Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 448
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
- 428 -
des plus grands producteurs du règne végétal de la colonie; et que dans certaines
régions forestières on a pu constater, qu'au moment de la chute des fruits, une
épaisseur de noix de plusieurs centimètres garnissait tout le pourtour de l'arbre,
sous les rameaux.
, Extraction du suif végétal. — Les fruits arrivés à maturité en
juillet et août tombent des arbres, et quelques indigènes des régions forestières,
après les avoir accumulés aux pieds des producteurs, jusqu'à ce qu'ils aient
perdu, par l'influence du temps, le mésocarpe fibreux (opération qui nécessité
près de deux mois), les transportent ensuite dans leurs habitations pour les faire
sécher au soleil.
De l'abandon de ces fruits, pendant une aussi longue période, doit resuitc
une perte d'autant plus sensible que les écureuils, les singes, les cerfs et lps
sangliers s'en montrent très avides.
Les fruits secs sont alors ouverts au moyen d'un fort couteau dont on engil
la lame dans la suture longitudinale de l'amande; d'autres fois on frappe la nos
placée sur champ, avec un marteau, afin de séparer les deux valves. Ce
dernier moyen paraît le plus expéditif, mais il est encore néanmoins assez le"
en raison de la dureté excessive de l'amande qui résiste souvent à plusieurs
coups de marteau. Nous verrons plus loin que cette opération longue, et pi
conséquent coûteuse, est un des principaux motifs pour lesquels ce produit
si peu exploité. ., >
Les amandes extraites sont exposées au soleil, puis débarrassées de la pell1
cule brune qui les enveloppe. Ce travail terminé, les amandes sont broyées a9sZ
finement au mortier. La matière obtenue est déposée ensuite dans un tamis (
bambou, dont le fond est très finement tressé.
Ce tamis ainsi garni est alors placé dans une marmite reposant sur un trépied
et aux deux tiers remplie d'eau, de manière que le bord supérieur du tarI1;.:
repose sur l'orifice de la marmite, et que son fond soit légèrement distant de
surface de l'eau contenue dans le récipient. La marmite est alors hermétique-
ment close, et l'eau portée à une température élevée (en évitant louteflb
de provoquer l'ébullition), rend le contenu du tamis en une sorte de pale
gluante. ",
Cette pâte est ensuite enveloppée dans une natte en paille, ou encore danS
une gerbe de paille de riz formée en cornet, et ensuite refermée par un lien dans
la partie haute, de façon à bien emprisonner la substance.
La pâte est alors soumise à l'action de la presse indigène; celle-ci consiste
en un tronc d'arbre établi horizontalement et reposant sur des pieds pch es
en terre, dans lequel est pratiquée une longue cavité longitudinale et cylind.fl
que. Dans cette cavité, on engage les boules de matières grasses, en ayant SOII1)
l'appareil étant complètement garni, de placer entre la dernière boule et une
cavité transversale qui communique avec l'évidage cylindrique, une ou P
des plus grands producteurs du règne végétal de la colonie; et que dans certaines
régions forestières on a pu constater, qu'au moment de la chute des fruits, une
épaisseur de noix de plusieurs centimètres garnissait tout le pourtour de l'arbre,
sous les rameaux.
, Extraction du suif végétal. — Les fruits arrivés à maturité en
juillet et août tombent des arbres, et quelques indigènes des régions forestières,
après les avoir accumulés aux pieds des producteurs, jusqu'à ce qu'ils aient
perdu, par l'influence du temps, le mésocarpe fibreux (opération qui nécessité
près de deux mois), les transportent ensuite dans leurs habitations pour les faire
sécher au soleil.
De l'abandon de ces fruits, pendant une aussi longue période, doit resuitc
une perte d'autant plus sensible que les écureuils, les singes, les cerfs et lps
sangliers s'en montrent très avides.
Les fruits secs sont alors ouverts au moyen d'un fort couteau dont on engil
la lame dans la suture longitudinale de l'amande; d'autres fois on frappe la nos
placée sur champ, avec un marteau, afin de séparer les deux valves. Ce
dernier moyen paraît le plus expéditif, mais il est encore néanmoins assez le"
en raison de la dureté excessive de l'amande qui résiste souvent à plusieurs
coups de marteau. Nous verrons plus loin que cette opération longue, et pi
conséquent coûteuse, est un des principaux motifs pour lesquels ce produit
si peu exploité. ., >
Les amandes extraites sont exposées au soleil, puis débarrassées de la pell1
cule brune qui les enveloppe. Ce travail terminé, les amandes sont broyées a9sZ
finement au mortier. La matière obtenue est déposée ensuite dans un tamis (
bambou, dont le fond est très finement tressé.
Ce tamis ainsi garni est alors placé dans une marmite reposant sur un trépied
et aux deux tiers remplie d'eau, de manière que le bord supérieur du tarI1;.:
repose sur l'orifice de la marmite, et que son fond soit légèrement distant de
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de provoquer l'ébullition), rend le contenu du tamis en une sorte de pale
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La pâte est alors soumise à l'action de la presse indigène; celle-ci consiste
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