Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1902 01 février 1902
Description : 1902/02/01 (A5,N2)-1902/02/28. 1902/02/01 (A5,N2)-1902/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531734r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 2
Pages- .......... Page(s) .......... 91
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- .......... Page(s) .......... 127
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 154
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- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
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- .......... Page(s) .......... 159
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1901.
- 104 -
surprise, je constatai qu'elle n'avait que0m08 à 0 m 40 de profondeur et
recouvrait l'argile rouge. Avec précautions, je fis alors dégager le collet et la
partie supérieure de la racine de la plante, et je pus constater que la masse
radiculaire se trouvait engagée dans l'argile, tandis que quelques radicelles
seulement avaient pris naissance sur la partie du tronc qui parcourait la couche
de débris granitiques.
Cette observation peut, à mon avis, expliquer un fait constaté par M. le
Dr lleim. Parmi les échantillons de caoutchouc d'Indo-Chine sur lesquels ont
porté les intéressantes études du savant directeur du laboratoire de l'Office Co-
lonial, il en est un, classé sous la rubrique « Échant. III., Haut-Laos», qui ren-
fermait dans ses alvéoles des paillettes de mica et M. le Dr Heim en conclut :
« ce qui indique que le sol où croît la liane est formé par la désagrégation des
roches primitives ».
Cet échantillon, d'allure très caractéristique, des produits récoltés dans la
région que j'ai parcourue, a été certainement recueilli par la méthode indiquée :
des entailles sont faites sur le tronc, on laisse coaguler le latex et le lendemain,
on vient recueillir ce latex ainsi que celui tombé sur les feuilles qui jonchent le
sol. Toutes les particules de caoutchouc ainsi récoltées sont réunies en boules,
gâteaux ou boudins. Or, les feuilles sur lesquelles tombe le latex sont toujours
salies par des poussières auxquelles peuvent être mêlées des particules de mica
provenant de la désagrégation des roches ; dans la réunion des particules de
caoutchouc, elles sont enfermées au sein delà masse, et c'est ce qui expliquerait
leur présence dans les alvéoles du dit échantillon.
L'état physique du sol a aussi son influence et les gens de M.-kom ont
remarqué qu'aux hautes altitudes, le Khua mak khao ngoua développe ses
feuilleset ses fruits plus vigoureusement sur les terrains frais que sur les terrains
secs. L'altitude a, comme on l'a vu, une action nettement marquée.
Végétation environnante. — Une autre cause aussi qui paraît avoir
une grande influence sur la localisation des peuplements est celle qui provient
de la végétation environnante. Ainsi, aux endroits où poussent les bambous on
ne rencontre aucune liane à caoutchouc. M. des Michels a constaté le fait dans
la Chaîne Annamitique, au sud de la route de Lakhône à B.-giang, et, par deux
fois, j'ai eu l'occasion d'en avoir la preuve évidente. Un peu au N. de B.-bo (Cam-
mon) s'élève un massif montagneux où se rencontrent quelques Khua mak kha
kay. Sur le flanc de la montagne s'étale un peuplement de bambou de forme
très irrégulière, entouré par une végétation forestière. Parmi les bambous, aucune
lianene se montre, tandis qu'on en rencontre sur le pourtourdu peuplement, bien
que le sol soit de même nature, aussi bien là où croissent les bambous qu'aux
endroits où végètent les lianes. Le même fait peut se constater en allunt de
M.-kom à Xieng-khouang (Tran-ninh).
M. le R. r.COlllet dit que le hatang katiou dont il m'a donné l'échantillon ne
se rencontre guère qu'auprès des Ficus.
surprise, je constatai qu'elle n'avait que0m08 à 0 m 40 de profondeur et
recouvrait l'argile rouge. Avec précautions, je fis alors dégager le collet et la
partie supérieure de la racine de la plante, et je pus constater que la masse
radiculaire se trouvait engagée dans l'argile, tandis que quelques radicelles
seulement avaient pris naissance sur la partie du tronc qui parcourait la couche
de débris granitiques.
Cette observation peut, à mon avis, expliquer un fait constaté par M. le
Dr lleim. Parmi les échantillons de caoutchouc d'Indo-Chine sur lesquels ont
porté les intéressantes études du savant directeur du laboratoire de l'Office Co-
lonial, il en est un, classé sous la rubrique « Échant. III., Haut-Laos», qui ren-
fermait dans ses alvéoles des paillettes de mica et M. le Dr Heim en conclut :
« ce qui indique que le sol où croît la liane est formé par la désagrégation des
roches primitives ».
Cet échantillon, d'allure très caractéristique, des produits récoltés dans la
région que j'ai parcourue, a été certainement recueilli par la méthode indiquée :
des entailles sont faites sur le tronc, on laisse coaguler le latex et le lendemain,
on vient recueillir ce latex ainsi que celui tombé sur les feuilles qui jonchent le
sol. Toutes les particules de caoutchouc ainsi récoltées sont réunies en boules,
gâteaux ou boudins. Or, les feuilles sur lesquelles tombe le latex sont toujours
salies par des poussières auxquelles peuvent être mêlées des particules de mica
provenant de la désagrégation des roches ; dans la réunion des particules de
caoutchouc, elles sont enfermées au sein delà masse, et c'est ce qui expliquerait
leur présence dans les alvéoles du dit échantillon.
L'état physique du sol a aussi son influence et les gens de M.-kom ont
remarqué qu'aux hautes altitudes, le Khua mak khao ngoua développe ses
feuilleset ses fruits plus vigoureusement sur les terrains frais que sur les terrains
secs. L'altitude a, comme on l'a vu, une action nettement marquée.
Végétation environnante. — Une autre cause aussi qui paraît avoir
une grande influence sur la localisation des peuplements est celle qui provient
de la végétation environnante. Ainsi, aux endroits où poussent les bambous on
ne rencontre aucune liane à caoutchouc. M. des Michels a constaté le fait dans
la Chaîne Annamitique, au sud de la route de Lakhône à B.-giang, et, par deux
fois, j'ai eu l'occasion d'en avoir la preuve évidente. Un peu au N. de B.-bo (Cam-
mon) s'élève un massif montagneux où se rencontrent quelques Khua mak kha
kay. Sur le flanc de la montagne s'étale un peuplement de bambou de forme
très irrégulière, entouré par une végétation forestière. Parmi les bambous, aucune
lianene se montre, tandis qu'on en rencontre sur le pourtourdu peuplement, bien
que le sol soit de même nature, aussi bien là où croissent les bambous qu'aux
endroits où végètent les lianes. Le même fait peut se constater en allunt de
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se rencontre guère qu'auprès des Ficus.
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