Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1902 01 avril 1902
Description : 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30. 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531736k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 4
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suivant, que la liane traîne sur le sol ou s'élance directement vers les
brall. ehes de l'arbre qui lui sert de support; mais de toute façon, elle est très
al e par rapport à celle qui serait exploitable.
q effet, les indigènes du Cammon commencent à exploiter les lianes dès
qu'elles ont atteint. le diamètre d'une pièce de 0 $20, et une liane de cette
dimension que j'ai mesurée, présentait une longueur de bois de 20 mètres.
dj:lah:e p.art, une liane de 0 m 06 de diamètre à la base m'a donné une longueur
de bois de. 72 mètres pour la tige principale, et ne prenait le diamètre indiqué
qU'Il' qu a partir de 50 mètres ; c'est donc sur une longueur, de 50 mètres
Un e e aurait pu être exploitée par les indigènes. Or, cette liane qui traînait
Peu sur le sol, n'aurait fourni que 5 à 6 mètres de longueur de tronc aisément
Ou ssibleJ et par suite, n'aurait été exploitée pratiquement. que sur le 1/10e
le 1/8, de sa partie normalement exploitable. .',
le 1) Outre-Y si on considère que les surfaces des sections ne représentent que
le i^ la surface exploitable, on peut dire que la quantité de caoutchouc
retirée ne liane, par ce système, est infime par rapport à ce qu'elle secrète, et
que la méthode d'exploitation est tout à fait extensive, .,
A v[tnt' ','
la Ii ge. - Cette méthode présente un avantage : c'est de conserver
de tne. Ge,leci est rarement détruite par ce procédé, sauf le cas où, par suite
de p a rapact ou de la Paresse du collecteur, les sections sont très rapprochées.
de la i arJ)er, dans ce cas, qu'il y ait solution de continuité dans le sens
et que QnRueu: de l'appareil de transport des liquides nourriciers de la plante,
et quecelle-ci ne meure par défaut - de nutrition. Le cas est heureuse-
ment rare
Amélioration proposée. - Une amélioration peut être apportée à cette
méthode, ehoration que j'ai montrée aux indigènes : ce serait de pratiquer
à arnectlOns tout à fait superficielles, s'arrêtant à la zone génératrice de façon
lion seer Une cicatrisation rapide permettant, l'année suivante, une exploita-
Da UI Une surface plus étendue que celle laissée par le procédé actuel.
Ûans cpn(^ons présentes de l'exploitation indigène, cette méthode est
seule à Preconiser, en tenant compte de la modification indiquée 4. .,
En ^er lieu, elle conserve en général à la liane sa vitalité et, d'autre part,
est coagui11 rapide du latex, obstruant l'ouverture des canaux laticifères, il
°st irriDo n^ 0 rï'aPP%uer le système de la saignée. A plusieurs reprises je l'ai
oJ e et i a quantité de latex recueillie a été très faible.
e Ces Ii e modIficatIon devrait être applicable, en raison même de la nature botanique
de ces lian e s - Toutes appartiennent à la famille des Apocynées dans laquelle le tissu sécréteur
sans dispar un petit nombre d'articles indéfiniment allongés et rameux, courant
point de lte' d'un out à l'autre du corps de la plante. Une section pratiquée en un
.p ,0lntde la tie ae> d evrait donc servir d'ouverture d'écoulement au latex situé au-dessus, si
suivant, que la liane traîne sur le sol ou s'élance directement vers les
brall. ehes de l'arbre qui lui sert de support; mais de toute façon, elle est très
al e par rapport à celle qui serait exploitable.
q effet, les indigènes du Cammon commencent à exploiter les lianes dès
qu'elles ont atteint. le diamètre d'une pièce de 0 $20, et une liane de cette
dimension que j'ai mesurée, présentait une longueur de bois de 20 mètres.
dj:lah:e p.art, une liane de 0 m 06 de diamètre à la base m'a donné une longueur
de bois de. 72 mètres pour la tige principale, et ne prenait le diamètre indiqué
qU'Il' qu a partir de 50 mètres ; c'est donc sur une longueur, de 50 mètres
Un e e aurait pu être exploitée par les indigènes. Or, cette liane qui traînait
Peu sur le sol, n'aurait fourni que 5 à 6 mètres de longueur de tronc aisément
Ou ssibleJ et par suite, n'aurait été exploitée pratiquement. que sur le 1/10e
le 1/8, de sa partie normalement exploitable. .',
le 1) Outre-Y si on considère que les surfaces des sections ne représentent que
le i^ la surface exploitable, on peut dire que la quantité de caoutchouc
retirée ne liane, par ce système, est infime par rapport à ce qu'elle secrète, et
que la méthode d'exploitation est tout à fait extensive, .,
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et que QnRueu: de l'appareil de transport des liquides nourriciers de la plante,
et quecelle-ci ne meure par défaut - de nutrition. Le cas est heureuse-
ment rare
Amélioration proposée. - Une amélioration peut être apportée à cette
méthode, ehoration que j'ai montrée aux indigènes : ce serait de pratiquer
à arnectlOns tout à fait superficielles, s'arrêtant à la zone génératrice de façon
lion seer Une cicatrisation rapide permettant, l'année suivante, une exploita-
Da UI Une surface plus étendue que celle laissée par le procédé actuel.
Ûans cpn(^ons présentes de l'exploitation indigène, cette méthode est
seule à Preconiser, en tenant compte de la modification indiquée 4. .,
En ^er lieu, elle conserve en général à la liane sa vitalité et, d'autre part,
est coagui11 rapide du latex, obstruant l'ouverture des canaux laticifères, il
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