Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1902 01 août 1902
Description : 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31. 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531740g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N°8
Pages- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 571
- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 591
- .......... Page(s) .......... 596
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 608
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 612
- .......... Page(s) .......... 613
- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616
- Isobares du mois de juillet1902.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1902.
- 604 —
Riz à évolution rapide du Haut-Donnai. - Nous trouvons dans le dernier rap-
port économique de M. le Résident de la province du Haut-Donnai, quelques renseignements
sur deux espèces de riz à évolution rapide, cultivés dans le pays. Ces riz nous paraissent inté-
ressants par l'époque de leur maturité, le jour où les communications seront plus faciles
avec ces régions. (Voir d'ailleurs le rapport de M. Achard, en tête de ce Bulletin).
Cai-phan. — Paddy de rizière basse. Il faut labourer la rizière, la herser en juin, commen-
cement des pluies, et dès que les rizières ont trois centimètres d'eau, le semis ayant été trem-
pé dans l'eau jusqu'à germination, semer à la volée. Un jour après la semence, épuiser l'eau.
Lorsque le paddy a atteint vingt centimètres, faire entrer l'eau jusqu'à la moitié de la hauteur
des tiges. Quand le paddy atteint trente centimètres, laisser l'eau, à condition que les tiges ne
soient pas submergées. Au bout de trois mois, c'est-à-dire vers août, le paddy commence à
mûrir, et il faut une quinzaine de jours pour qu'il soit complètement mûr. On peut alors faire
la récolte.
Cai-trong. — Paddy de montagne. On sarcle les râys, dès le commencement des pluies,
c'est-à-dire en mars ou avril, le planter au moyen des trous qu'on fait avec des piquets, mais
sans le tremper préalablement dans l'eau. Lorsque les pousses ont atteint une hauteur de 3 centi-
mètres, sarcler de nouveau les herbes et laisser jusqu'à maturité, c'est-à-dire jusqu'en juin ou
juillet, époque de la récolte.
*
Le rendement du manioc. Concurrence avec la pomme de terre. —
Dans les Nus 13 et 26 du Bullelin Économique (ancienne série), nous avons donné quelques
évaluations de rendement du manioc dans différents pays. Ainsi que cela arrive lorsqu'il s'agit
de plantes sur lesquelles on a fait peu de recherches pratiques, les chiffres que nous avons
publiés, en citant nos autorités, présentaient des écarts attribuables à de fausses interprétations.
Le No 11 (mai 1902) du Journal d'Agriculture tropicale de M. Vilhouchevitch, contient à
ce sujet un extrait de l'opuscule de M. Harvey W. Wiley, chef de la section de chimie du Dé-
partement d'agriculture des Etats-Unis. D'après les relevés précis faits par l'auteur sur de
petites surfaces, et grâce à des engrais appropriés et à des soins de culture convenables, on
peut sans exagération espérer une production de 6, 7 et peut-être 8 tonnes de tubercules à
l'acre, soit environ de 15 à 19 tonnes à l'hectare.
Ces rendements sont loin d'approcher de ceux cités par différents auteurs et que nous
avons reproduits. M. Wiley attribue les différences d'évaluation à ce fait que les cultivateurs
se basent en général, non sur des récoltes soigneusement mesurées et pesées, mais sur la
simple inspection, à vue d'œil, d'une parcelle renfermant un petit nombre de pieds. Cependant
l'évaluation de M. Wiley est supérieure encore à celle de M. Poulain de Pondichéry qui a
fait des observations sur du manioc « cultivé dans de bonnes conditions avec de bons engrais n.
A raison de 2.500 à 3.000 pieds à l'hectare (chiffres de M. Poulain), donnant de 3 à 4 livres
de racines par pied, les récoltes varient entre 3 tonnes 1/2 et 6 tonnes.
On peut s'étonner après cela des rendements visés plus haut, qui étaient pour le Brésil (sur
l'autorité de Semler) de 40 à 60 tonnes et pour la Floride (pays dans lequel M. Wiley a relevé
ses chiffres) de 75 tonnes (maximum).
Même au moyen de cultures spéciales, et dans des conditions exceptionnelles il ne paraît pas
à M. Wiley que l'on puisse atteindre des rendements aussi manifestement exagérés. D'après
lui, en Floride, le profit à réaliser par l'agriculteur en cultivant le manioc doit être basé sur
un rendement moyen de 4 ou 5 tonnes à l'acre, soit environ 10 à 13 tonnes à l'hectare.
D'après la même autorité, la proportion d'amidon marchand, de bonne qualité, doit être
escomptée dans la pratique à 20 du poids des tubercules récoltés, soit 2 tonnes à 2 tonnes 6
par hectare. Ceci nous paraît nécessiter une remarque importante. Dans ces conditions, et
Riz à évolution rapide du Haut-Donnai. - Nous trouvons dans le dernier rap-
port économique de M. le Résident de la province du Haut-Donnai, quelques renseignements
sur deux espèces de riz à évolution rapide, cultivés dans le pays. Ces riz nous paraissent inté-
ressants par l'époque de leur maturité, le jour où les communications seront plus faciles
avec ces régions. (Voir d'ailleurs le rapport de M. Achard, en tête de ce Bulletin).
Cai-phan. — Paddy de rizière basse. Il faut labourer la rizière, la herser en juin, commen-
cement des pluies, et dès que les rizières ont trois centimètres d'eau, le semis ayant été trem-
pé dans l'eau jusqu'à germination, semer à la volée. Un jour après la semence, épuiser l'eau.
Lorsque le paddy a atteint vingt centimètres, faire entrer l'eau jusqu'à la moitié de la hauteur
des tiges. Quand le paddy atteint trente centimètres, laisser l'eau, à condition que les tiges ne
soient pas submergées. Au bout de trois mois, c'est-à-dire vers août, le paddy commence à
mûrir, et il faut une quinzaine de jours pour qu'il soit complètement mûr. On peut alors faire
la récolte.
Cai-trong. — Paddy de montagne. On sarcle les râys, dès le commencement des pluies,
c'est-à-dire en mars ou avril, le planter au moyen des trous qu'on fait avec des piquets, mais
sans le tremper préalablement dans l'eau. Lorsque les pousses ont atteint une hauteur de 3 centi-
mètres, sarcler de nouveau les herbes et laisser jusqu'à maturité, c'est-à-dire jusqu'en juin ou
juillet, époque de la récolte.
*
Le rendement du manioc. Concurrence avec la pomme de terre. —
Dans les Nus 13 et 26 du Bullelin Économique (ancienne série), nous avons donné quelques
évaluations de rendement du manioc dans différents pays. Ainsi que cela arrive lorsqu'il s'agit
de plantes sur lesquelles on a fait peu de recherches pratiques, les chiffres que nous avons
publiés, en citant nos autorités, présentaient des écarts attribuables à de fausses interprétations.
Le No 11 (mai 1902) du Journal d'Agriculture tropicale de M. Vilhouchevitch, contient à
ce sujet un extrait de l'opuscule de M. Harvey W. Wiley, chef de la section de chimie du Dé-
partement d'agriculture des Etats-Unis. D'après les relevés précis faits par l'auteur sur de
petites surfaces, et grâce à des engrais appropriés et à des soins de culture convenables, on
peut sans exagération espérer une production de 6, 7 et peut-être 8 tonnes de tubercules à
l'acre, soit environ de 15 à 19 tonnes à l'hectare.
Ces rendements sont loin d'approcher de ceux cités par différents auteurs et que nous
avons reproduits. M. Wiley attribue les différences d'évaluation à ce fait que les cultivateurs
se basent en général, non sur des récoltes soigneusement mesurées et pesées, mais sur la
simple inspection, à vue d'œil, d'une parcelle renfermant un petit nombre de pieds. Cependant
l'évaluation de M. Wiley est supérieure encore à celle de M. Poulain de Pondichéry qui a
fait des observations sur du manioc « cultivé dans de bonnes conditions avec de bons engrais n.
A raison de 2.500 à 3.000 pieds à l'hectare (chiffres de M. Poulain), donnant de 3 à 4 livres
de racines par pied, les récoltes varient entre 3 tonnes 1/2 et 6 tonnes.
On peut s'étonner après cela des rendements visés plus haut, qui étaient pour le Brésil (sur
l'autorité de Semler) de 40 à 60 tonnes et pour la Floride (pays dans lequel M. Wiley a relevé
ses chiffres) de 75 tonnes (maximum).
Même au moyen de cultures spéciales, et dans des conditions exceptionnelles il ne paraît pas
à M. Wiley que l'on puisse atteindre des rendements aussi manifestement exagérés. D'après
lui, en Floride, le profit à réaliser par l'agriculteur en cultivant le manioc doit être basé sur
un rendement moyen de 4 ou 5 tonnes à l'acre, soit environ 10 à 13 tonnes à l'hectare.
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escomptée dans la pratique à 20 du poids des tubercules récoltés, soit 2 tonnes à 2 tonnes 6
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