Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
- 205 -
Je pus néanmoins, me mettre en rapport, outre M. le Professeur Amalbert,
avec trois grands propriétaires du Delta et un régisseur cultivant le riz :
MM. Peyron, propriétaire du Mas-de-la-Ville ;
Sanier, régisseur de ce même domaine ;
Chalaye, propriétaire du Mas-de-Beynes ;
Gilles, autre riziculteur entendu, avec lequel je fus mis en rapport, à Arles
? par M. Duncan, représentant de fabriques américaines et anglaises de
machines agricoles.
d Je fus enfin conduit par M. Amalbert chez M. Fauchier, mécanicien, qui
I8pose de deux ou trois batteuses à vapeur anglaises, allant travailler à façon
sur 1 6s expotalions agricoles de la région d'Arles et du Delta du Rhône.
etecuellhs, dans une enquête, que le rapport de M. Amalbert rendit simple
et rapIde, des indications qui confirmèrent et complétèrent les renseignements
que m avait transmis M. le Sous-préfet d'Arles.
e relevaI, en particulier, les observations et indications suivantes :
en ist1:ibuli()n de l'eau. — La terre, le plus souvent, n'est pas, comme
en tahe, naturellement irriguée par une canalisation amenant l'eau d'un
niveau supérieur. Des prises faites au Rhône ou à des canaux qui s'y amorcent,
Va nt 1 eau à quelques mètres au-dessous du niveau du sol. Des pompes à
réPeur doivent l'élever à une hauteur suffisante pour qu'elle puisse, de là, se
répand le dans le domaine avec la vitesse voulue. Quand le riz a été semé sur
Ull gQj sableux, oÙ l'eau filtre rapidèment, on doit pomper sans cesse1. Naturel-
Aent les tenes fortes tiennent mieux l'eau.
An aH~^e ^eynes> M. Chalaye, qui jouit d'un renom particulier comme
élé margualS, veut bien me fournir quelques données sur son appareil
élévatoire, auPrès duquel il me conduit. ,.
lj]ne locomobile, de la force de dix chevaux, actionne une pompe centrifuge de
Om 27 de dIamètre qui élève, à quatre mètres de hauteur, 2,000 (deux mille)
Mètres S 6 e:, eau à l'heure, moyennant une consommation journalière de
A 00 kIlogr. de charbon.
Avec une chaudière à retour de flamme, remarque M. Chalaye, là consom-
IOn de combustible serait bien plus réduite 2.
aUU;ebC01't, Allialbert indique que, de l'avis des propriétaires, la culture du riz ne donne
bénéfice (à la caisse) mais qu'elle laisse un terrain absolument amélioré et propre à
2 A cu tures, CI-la est très concevable en ces sortes de terres.
u su' t d
2 Au 1 des machines, M. Chalaye me dit incidemment que les locomobiles sont
généralement vendues dans le pays à raison de 1,000 francs environ le cheval de force, jusqu'à
6 thevaux et que, au-dessus de cette puissance, le coût par cheval est moins élevé. Une
Les bileH 10 chevaux se vend 8,000 francs.
Les grande S batteuses usitées dans le pays, celles du moins dont on m'a parlé (Ruston Proctor
et , valent de 5 à 6,000 francs.
Je pus néanmoins, me mettre en rapport, outre M. le Professeur Amalbert,
avec trois grands propriétaires du Delta et un régisseur cultivant le riz :
MM. Peyron, propriétaire du Mas-de-la-Ville ;
Sanier, régisseur de ce même domaine ;
Chalaye, propriétaire du Mas-de-Beynes ;
Gilles, autre riziculteur entendu, avec lequel je fus mis en rapport, à Arles
? par M. Duncan, représentant de fabriques américaines et anglaises de
machines agricoles.
d Je fus enfin conduit par M. Amalbert chez M. Fauchier, mécanicien, qui
I8pose de deux ou trois batteuses à vapeur anglaises, allant travailler à façon
sur 1 6s expotalions agricoles de la région d'Arles et du Delta du Rhône.
etecuellhs, dans une enquête, que le rapport de M. Amalbert rendit simple
et rapIde, des indications qui confirmèrent et complétèrent les renseignements
que m avait transmis M. le Sous-préfet d'Arles.
e relevaI, en particulier, les observations et indications suivantes :
en ist1:ibuli()n de l'eau. — La terre, le plus souvent, n'est pas, comme
en tahe, naturellement irriguée par une canalisation amenant l'eau d'un
niveau supérieur. Des prises faites au Rhône ou à des canaux qui s'y amorcent,
Va nt 1 eau à quelques mètres au-dessous du niveau du sol. Des pompes à
réPeur doivent l'élever à une hauteur suffisante pour qu'elle puisse, de là, se
répand le dans le domaine avec la vitesse voulue. Quand le riz a été semé sur
Ull gQj sableux, oÙ l'eau filtre rapidèment, on doit pomper sans cesse1. Naturel-
Aent les tenes fortes tiennent mieux l'eau.
An aH~^e ^eynes> M. Chalaye, qui jouit d'un renom particulier comme
élé margualS, veut bien me fournir quelques données sur son appareil
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lj]ne locomobile, de la force de dix chevaux, actionne une pompe centrifuge de
Om 27 de dIamètre qui élève, à quatre mètres de hauteur, 2,000 (deux mille)
Mètres S 6 e:, eau à l'heure, moyennant une consommation journalière de
A 00 kIlogr. de charbon.
Avec une chaudière à retour de flamme, remarque M. Chalaye, là consom-
IOn de combustible serait bien plus réduite 2.
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bénéfice (à la caisse) mais qu'elle laisse un terrain absolument amélioré et propre à
2 A cu tures, CI-la est très concevable en ces sortes de terres.
u su' t d
2 Au 1 des machines, M. Chalaye me dit incidemment que les locomobiles sont
généralement vendues dans le pays à raison de 1,000 francs environ le cheval de force, jusqu'à
6 thevaux et que, au-dessus de cette puissance, le coût par cheval est moins élevé. Une
Les bileH 10 chevaux se vend 8,000 francs.
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et , valent de 5 à 6,000 francs.
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