Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1902 01 avril 1902
Description : 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30. 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531736k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 4
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— 276 —
Méthode des entailles. — La deuxième méthode que j'ai vu employer
dans les provinces du Haut-laos (Vientiane, Trân-ninh, Luang-prabang? ffaa
panhs, Ha-tang-hoc), et dans les provinces septentrionales de l'Annam, e-
applicable dès que les lianes ont atteint la grosseur de la moitié du poignet ,
Des entailles dirigées de haut en bas sont faites sur le tronc, suivant deux gene-
ratrices opposées du cylindre représentant le corps de la liane. Ces entailles s
prolongent à une hauteur plus ou moins grande, en s'espaçant dans le hall
plus que dans le bas, suivant que la liane est suffisamment forte et suffisarn
ment enlacée à son tuteur, pour supporter le poids du collecteur qUI grllnP
sur elle, ou suivant que celui-ci trouve auprès d'elle un arbre ou un arbu
qui lui permet d'atteindre jusqu'à l'extrémité de la partie exploitable. -
Des entailles s'écoule le latex qui, ou bien se coagule sur la plaie, ou bien
tombe et se coagule sur les feuilles qui recouvrent le sol.
Le lendemain du jour où les entailles ont été faites, l'indigène vient recuel
les particules de caoutchouc adhérentes à la liane, qui se présentent sous la
forme de petits boudins de quelques millimètres de diamètre, et aussi le late
coagulé sur le sol en petites écailles.
Toutes ces bribes de caoutchouc non complètement desséchées, co
mercialément .parlant, sont agglomérées en boules, quelquefois réunies en
chapelets, en gâteaux, en boudins de volume variable ; les boules de la gros-
seur d'une noix à celle du poing, les gâteaux de 0 m 05 à 0 m ,) 5 de diainetre
et de 0 m 02 à 0 m 05 d'épaisseur, les boudins de 0 m 01 à 0 m 04 de diarflètre
èt de 0 m 15 à 0 m 18 de long. Ces derniers sont obtenus en pressant dans
tubes de bambou les particules de caoutchouc. ■
Boules, gâteaux et boudins ont, sauf la couleur, la forme et la consistanc:e
l'aspect de masses cérébrales sillonnées des arabesques de leurs sinus et ce
aspect est caractéristique des régions où on le recueille l. d
Quand aux lianes ainsi traitées, elles paraissent présenter une exploitation
l'écorce.
n'intervenait sa rapidité de coagulation placée sous la dépendance de sa richesse en globules
de caoutchouc, -est
L'application de la méthode de la saignée en saison des pluies, au moment où le ltedellt
très aqueux, pourrait donner lieu à d'intéressants essais. D'ailleurs, à ce sujet, un prec out-
semble établi au Cambodge, dans la province de Kom-pong-cham où, pour récolter le c!lkok,
chouc durant la saison des pluies, les indigènes débitent en tronçons la liane Whar anUt ID
puis recueillent le latex qui s'écoule de ces tronçons sous l'influence de la pesanteur, e t 1-0
font coaguler sur un feu doux. - n"
1 Dans le très intéressant Rapport que M. le Dr Heim, Directeur du Laboratoire Com-
de l'Office colonial, consacre aux caoutchoucs de l'Indo-Chine (Moniteur officiel du te et
merce no 1, août 1901, et suivants), le défaut de renseignements sur la provenance exac il
sur le procédé d'obtention des échantillons nos 1, 2, 3, n 4, dits caoutchoucs du Haut-L
donné naissance à une hypothèse erronée au sujet de la manière dont ils ont été
L'aspect très caractéristique décrit par M. le « Dr Heim permet de reconnaître sans heS1
des caoutchoucs recueillis dans le Haut-Laos, au delà du Cammon. C'est dans cette
Méthode des entailles. — La deuxième méthode que j'ai vu employer
dans les provinces du Haut-laos (Vientiane, Trân-ninh, Luang-prabang? ffaa
panhs, Ha-tang-hoc), et dans les provinces septentrionales de l'Annam, e-
applicable dès que les lianes ont atteint la grosseur de la moitié du poignet ,
Des entailles dirigées de haut en bas sont faites sur le tronc, suivant deux gene-
ratrices opposées du cylindre représentant le corps de la liane. Ces entailles s
prolongent à une hauteur plus ou moins grande, en s'espaçant dans le hall
plus que dans le bas, suivant que la liane est suffisamment forte et suffisarn
ment enlacée à son tuteur, pour supporter le poids du collecteur qUI grllnP
sur elle, ou suivant que celui-ci trouve auprès d'elle un arbre ou un arbu
qui lui permet d'atteindre jusqu'à l'extrémité de la partie exploitable. -
Des entailles s'écoule le latex qui, ou bien se coagule sur la plaie, ou bien
tombe et se coagule sur les feuilles qui recouvrent le sol.
Le lendemain du jour où les entailles ont été faites, l'indigène vient recuel
les particules de caoutchouc adhérentes à la liane, qui se présentent sous la
forme de petits boudins de quelques millimètres de diamètre, et aussi le late
coagulé sur le sol en petites écailles.
Toutes ces bribes de caoutchouc non complètement desséchées, co
mercialément .parlant, sont agglomérées en boules, quelquefois réunies en
chapelets, en gâteaux, en boudins de volume variable ; les boules de la gros-
seur d'une noix à celle du poing, les gâteaux de 0 m 05 à 0 m ,) 5 de diainetre
et de 0 m 02 à 0 m 05 d'épaisseur, les boudins de 0 m 01 à 0 m 04 de diarflètre
èt de 0 m 15 à 0 m 18 de long. Ces derniers sont obtenus en pressant dans
tubes de bambou les particules de caoutchouc. ■
Boules, gâteaux et boudins ont, sauf la couleur, la forme et la consistanc:e
l'aspect de masses cérébrales sillonnées des arabesques de leurs sinus et ce
aspect est caractéristique des régions où on le recueille l. d
Quand aux lianes ainsi traitées, elles paraissent présenter une exploitation
l'écorce.
n'intervenait sa rapidité de coagulation placée sous la dépendance de sa richesse en globules
de caoutchouc, -est
L'application de la méthode de la saignée en saison des pluies, au moment où le ltedellt
très aqueux, pourrait donner lieu à d'intéressants essais. D'ailleurs, à ce sujet, un prec out-
semble établi au Cambodge, dans la province de Kom-pong-cham où, pour récolter le c!lkok,
chouc durant la saison des pluies, les indigènes débitent en tronçons la liane Whar anUt ID
puis recueillent le latex qui s'écoule de ces tronçons sous l'influence de la pesanteur, e t 1-0
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1 Dans le très intéressant Rapport que M. le Dr Heim, Directeur du Laboratoire Com-
de l'Office colonial, consacre aux caoutchoucs de l'Indo-Chine (Moniteur officiel du te et
merce no 1, août 1901, et suivants), le défaut de renseignements sur la provenance exac il
sur le procédé d'obtention des échantillons nos 1, 2, 3, n 4, dits caoutchoucs du Haut-L
donné naissance à une hypothèse erronée au sujet de la manière dont ils ont été
L'aspect très caractéristique décrit par M. le « Dr Heim permet de reconnaître sans heS1
des caoutchoucs recueillis dans le Haut-Laos, au delà du Cammon. C'est dans cette
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