Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
— 196 —
CONCLUSION
La courte durée de mon séjour à Van-say, ainsi que l'état d'avancement des
travaux effectués jusqu'à ce jour, ne m'ont malheureusement pas permis de faire
de ces mines une étude suffisamment approfondie, pour qu'il me soit possible de
déterminer exactement, des maintenant, par un cubage assez documenté, tout
le parti que l'on peut espérer en tirer, ni d'indiquer la marche qui me paraîtrait
la meilleure à suivre pour en entreprendre l'exploitation.
Ceci sortirait d'ailleurs du cadre de la mission qui m'a été confiée, et je ne
me croirais pas autorisé à entrer, à ce sujet, dans des considérations d'un ordre
plus délicat sur les détails d'une exploitation future, des bénéfices qu'il serait
possible d'en retirer, etc. Ces questions, en effet, ne regardent absolument
que la Société métallurgique et minière de l'Indo-Chine, qui est propriétaire de
ces mines, ou ses mandataires; c'est donc à eux seuls qu'est réservé le soin
d'examiner ces questions, et le droit de décider de l'avenir.
Il résulte néanmoins, de l'examen que nous avons pu faire de cette région,
que l'exploitation des mines de cuivre de Van-say me paraît dès maintenant
devoir être intéressante à tous les points de vue.
Je n'ai pas pu, en effet, relever en détail la nature et l'allure du gisement,
mais j'ai pu tout au moins me convaincre par l'examen des nombreux affleure-
ments qui se révèlent en différents points, par celui des travaux actuellement
existants, par les débris de chapeau de fer que l'on y rencontre à chaque pas
etc., que nous nous trouvons, à Van-say, en présence d'une zone fort étendue,
dont la minéralisation est extrêmement riche, principalement en cuivre, et
même,en or, et dont la direction est sensiblement celle du cours moyen de la
Rivière Noire.
Il me semble donc hors de doute que l'exploitation de ces gisements puisse
être rémunératrice, et que des travaux de recherches plus complets donneront
des résultats qui ne feront que confirmer cette impression de tous ceux qui ont
pu visiter ces mines.
Les premiers travaux, qui pourraient aussi bien être considérés comme le
commencement des travaux d'exploitation et d'aménagement du gîte, que
comme des travaux complémentaires de recherches, devront consister, tout
d'abord, sur la rive droite, dans le percement, en amont du ravin, d'un grand
travers banc, poussé à quelques mètres au-dessus des hautes eaux, et qui per-
mettrait ainsi, sans être gêné par elles, de recouper, à des profondeurs crois-
santes à mesure que l'on s'enfoncerait dans la montagne, ces différents filons
qui ont été reconnus, mais dont on ne connaît que les affleurements en saillie à
la surface du sol.
Ce travers banc, dont l'orientation serait nettement N.-E.-S.-0. devra être
poussé sur une longueur d'au moins deux à trois cents mètres, de façon à
reconnaître le plus grand nombre de filons possible, et il fournira sûrement
des données très utiles pour la détermination de l'emplacement et de la
direction des travaux complémentaires,
CONCLUSION
La courte durée de mon séjour à Van-say, ainsi que l'état d'avancement des
travaux effectués jusqu'à ce jour, ne m'ont malheureusement pas permis de faire
de ces mines une étude suffisamment approfondie, pour qu'il me soit possible de
déterminer exactement, des maintenant, par un cubage assez documenté, tout
le parti que l'on peut espérer en tirer, ni d'indiquer la marche qui me paraîtrait
la meilleure à suivre pour en entreprendre l'exploitation.
Ceci sortirait d'ailleurs du cadre de la mission qui m'a été confiée, et je ne
me croirais pas autorisé à entrer, à ce sujet, dans des considérations d'un ordre
plus délicat sur les détails d'une exploitation future, des bénéfices qu'il serait
possible d'en retirer, etc. Ces questions, en effet, ne regardent absolument
que la Société métallurgique et minière de l'Indo-Chine, qui est propriétaire de
ces mines, ou ses mandataires; c'est donc à eux seuls qu'est réservé le soin
d'examiner ces questions, et le droit de décider de l'avenir.
Il résulte néanmoins, de l'examen que nous avons pu faire de cette région,
que l'exploitation des mines de cuivre de Van-say me paraît dès maintenant
devoir être intéressante à tous les points de vue.
Je n'ai pas pu, en effet, relever en détail la nature et l'allure du gisement,
mais j'ai pu tout au moins me convaincre par l'examen des nombreux affleure-
ments qui se révèlent en différents points, par celui des travaux actuellement
existants, par les débris de chapeau de fer que l'on y rencontre à chaque pas
etc., que nous nous trouvons, à Van-say, en présence d'une zone fort étendue,
dont la minéralisation est extrêmement riche, principalement en cuivre, et
même,en or, et dont la direction est sensiblement celle du cours moyen de la
Rivière Noire.
Il me semble donc hors de doute que l'exploitation de ces gisements puisse
être rémunératrice, et que des travaux de recherches plus complets donneront
des résultats qui ne feront que confirmer cette impression de tous ceux qui ont
pu visiter ces mines.
Les premiers travaux, qui pourraient aussi bien être considérés comme le
commencement des travaux d'exploitation et d'aménagement du gîte, que
comme des travaux complémentaires de recherches, devront consister, tout
d'abord, sur la rive droite, dans le percement, en amont du ravin, d'un grand
travers banc, poussé à quelques mètres au-dessus des hautes eaux, et qui per-
mettrait ainsi, sans être gêné par elles, de recouper, à des profondeurs crois-
santes à mesure que l'on s'enfoncerait dans la montagne, ces différents filons
qui ont été reconnus, mais dont on ne connaît que les affleurements en saillie à
la surface du sol.
Ce travers banc, dont l'orientation serait nettement N.-E.-S.-0. devra être
poussé sur une longueur d'au moins deux à trois cents mètres, de façon à
reconnaître le plus grand nombre de filons possible, et il fournira sûrement
des données très utiles pour la détermination de l'emplacement et de la
direction des travaux complémentaires,
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