Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1902 01 mai 1902
Description : 1902/05/01 (A5,N5)-1902/05/31. 1902/05/01 (A5,N5)-1902/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317370
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 5
Pages- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 356
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 364
- .......... Page(s) .......... 364
- .......... Page(s) .......... 365
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- .......... Page(s) .......... 370
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mars 1902
— 372 -
En revanche, le riz blanchi clean, rice a atteint 6,320. tannes, contre 1,320 tonnes seulement
en 1899-1900.
Même en tenant compte de la consommation américaine, on voit que la Louisiane est encore
loin de pouvoir prétendre à une place importante dans le commerce mondial du riz. (Exporta-
tion de la Birmanie: 1.500,C00 tonnes; de l'Indo-Chine: 900,000 tonnes).
Les prix du riz blanchi ont été en moyenne, d'après ce même rapport, de 2 d 1/2 la livre
anglaise en 1901, soit 0 fr. 25 les 453 gr., eu 55 francs environ les 100 kilos. A Saigon, le riz
blanchi vaut,.suivant les récoltes, les qualités et le change, de 11 à 15 francs les 1-00 kilos.
Cette différence de prix nous parait énorme. Néanmoins, il faut tenir compte des conditions
particulières et en somme très dispendieuses dans lesquelles se fait la culture du riz en
Louisiane.
Nous trouvons à cet égard quelques détails intéressants dans le Journal d'Agriculture
Tropicale de M. Vilboucheviteh (N, 9, mars 1902). C'est le résumé d'un mémoire de M. J. D.
Foley, paru dans le Louisiœna Planter du 30 novemhre 1901.
On compte un homme et un attelage de quatre chevaux ou mules pour la culture et l'en
tr etien de 40 hectares (100 acres), jusqu'au moment delà récolte.
Les serailles se font d'avril à fin mai en règle générale. On submerge les terres quand le
riz a 7 ou 8 centimètres de haut.
L'eau est fournie soit par les rivières ou leurs dérivations, soit par des puits artésiens, de
60 à 90 mètres de profondeur et de 20 à 30 centimètres de diamètre. Il y a, sur certains points,
de véritables usines élévatoires, dont quelques unes possèdent des machiries Corliss de 450
chevaux. On compte que la dépense occasionnée par l'irrigation peut varier de 5 à 8 dollars
par acre (62 fr. 50 à 100 fr. par hectare).
On épuise l'eau des rizières 8 à 10 jours avant de commencer à couper. La récolte com-
mence généralement au début de septembre et dure-jusque fin octobre.
On fait un très grand emploi de moissonneuses lieuses spéciales. Il faut en moyenné six bon-
nes mules pour les atteler; et on compte qu'à cause de la nature du terrain, la machine ne
peut fournir que la moitié du travail qu'elle fournirait pour le blé ou l'avoine, c'est-à-dire, en
d'autres termes, que la dépense est le double. Les conditions climatériques régnant dans la
région au moment de la récolte, (journées courtes, matinées obscurcies de brouillard), en sont
cause en partie. D'autre part, l'entretien du matériel est très onéreux ; la durée moyenne d'une
lieuse est de trois à quatre ans ; celle d'une batteuse de quatre à cinq ans. Ceci explique le
grand nombre de machines vendues l'an dernier à Crowley, centre de la région la plus impor-
tante pour la culture du riz. Pour une seule paroisse, celle d'Acadia, il a été vendu 315 lieuses
(les modèles courants sont ceux de Deering, Mac Cormick et Piano). Pour le même territore,
il a été vendu la même année, 47 batteuses d'Advance, Gaar Scott et Case.
Il y a dans le Sud-Ouest de la Louisiane, vingt et un moulins à riz qui diffèrent des modèles
employés à la Nouvelle-Orléans. Ils peuvent travailler de 8 à. 15,000 barils (1 baril ::::
162 litres) de paddy en 24 heures, et coûtent 40 ou 50,000 dollars chacun. A Crowley se troU"
vent huit de ces moulins qui ont traité l'an dernier 130,600 tonnes de paddy. Ces moulins
emploient de 25 à 40 hommes chacun.
La récolte du riz donne à peu près en Louisiane la même quantité de paille qu'une récolte
d'avoine, et à peu près la même valeur alimentaire. Le produit en paddy est aussi sensible-
ment le même que celui de l'avoine, c'est-à-dire de 1,300 à 3,800 kilos à l'hectare.
Le rendement moyen dans les provinces de l'Ouest de la Cochinchine est de 2,000..kilos at
l'hectare, bien qu'on ait observé des rendements de plus de 3,000 kilogrammes.
- *
iC iC
La production minérale des Indeséerlandaises. - Nous sommes redevables
au Service colonial des Pays-Bas, du relevé de la production minérale des Indes Néerlandaise
pour l'année économique 1901, relevé que nous donnons ci-dessous:
En revanche, le riz blanchi clean, rice a atteint 6,320. tannes, contre 1,320 tonnes seulement
en 1899-1900.
Même en tenant compte de la consommation américaine, on voit que la Louisiane est encore
loin de pouvoir prétendre à une place importante dans le commerce mondial du riz. (Exporta-
tion de la Birmanie: 1.500,C00 tonnes; de l'Indo-Chine: 900,000 tonnes).
Les prix du riz blanchi ont été en moyenne, d'après ce même rapport, de 2 d 1/2 la livre
anglaise en 1901, soit 0 fr. 25 les 453 gr., eu 55 francs environ les 100 kilos. A Saigon, le riz
blanchi vaut,.suivant les récoltes, les qualités et le change, de 11 à 15 francs les 1-00 kilos.
Cette différence de prix nous parait énorme. Néanmoins, il faut tenir compte des conditions
particulières et en somme très dispendieuses dans lesquelles se fait la culture du riz en
Louisiane.
Nous trouvons à cet égard quelques détails intéressants dans le Journal d'Agriculture
Tropicale de M. Vilboucheviteh (N, 9, mars 1902). C'est le résumé d'un mémoire de M. J. D.
Foley, paru dans le Louisiœna Planter du 30 novemhre 1901.
On compte un homme et un attelage de quatre chevaux ou mules pour la culture et l'en
tr etien de 40 hectares (100 acres), jusqu'au moment delà récolte.
Les serailles se font d'avril à fin mai en règle générale. On submerge les terres quand le
riz a 7 ou 8 centimètres de haut.
L'eau est fournie soit par les rivières ou leurs dérivations, soit par des puits artésiens, de
60 à 90 mètres de profondeur et de 20 à 30 centimètres de diamètre. Il y a, sur certains points,
de véritables usines élévatoires, dont quelques unes possèdent des machiries Corliss de 450
chevaux. On compte que la dépense occasionnée par l'irrigation peut varier de 5 à 8 dollars
par acre (62 fr. 50 à 100 fr. par hectare).
On épuise l'eau des rizières 8 à 10 jours avant de commencer à couper. La récolte com-
mence généralement au début de septembre et dure-jusque fin octobre.
On fait un très grand emploi de moissonneuses lieuses spéciales. Il faut en moyenné six bon-
nes mules pour les atteler; et on compte qu'à cause de la nature du terrain, la machine ne
peut fournir que la moitié du travail qu'elle fournirait pour le blé ou l'avoine, c'est-à-dire, en
d'autres termes, que la dépense est le double. Les conditions climatériques régnant dans la
région au moment de la récolte, (journées courtes, matinées obscurcies de brouillard), en sont
cause en partie. D'autre part, l'entretien du matériel est très onéreux ; la durée moyenne d'une
lieuse est de trois à quatre ans ; celle d'une batteuse de quatre à cinq ans. Ceci explique le
grand nombre de machines vendues l'an dernier à Crowley, centre de la région la plus impor-
tante pour la culture du riz. Pour une seule paroisse, celle d'Acadia, il a été vendu 315 lieuses
(les modèles courants sont ceux de Deering, Mac Cormick et Piano). Pour le même territore,
il a été vendu la même année, 47 batteuses d'Advance, Gaar Scott et Case.
Il y a dans le Sud-Ouest de la Louisiane, vingt et un moulins à riz qui diffèrent des modèles
employés à la Nouvelle-Orléans. Ils peuvent travailler de 8 à. 15,000 barils (1 baril ::::
162 litres) de paddy en 24 heures, et coûtent 40 ou 50,000 dollars chacun. A Crowley se troU"
vent huit de ces moulins qui ont traité l'an dernier 130,600 tonnes de paddy. Ces moulins
emploient de 25 à 40 hommes chacun.
La récolte du riz donne à peu près en Louisiane la même quantité de paille qu'une récolte
d'avoine, et à peu près la même valeur alimentaire. Le produit en paddy est aussi sensible-
ment le même que celui de l'avoine, c'est-à-dire de 1,300 à 3,800 kilos à l'hectare.
Le rendement moyen dans les provinces de l'Ouest de la Cochinchine est de 2,000..kilos at
l'hectare, bien qu'on ait observé des rendements de plus de 3,000 kilogrammes.
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La production minérale des Indeséerlandaises. - Nous sommes redevables
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