Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
— 421 —
maintient facilement le grain à l'abri de l'humidité jusqu'à maturité. L'assè-
ent-du sol achevé, le riz est mûr ; la moisson se couche alors sur le sol où
ell attend le moissonneur qui la coupe à loisir. ;
Cette opération est la plus pénible, car l'ouvrier doit se courber assez bas pour
assemblerles épis avec le manche de sa faucille, courbé en S très fermé. Aussi
le travail dure-t-il parfois jusqu'en février, eh mars même. Les oiseaux, surtout
; grue antigone Krîl (en khmer), ne se forit pas faute de venir faire bombance
ans ces champs, sans clôtures généralement. Un autre inconvénient de cette
enteur est que le grain, durci et séché par sa trop longue exposition au soleil,
est plus cassant que celui des autres riz.
13 Au point de vue purement commercial, il importe peu aux cultivateurs de
attambang que leurs travaux soient rapidement achevés, car les transactions
ne COlInencent qu'en mai et les transports qu'en juillet. Jusqu'aujourd'hui l'in-
es transports s'obstinant à vouloir plier les cours d'eau aux genres de
v bter, il s'ensuit que de décembre à juillet, les transports se font par
barques à rames, comme il y a 100 ans, entre Ba-ttambahg et le Cambodge.
qu un riz séché par six mois d'attente. - ('
Peut'6t"e' ma^r® le peu d'intérêt qu'il a à se presser, le paysan khmer aurait-il
av antag: à employer une légère mOlSsonneuse, qui lui p à employer une légère inoissequeuse, qui lui eermeltra'it de remplacer
*
une d , œuvre ^roP rare- difficulté de traction n'existerait pas sur un sol
durCI par le soleil, la récolte ne commençant qu'après le complet retrait
des ^-6^ l'établissement de la saison sèche; l'économie et la rapidité qui
su' teralen de l'emploi d'une machine, permettraient de doubler facilement la
-
cultivée. Ce n'est point le manque de terres disponibles qui arrêtera
d'ici ernPs l'essor de la culture du riz dans une région ou une simple
chaussée d'un ou deux mètres peut donner des milliers d'hectares.
En effet , toute la partie noyée de la province de Battambang peut être trans
rrnee en
tOt en flZleres et le sera au fur et à mesure de son exhaussement ; le pour-
toup entIer du lac est dans les mêmes conditions, justifiant ainsi le nom de cette
Velte 11 l
cuveiTwlé-sap, lac des semis.
0CUllure qui est-il permis de croire, pourrait prendre une assez grande
L est celle du maïs.
terres basses qui avoisinent le lac et sont libres d'inondation pendant
einq IS, sont tout indiquées pour une plante qui accomplit son évolution
Corïlp!ète en trois mois, et à la maturité de laquelle les - premières pluies ne
l aIent nullement
ernIU: la norritur des bestiaux, pour la distillerie, le maïs devrait avoir un.
et e 01 au oms aussi grand que le riz, car il lui est supérieur dans les deux cas,
et en vert,. il donnerait en saison sèche un fourrage excellent.
L > arachide est un peu, dans le même cas, mais pour l'huile au lieu de l'alcool.
Son n tofn-u, rnage est également bon.
maintient facilement le grain à l'abri de l'humidité jusqu'à maturité. L'assè-
ent-du sol achevé, le riz est mûr ; la moisson se couche alors sur le sol où
ell attend le moissonneur qui la coupe à loisir. ;
Cette opération est la plus pénible, car l'ouvrier doit se courber assez bas pour
assemblerles épis avec le manche de sa faucille, courbé en S très fermé. Aussi
le travail dure-t-il parfois jusqu'en février, eh mars même. Les oiseaux, surtout
; grue antigone Krîl (en khmer), ne se forit pas faute de venir faire bombance
ans ces champs, sans clôtures généralement. Un autre inconvénient de cette
enteur est que le grain, durci et séché par sa trop longue exposition au soleil,
est plus cassant que celui des autres riz.
13 Au point de vue purement commercial, il importe peu aux cultivateurs de
attambang que leurs travaux soient rapidement achevés, car les transactions
ne COlInencent qu'en mai et les transports qu'en juillet. Jusqu'aujourd'hui l'in-
es transports s'obstinant à vouloir plier les cours d'eau aux genres de
v bter, il s'ensuit que de décembre à juillet, les transports se font par
barques à rames, comme il y a 100 ans, entre Ba-ttambahg et le Cambodge.
qu un riz séché par six mois d'attente. - ('
Peut'6t"e' ma^r® le peu d'intérêt qu'il a à se presser, le paysan khmer aurait-il
av antag: à employer une légère mOlSsonneuse, qui lui p
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une d , œuvre ^roP rare- difficulté de traction n'existerait pas sur un sol
durCI par le soleil, la récolte ne commençant qu'après le complet retrait
des ^-6^ l'établissement de la saison sèche; l'économie et la rapidité qui
su' teralen de l'emploi d'une machine, permettraient de doubler facilement la
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cultivée. Ce n'est point le manque de terres disponibles qui arrêtera
d'ici ernPs l'essor de la culture du riz dans une région ou une simple
chaussée d'un ou deux mètres peut donner des milliers d'hectares.
En effet , toute la partie noyée de la province de Battambang peut être trans
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tOt en flZleres et le sera au fur et à mesure de son exhaussement ; le pour-
toup entIer du lac est dans les mêmes conditions, justifiant ainsi le nom de cette
Velte 11 l
cuveiTwlé-sap, lac des semis.
0CUllure qui est-il permis de croire, pourrait prendre une assez grande
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terres basses qui avoisinent le lac et sont libres d'inondation pendant
einq IS, sont tout indiquées pour une plante qui accomplit son évolution
Corïlp!ète en trois mois, et à la maturité de laquelle les - premières pluies ne
l aIent nullement
ernIU: la norritur des bestiaux, pour la distillerie, le maïs devrait avoir un.
et e 01 au oms aussi grand que le riz, car il lui est supérieur dans les deux cas,
et en vert,. il donnerait en saison sèche un fourrage excellent.
L > arachide est un peu, dans le même cas, mais pour l'huile au lieu de l'alcool.
Son n tofn-u, rnage est également bon.
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