Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
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- .......... Page(s) .......... 420
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 448
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
— 446 —
Elle permet d'opérer sur les jeunes plantes une sélection rigoureuse, et de ne mettre en
terre que de jeunes cocotiers vigoureux, devant fournir, selon toute probabilité, des palmiers
rapportant à l'âge minimum, et produisant un fort rendement.
Cette seconde sélection en pépinière est la continuation naturelle de celle que l'on a
opérée sur les semences. La pépinière permet, en outre, de surveiller les noix, dont les
indigènes sont friands, de les arroser s'il survient de grandes sécheresses pour en hâter la
germination, et d'offrir à la jeune plante les conditions qui conviennent le mieux à sa végéta-
tion, par exemple un léger ombrage.
2° Etablissement des pépinières. — On choisira, pour établir la pépinière, un emplacement
situé à proximité de l'habitation, c'est-à-dire d'une surveillance facile, et proche d'un cours
d'eau ou d'une lagune, afin de faciliter les arrosages en cas de sécheresse prolongée.
Le sol sera défriché et les souches extirpées. On labourera profondément (à 0m 40), puis
on mélangera à la couche superficielle, du fumier et les cendres provenant de la brousse
brûlée, au moment du défrichement de l'emplacement réservé pour installer la pépinière.
Il est nécessaire d'ombrager légèrement les cocos en germination.
Les ombrières sont installées de la façon suivante : de longs piquets sont enfoncés solide-
ment en terre, suivant des lignes distantes de 4 mètres, et disposées dans deux sens perpen-
diculaires. Les sommets de ces piquets qui se trouvent à 2 mètres d'élévation au-dessus du
sol sont rejoints par des gaulettes de petite dimension, sur lesquelles on place à intervalles
réguliers des tiges de bambou ou des nervures de raphia, sur lesquelles on met des bruyères,
ou, à défaut et suivant les régions, des feuilles de ravinala, de bananier ou de dara (phœnix
commun sur la côte entre Farafangana et Vatomandry), etc.
L'ombre fournie doit être, autant que possible régulière et peu épaisse. On divise alors te
terrain en planches de 1 m 50 de large, séparées par d'étroits sentiers, sur lesquels on dispose
les cocos, enterrés jusqu'à mi-hauteur, et le bec légèrement incliné vers le bas, de façon que
l'eau de pluie ne puisse séjourner sur la face supérieure.
3° Semis des pépinières. — Les noix peuvent, comme dans la plupart des plantations de
Ceylan, être placées presque côte à côte.
Il est nécessaire, dans ce cas, de les transplanter à 0 m 45 ou 0 m 50 d'intervalle, lorsque
les jeunes pousses ont atteint 5 à 6 centimètres de long.
On commence à diminuer progressivement l'ombrage, en enlevant une partie du couvert,
dès que la reprise de ces jeunes cocos est certaine.
On peut aussi, dès le début, placer les cocos à 0 fi 45 ou 0 fi 50 d'écart. Cette manière
d'opérer ne permet pas de régler l'ombrage suivant la taille des jeunes plants, puisque la
germination étant irrégulière, on aura côte à côte des noix à différents états de développe-
ment et de germination, mais on évitera ainsi une transplantation. Les cocos germent environ
quatre mois après le semis, en supposant qu'ils ont été mis en place après leur cueillette, au
moment de la maturité.
Les noix qui germent trop tardivement doivent être éliminées ; elles ne donneront jamais
de plants vigoureux.
Il est bon d'arroser pendant la période de sécheresse.
Après 10 ou 12 mois de pépinière, les plants sont assez vigoureux pour être mis
en place.
Comme la sélection en pépinière a pour résultat de faire rejeter un certain nombre de sujets
reconnus trop chétifs pour être plantés, et que quelques cocos ne germent même pas, il faut
toujours avoir soin de placer en pépinière plus de noix qu'on ne doit en mettre en place
l'année suivante. Il sera prudent de prévoir de ce chef une augmentation d'environ 30 dans
le nombre de noix à acheter. Ainsi, pour planter 33 hectares (superficie à mettre annuellement
en valeur d'après notre hypothèse), il conviendra de placer en pépinière de 4,500 à 6,500 noix,
suivantlécartement adopté pour la mise en place (8, 9 ou 10 mètres).
Elle permet d'opérer sur les jeunes plantes une sélection rigoureuse, et de ne mettre en
terre que de jeunes cocotiers vigoureux, devant fournir, selon toute probabilité, des palmiers
rapportant à l'âge minimum, et produisant un fort rendement.
Cette seconde sélection en pépinière est la continuation naturelle de celle que l'on a
opérée sur les semences. La pépinière permet, en outre, de surveiller les noix, dont les
indigènes sont friands, de les arroser s'il survient de grandes sécheresses pour en hâter la
germination, et d'offrir à la jeune plante les conditions qui conviennent le mieux à sa végéta-
tion, par exemple un léger ombrage.
2° Etablissement des pépinières. — On choisira, pour établir la pépinière, un emplacement
situé à proximité de l'habitation, c'est-à-dire d'une surveillance facile, et proche d'un cours
d'eau ou d'une lagune, afin de faciliter les arrosages en cas de sécheresse prolongée.
Le sol sera défriché et les souches extirpées. On labourera profondément (à 0m 40), puis
on mélangera à la couche superficielle, du fumier et les cendres provenant de la brousse
brûlée, au moment du défrichement de l'emplacement réservé pour installer la pépinière.
Il est nécessaire d'ombrager légèrement les cocos en germination.
Les ombrières sont installées de la façon suivante : de longs piquets sont enfoncés solide-
ment en terre, suivant des lignes distantes de 4 mètres, et disposées dans deux sens perpen-
diculaires. Les sommets de ces piquets qui se trouvent à 2 mètres d'élévation au-dessus du
sol sont rejoints par des gaulettes de petite dimension, sur lesquelles on place à intervalles
réguliers des tiges de bambou ou des nervures de raphia, sur lesquelles on met des bruyères,
ou, à défaut et suivant les régions, des feuilles de ravinala, de bananier ou de dara (phœnix
commun sur la côte entre Farafangana et Vatomandry), etc.
L'ombre fournie doit être, autant que possible régulière et peu épaisse. On divise alors te
terrain en planches de 1 m 50 de large, séparées par d'étroits sentiers, sur lesquels on dispose
les cocos, enterrés jusqu'à mi-hauteur, et le bec légèrement incliné vers le bas, de façon que
l'eau de pluie ne puisse séjourner sur la face supérieure.
3° Semis des pépinières. — Les noix peuvent, comme dans la plupart des plantations de
Ceylan, être placées presque côte à côte.
Il est nécessaire, dans ce cas, de les transplanter à 0 m 45 ou 0 m 50 d'intervalle, lorsque
les jeunes pousses ont atteint 5 à 6 centimètres de long.
On commence à diminuer progressivement l'ombrage, en enlevant une partie du couvert,
dès que la reprise de ces jeunes cocos est certaine.
On peut aussi, dès le début, placer les cocos à 0 fi 45 ou 0 fi 50 d'écart. Cette manière
d'opérer ne permet pas de régler l'ombrage suivant la taille des jeunes plants, puisque la
germination étant irrégulière, on aura côte à côte des noix à différents états de développe-
ment et de germination, mais on évitera ainsi une transplantation. Les cocos germent environ
quatre mois après le semis, en supposant qu'ils ont été mis en place après leur cueillette, au
moment de la maturité.
Les noix qui germent trop tardivement doivent être éliminées ; elles ne donneront jamais
de plants vigoureux.
Il est bon d'arroser pendant la période de sécheresse.
Après 10 ou 12 mois de pépinière, les plants sont assez vigoureux pour être mis
en place.
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reconnus trop chétifs pour être plantés, et que quelques cocos ne germent même pas, il faut
toujours avoir soin de placer en pépinière plus de noix qu'on ne doit en mettre en place
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le nombre de noix à acheter. Ainsi, pour planter 33 hectares (superficie à mettre annuellement
en valeur d'après notre hypothèse), il conviendra de placer en pépinière de 4,500 à 6,500 noix,
suivantlécartement adopté pour la mise en place (8, 9 ou 10 mètres).
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