Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1936-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1936 01 septembre 1936
Description : 1936/09/01 (A39)-1936/10/31. 1936/09/01 (A39)-1936/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315201
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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- 763 -
TUTEURS
Les tuteurs peuvent être vivants ou morts. Le poivrier local demanda
des tuteurs vivants et celui introduit est cultivé sur tuteurs morts (1).
1
a) Tuteurs vivants. Les principaux tuteurs vivants sont les suivants :
QUANG-TRI : Le wrightia ou Long-mut ou Mut ou Lao-mac (nom vul-
gaire dans le Quang-nam) est un arbre de sept à.huit mètres de hauteur,
se reproduisant par semis et vivant longtemps (2). Il a un port droit,
peu ramifié, surmonté d'un bouquet de feuilles donnant un ombrage
léger. Son écorce verte, fraîche et persistante, permet aux racines des
poivriers de se cramponner facilement. Sa racine est pivotante, d'où
grande résistance au vent et faible épuisement du sol. Ses feuilles, qu'on
élague pendant la saison des pluies, servent à fertiliser le terrain.
Le jacquier vient en second lieu. Il est de pousse moins rapide que le
wrighita. Son port est plus ramifié et l'ombrage qu'il fournit est trop
épais pour la maturation des baies. Son écorce est peu fraîche, rugueuse
et se renouvelle souvent, ce qui est peu favorable à la fixation des lianes.
Il est résistant au vent, mais épuise le sol, à ce que disent les pipéricul-
teurs du Quang-tri.
Le Ngot-ngat, qui paraît être une légumineuse, pousse plus rapidement
que le wrightia et se produit par boutures. Son port est droit. Il fournit
un ombrage suffisant. Son écorce est fraîche et la fixation des racines-
*
_L :
(1) Chaque tuteur a ses avantages et ses inconvénients :
Pour les tuteurs vivants, il faut les cultiver avant la plantation des poivriers,
mais une fois plantés, on n'a plus à s'en occuper, à de rares exceptions près.
Les tuteurs morts sont plus faciles à réaliser, mais il faut les entretenir et les
changer de temps en temps, ce qui est un. grand inconvénient pour le poivrier
du Quang-tri dont les crampons sont bien développés ; chaque changement de tu-
teur provoque en effet un ralentissement de végétation de la plante.
Les tuteurs morts sont, de plus, peu résistants aux vents fréquents, d'autant plus
que sur terres rouges, les termites s'attaquent rapidement au bois mort. Dans
le Quang-tri, chaque fois qu'un wrightia vient à mourir, on le remplace. de suite
pour ne pas s'exposer à voir le poivrier déraciné. •
(2) Dans le Quang-tri, comme dans le Thua-thiên où le wrightia est employé
comme tuteur du bétel, on n'effectue jamais de semis de graines de wrightia. Ce
sont des plants qu'on trouve spontanément, le long des haies ou dans les jardins
qu'on utilise comme tuteurs. Certains ont jusqu'à 3 mètres de haut quand on
les repique. Le diamètre à 1 mètre du sol est, de 8 à 10 cm. On cherche à avoir
des plante aussi grands que possible (un homme ne peut transporter qu 'un seul
plant) car, quand il est cultivé en tuteur, le wrightia est très lent à pousser.
A. Vinh-linh, on achète chaque wrightia à 0 $ 10. On arrache sans motte en
ayant soin de prendre toute la racine pivotante. On étête et effeuille avant de
repiquer.
TUTEURS
Les tuteurs peuvent être vivants ou morts. Le poivrier local demanda
des tuteurs vivants et celui introduit est cultivé sur tuteurs morts (1).
1
a) Tuteurs vivants. Les principaux tuteurs vivants sont les suivants :
QUANG-TRI : Le wrightia ou Long-mut ou Mut ou Lao-mac (nom vul-
gaire dans le Quang-nam) est un arbre de sept à.huit mètres de hauteur,
se reproduisant par semis et vivant longtemps (2). Il a un port droit,
peu ramifié, surmonté d'un bouquet de feuilles donnant un ombrage
léger. Son écorce verte, fraîche et persistante, permet aux racines des
poivriers de se cramponner facilement. Sa racine est pivotante, d'où
grande résistance au vent et faible épuisement du sol. Ses feuilles, qu'on
élague pendant la saison des pluies, servent à fertiliser le terrain.
Le jacquier vient en second lieu. Il est de pousse moins rapide que le
wrighita. Son port est plus ramifié et l'ombrage qu'il fournit est trop
épais pour la maturation des baies. Son écorce est peu fraîche, rugueuse
et se renouvelle souvent, ce qui est peu favorable à la fixation des lianes.
Il est résistant au vent, mais épuise le sol, à ce que disent les pipéricul-
teurs du Quang-tri.
Le Ngot-ngat, qui paraît être une légumineuse, pousse plus rapidement
que le wrightia et se produit par boutures. Son port est droit. Il fournit
un ombrage suffisant. Son écorce est fraîche et la fixation des racines-
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_L :
(1) Chaque tuteur a ses avantages et ses inconvénients :
Pour les tuteurs vivants, il faut les cultiver avant la plantation des poivriers,
mais une fois plantés, on n'a plus à s'en occuper, à de rares exceptions près.
Les tuteurs morts sont plus faciles à réaliser, mais il faut les entretenir et les
changer de temps en temps, ce qui est un. grand inconvénient pour le poivrier
du Quang-tri dont les crampons sont bien développés ; chaque changement de tu-
teur provoque en effet un ralentissement de végétation de la plante.
Les tuteurs morts sont, de plus, peu résistants aux vents fréquents, d'autant plus
que sur terres rouges, les termites s'attaquent rapidement au bois mort. Dans
le Quang-tri, chaque fois qu'un wrightia vient à mourir, on le remplace. de suite
pour ne pas s'exposer à voir le poivrier déraciné. •
(2) Dans le Quang-tri, comme dans le Thua-thiên où le wrightia est employé
comme tuteur du bétel, on n'effectue jamais de semis de graines de wrightia. Ce
sont des plants qu'on trouve spontanément, le long des haies ou dans les jardins
qu'on utilise comme tuteurs. Certains ont jusqu'à 3 mètres de haut quand on
les repique. Le diamètre à 1 mètre du sol est, de 8 à 10 cm. On cherche à avoir
des plante aussi grands que possible (un homme ne peut transporter qu 'un seul
plant) car, quand il est cultivé en tuteur, le wrightia est très lent à pousser.
A. Vinh-linh, on achète chaque wrightia à 0 $ 10. On arrache sans motte en
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