationale vint s'installer sur les lieux avec un capital de
25.000.000 de francs.
Ce serait une grande erreur de croire que le principal objet de la Compagnie Internationale
était de submerger les compagnies japonaises et d'établir un monopole.
Les fondateurs était de cette opinion, qu'il y avait suffisamment de place pour tous ceux
qui voulaient exploiter l'industrie du pétrole.
La Compagnie américaine commença par sonder de nouveaux puits et se mit à entrepren-
dre le raffinage sur une grande échelle. (Ses installations lui permettaient de raffiner 360.000
litres de pétrole par jour).
Mais elle rencontra tant de difficultés insurmontables dans la perforation de ses puits a
Nakagama en Mishima-Gori (Echigo) qu'elle décida d'abandonner ce travail et de se consacrer
principalement sinon exclusivement au raffinage.
i Voir notamment B. E. (Ancienne série) no 36, p. 537.
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