Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1902 01 avril 1902
Description : 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30. 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531736k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 4
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- Renseignements:
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- 292 -
pas bien,- ou médiocrement, auraient un rendement bien plus rémunateur si
l'on s'y adonnait à la culture de la canne à sucre. La question de l'amélioration
de la culture est plus délicate à résoudre, en dehors bien entendu dés- résultats
certains obtenus par les procédés plus modernes de travail de la terre. - -
- Les planteurs indigènes et les fabricants de vesou et de sucre, apprécieraienl
certainement un outillage perfectionné, pour l'extraction du vesou, car ils
pourraient espérer retirer ,ainsi un profit plus considérable de leur industrie»
principalement par un moindre déchet. ,
Mais ils craignent surtout que les frais d'exploitation n'augmentent consi-
dérablement avec le perfectionnement de l'outillage ; les indigènes ne consi-
dèrent pas comme un grand avantage la rapidité que l'on pourrait obtenir,
pour eux le temps ne compte guère. Les indigènes craignent que les bénéfices
qu'ils pourraient retirer en adoptant un meilleur outillage ne soient absorbes
par l'augmentation considérable du combustible nécessaire, et une rnaIll-
d'œuvre plus chère puisque plus exercée et plus instruite.
N'ayant jamais un bien gros capital à mettre dans une entreprise qüelcon
que, ils craignent surtout les frais que nécessiterait l'installation de ce nouve
outillage, qui ne pourrait plus se contenter, comme les bons vieux cylindres
de bois de leurs ancêtres, d'une simple couverture en paillotte qui sert en
même temps d'abri pour la famille, pour les rares ouvriers embauchés, et bien
souvent aussi d'étable aux animaux nécessaires pour mettre le pressoir en
mouvement.
Il est donc peu probable que les indigènes se décident à se servir d'un autr
matériel que celui qu'ils emploient; ils persisteront dans leur routine, et si
l'on veut exploiter la richesse sucrière de la région, je crois qu'il serait indis
pensable que l'on y construise des usines ayant à leur tête des Européens 1.
Au Tonkin, dans les centres d'Hanoi et de Haiphong, le sucre blanc se vend de 0$2 :
-0$ 23 le kilog, et le sucre brun entre 0$15 et 0 $ 16. (Rapports économiquës des provinces
de Çâu-do et de Phu-lien — novembre 1901).
Au Cambodge, le sucre de palmier se vend 0 $ 07 les 10 pains de 75 grammes et 0 $ 20 e
10 pains de 215 grammes, ce qui remet le prix du kilo à 0 $ 09.
N. D. L. H.
f Sans méconnaître la' justesse de quelques unes des observations de M. le RésieÍlt,
Nghê-an, noùs devons faire observer que, sans songer à un outillage moderne épliquéi jl
y a certains perfectionnements, soit de culture, soit d'extraction, qui pourraient être introa
sans effaroucher les indigènes. En ce qui concerne ces derniers, nous signalerons simplet
qu'au Bengale et dans la présidence de Bombay, le cultivateur indigène se sert à peu près exc
vement de petits moulins en fer fabriqués soit à Behua (Bengale), soit à Poonah (Bombay-)».
lieu de ses moulins en bois primitifs. Le moulin d'usage le plus commun coûte 120 roupie,
(au change actuel 204 francs) à l'usine. Le pourcentage de vesou exprimé varie de 63 à 7
du poids de la canne pour les espèces tendres, et peut atteindre 50 pour les eSPj
dures, tandis qu'on a vu que dans le Nghê-an le rendement de la canne en vesou est de i 2 kilogs
pour 50 kilogs de cannes, soit 25 0/0 environ seulement, si toutefois ces chiffres de rende
sont exacts, ce que nous ne garantissons pas.
N. D. L. R-
pas bien,- ou médiocrement, auraient un rendement bien plus rémunateur si
l'on s'y adonnait à la culture de la canne à sucre. La question de l'amélioration
de la culture est plus délicate à résoudre, en dehors bien entendu dés- résultats
certains obtenus par les procédés plus modernes de travail de la terre. - -
- Les planteurs indigènes et les fabricants de vesou et de sucre, apprécieraienl
certainement un outillage perfectionné, pour l'extraction du vesou, car ils
pourraient espérer retirer ,ainsi un profit plus considérable de leur industrie»
principalement par un moindre déchet. ,
Mais ils craignent surtout que les frais d'exploitation n'augmentent consi-
dérablement avec le perfectionnement de l'outillage ; les indigènes ne consi-
dèrent pas comme un grand avantage la rapidité que l'on pourrait obtenir,
pour eux le temps ne compte guère. Les indigènes craignent que les bénéfices
qu'ils pourraient retirer en adoptant un meilleur outillage ne soient absorbes
par l'augmentation considérable du combustible nécessaire, et une rnaIll-
d'œuvre plus chère puisque plus exercée et plus instruite.
N'ayant jamais un bien gros capital à mettre dans une entreprise qüelcon
que, ils craignent surtout les frais que nécessiterait l'installation de ce nouve
outillage, qui ne pourrait plus se contenter, comme les bons vieux cylindres
de bois de leurs ancêtres, d'une simple couverture en paillotte qui sert en
même temps d'abri pour la famille, pour les rares ouvriers embauchés, et bien
souvent aussi d'étable aux animaux nécessaires pour mettre le pressoir en
mouvement.
Il est donc peu probable que les indigènes se décident à se servir d'un autr
matériel que celui qu'ils emploient; ils persisteront dans leur routine, et si
l'on veut exploiter la richesse sucrière de la région, je crois qu'il serait indis
pensable que l'on y construise des usines ayant à leur tête des Européens 1.
Au Tonkin, dans les centres d'Hanoi et de Haiphong, le sucre blanc se vend de 0$2 :
-0$ 23 le kilog, et le sucre brun entre 0$15 et 0 $ 16. (Rapports économiquës des provinces
de Çâu-do et de Phu-lien — novembre 1901).
Au Cambodge, le sucre de palmier se vend 0 $ 07 les 10 pains de 75 grammes et 0 $ 20 e
10 pains de 215 grammes, ce qui remet le prix du kilo à 0 $ 09.
N. D. L. H.
f Sans méconnaître la' justesse de quelques unes des observations de M. le RésieÍlt,
Nghê-an, noùs devons faire observer que, sans songer à un outillage moderne épliquéi jl
y a certains perfectionnements, soit de culture, soit d'extraction, qui pourraient être introa
sans effaroucher les indigènes. En ce qui concerne ces derniers, nous signalerons simplet
qu'au Bengale et dans la présidence de Bombay, le cultivateur indigène se sert à peu près exc
vement de petits moulins en fer fabriqués soit à Behua (Bengale), soit à Poonah (Bombay-)».
lieu de ses moulins en bois primitifs. Le moulin d'usage le plus commun coûte 120 roupie,
(au change actuel 204 francs) à l'usine. Le pourcentage de vesou exprimé varie de 63 à 7
du poids de la canne pour les espèces tendres, et peut atteindre 50 pour les eSPj
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pour 50 kilogs de cannes, soit 25 0/0 environ seulement, si toutefois ces chiffres de rende
sont exacts, ce que nous ne garantissons pas.
N. D. L. R-
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