Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
— 504 —
rappelle celle de la cire blanche végetale du Japon 1, était payé, à la même
époque, 8.000 sapèques (de 60 à 62 francs les 100 kilos). L'huile tsé-iéou se
payait 300 sapèques les 100 livres (de 22 à 23 francs les 100 kilos). Enfin, les
tourteaux vendus à raison de 20 sapèques, les galettes pouvaient être estimées à
environ 10 francs les 100 kilogrammes.
Commerce. — Aux lieux mêmes de fabrication on ne distingue que
les trois qualités d'huile définies par M. Grosjean. Le tsé-iéou est consomme
sur place et seules sont partiellement exportées les deux sortes concrètes :
mou-iéou et pi-iéou, en la forme donnée par le fabricant, qui consiste le plus sou-
vent en un gros rouleau du poids de 100 livres (60 kilos 400 ou un picul).
Mais avant d'arriver à Han-kéou, le grand marché centralisateur qui réexporte
dans l'intérieur de la Chine et sur les marchés extérieurs, cette forme primitive
subit une transformation qui porte aussi, malheureusement, sur la qualité.
Première manipulation à Tchang-té-Fou. — Le suif végétal
qui vient par très grandes quantités du Sud-Est du Se-tchouan, de l'Est de Koui-
tchéou, du Nord et de l'Ouest du Hou-nam, par les divers affluents du Yuen-
Kiang qui se jette dans le lac Toung-ting, est arrêté à Tchang-té-Fou, sur cette
rivière où se trouvent treize hang (entrepôts) d'huiles, et d'importantes maisons
chinoises traitant les produits oléagineux. Là, une bonne partie de ce suif est
refondue pour mélanger le mou-iéou au pi-iéou. On obtient ainsi cette qualité
intermédiaire connue des stéariniers européens sous Je nom de suif végétal
seconda, alors que le pi-iéou est appelé prima.
Nouvelle manipulation à Han-kéou. — A Han-kéou, où
arrivent largement diminuées par les besoins des régions intermédiaires, les
expéditions faites des divers points, les maisons anglaises, allemandes ou fran-
çaises, procèdent à une nouvelle refonte des suifs qu'elles expédient à leurs
acheteurs d'Europe ou d'Amérique. Cette opération est rendue nécessaire.pour
débarrasser, les produits achetés, des matières étrangères que les fraudeurs de
Tchang-té-Fou ou d'ailleurs, ont glissées dans le suif et pour couler le corps gras
dans des nattes régulières, tel qu'on le reçoit sur les marchés d'Europe. -
Spéculation sur la marchandise. — Le suif végétal est un article a
spéculation au premier chef pour le Chinois, joueur effrené, car la marchandise
s'y prête aisément. Sa consommation en effet est importante et assurée; elle
1 On extrait effectivement au Japon par expression des graines du Rhus vernicifera (D.-C:)
en japonais Urushi-no-ki, et de celles du Rhus succedanea (L.) en Japonais Haze, des matières
concrètes sébacées, ayant une certaine analogie avec la cire blanche obtenue plus particu-
lièrement du Ligustrum Ibota (sieb), en japonais Ibota-no-ki qui donne asile à un insectepr;
ducteur de cette matière. C'est sans aucun doute à cette matière blanche de bel aspect, que fai
allusion M. Grosjean, puisque le Rhus succedanea, producteur en Chine d'un suif végétal vert, a
fait l'objet d'un de ses rapports que nous aurons également à consulter très prochainement.
rappelle celle de la cire blanche végetale du Japon 1, était payé, à la même
époque, 8.000 sapèques (de 60 à 62 francs les 100 kilos). L'huile tsé-iéou se
payait 300 sapèques les 100 livres (de 22 à 23 francs les 100 kilos). Enfin, les
tourteaux vendus à raison de 20 sapèques, les galettes pouvaient être estimées à
environ 10 francs les 100 kilogrammes.
Commerce. — Aux lieux mêmes de fabrication on ne distingue que
les trois qualités d'huile définies par M. Grosjean. Le tsé-iéou est consomme
sur place et seules sont partiellement exportées les deux sortes concrètes :
mou-iéou et pi-iéou, en la forme donnée par le fabricant, qui consiste le plus sou-
vent en un gros rouleau du poids de 100 livres (60 kilos 400 ou un picul).
Mais avant d'arriver à Han-kéou, le grand marché centralisateur qui réexporte
dans l'intérieur de la Chine et sur les marchés extérieurs, cette forme primitive
subit une transformation qui porte aussi, malheureusement, sur la qualité.
Première manipulation à Tchang-té-Fou. — Le suif végétal
qui vient par très grandes quantités du Sud-Est du Se-tchouan, de l'Est de Koui-
tchéou, du Nord et de l'Ouest du Hou-nam, par les divers affluents du Yuen-
Kiang qui se jette dans le lac Toung-ting, est arrêté à Tchang-té-Fou, sur cette
rivière où se trouvent treize hang (entrepôts) d'huiles, et d'importantes maisons
chinoises traitant les produits oléagineux. Là, une bonne partie de ce suif est
refondue pour mélanger le mou-iéou au pi-iéou. On obtient ainsi cette qualité
intermédiaire connue des stéariniers européens sous Je nom de suif végétal
seconda, alors que le pi-iéou est appelé prima.
Nouvelle manipulation à Han-kéou. — A Han-kéou, où
arrivent largement diminuées par les besoins des régions intermédiaires, les
expéditions faites des divers points, les maisons anglaises, allemandes ou fran-
çaises, procèdent à une nouvelle refonte des suifs qu'elles expédient à leurs
acheteurs d'Europe ou d'Amérique. Cette opération est rendue nécessaire.pour
débarrasser, les produits achetés, des matières étrangères que les fraudeurs de
Tchang-té-Fou ou d'ailleurs, ont glissées dans le suif et pour couler le corps gras
dans des nattes régulières, tel qu'on le reçoit sur les marchés d'Europe. -
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spéculation au premier chef pour le Chinois, joueur effrené, car la marchandise
s'y prête aisément. Sa consommation en effet est importante et assurée; elle
1 On extrait effectivement au Japon par expression des graines du Rhus vernicifera (D.-C:)
en japonais Urushi-no-ki, et de celles du Rhus succedanea (L.) en Japonais Haze, des matières
concrètes sébacées, ayant une certaine analogie avec la cire blanche obtenue plus particu-
lièrement du Ligustrum Ibota (sieb), en japonais Ibota-no-ki qui donne asile à un insectepr;
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